Les pompiers pyromanes ne font jamais que parer au plus pressé en conservant la même philosophie:
« toujours plus de la même chose qui a échoué »
Il n’y a jamais d’ambition de résoudre les problèmes que l’on causé, non! Il s ‘agit de durer et de gagner du temps en espérant un miracle; le miracle étant que les même causes cessent de produire et reproduire les mêmes effets.
Pour la nième fois on va arroser, promettre d’arroser tout en prétendant que l’on n’arrose pas!
Le vice est intellectuel , les théories utilisées sont fausses et compte tenu des positions monopolistiques des experts il n’est pas possible d’en changer.
Les autorités qui nous gouvernent sont le problème.
Tous les observateurs de bon niveau savent que le système est pourri , que les comptabilités sont fausses, que les profits exteriorisés sont bidons, que les fonds propres sont insuffisants, mais ils font semblant de croire aux billevesées dominantes; aucun ne prend le risque de dénoncer les impostures et les simulacres.
C’est toujours le règne de la langue de bois , de la conformité, et de la complaisance .
On sait que le système est fragile, que les valeurs général sont frivoles, mal assurées, suspendues dans les airs et qu’il est impossible de résisetr a un choc autrement qu’en arrosant de liquidités, de crédit et de promesses les agents financiers insolvables, on s’enfonce dans un monde zombie, mais on continue!
(Bloomberg) – Les marchés mondiaux saignent alors que de nouvelles turbulences au Credit Suisse Group AG quelques jours seulement après l’effondrement de certaines banques régionales américaines ont déclenché une ruée .
Les actifs à risque ont été réalisés alors qu’une chute de 30% des actions de la banque suisse a déclenché une vente massive d’actions financières, engloutissant même de grands noms comme JPMorgan Chase & Co., Wells Fargo & Co. et Citigroup Inc. Plus de 90% des actions du S&P 500 sont en baisse tandis que le recul de l’indice de référence des actions européennes a dépassé 3% à un moment donné.
Le brut Brent est tombé en dessous de 75 dollars le baril pour la première fois depuis fin 2021.
Les investisseurs se sont précipités vers les refuges, l’or annulant ses pertes et le dollar se redressant contre tous ses pairs des marchés développés, à l’exception du yen japonais. Alors que les bons du Trésor mentaient, le rendement du 10 ans a chuté à environ 3,4 %. Outre les turbulences bancaires, les traders obligataires ont également réagi à une baisse inattendue des prix à la production aux États-Unis, ce qui a alimenté les paris selon lesquels la Réserve fédérale n’accélérera pas son rythme de hausse des taux pour l’instant.
Le regain de turbulences a également suscité des remarques inquiétantes de la part de voix éminentes de Wall Street.
Le chef de BlackRock Inc., Larry Fink, a déclaré que la crise bancaire pourrait s’aggraver, s’inquiétant à haute voix des fissures dans le système financier qui se sont formées pendant plus d’une décennie d’argent facile et de taux d’intérêt bas.
Le fondateur de Bridgewater Associates, Ray Dalio, s’attend à ce que les problèmes commencent à s’aggraver suite aux contractions des marchés de la dette et du crédit, affirmant que la récente faillite de la Silicon Valley Bank n’était qu’un « canari dans la mine de charbon ».
Les dominos commencent-ils à tomber ? a déclaré Fink, président du plus grand gestionnaire d’actifs au monde, dans une lettre mercredi. « Il est trop tôt pour savoir à quel point les dégâts sont étendus. »
[Yahoo/Bloomberg] Les actions s’effondrent au milieu des turbulences du Credit Suisse
[Reuters] Le Credit Suisse perd près de 25%, un bailleur de fonds clé dit qu’il n’y a plus d’argent
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[Yahoo/Bloomberg] Les swaps par défaut du Credit Suisse sont 18 fois UBS, 9 fois Deutsche Bank
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[Reuters] L’or rebondit alors que le Credit Suisse aggrave les problèmes bancaires
[CNBC] La demande de prêts hypothécaires augmente malgré la volatilité des taux d’intérêt
[AP] Comment Washington est venu au secours des banques américaines
[WSJ] L’effondrement de SVB menace la source de financement des startups climatiques
La seule chose qu’ils ont apprise c’est de réagir plus vite.
Il y a une semaine la discussion était encore de savoir si la hausse des taux de la Fed allait être de 0.5 %.
Aujourd’hui Moody’s et GS anticipent un statu quo et Nomura va jusqu’à prévoir une baisse de 0.25 %.
Quant à la BCE elle ne pourra pas ne pas faire encore au moins une fois 0.5 tant elle a du retard mais elle devrait vite prendre le même chemin.
Le rêve des démiurges est de ramener les taux à 0 et ainsi passer un coup d’ardoise magique sur les tonnes de pertes au bilan des banques et dont on a vu émerger un échantillon cette semaine.
Si les BC ne peuvent plus lutter contre l’inflation et prennent même le risque de la relancer attendons nous à de nouvelles mesures gouvernementales autoritaires et qui auront des incidences sur notre vie quotidienne.
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