Crise, les expédients, on surendette tout! Sauve qui peut!

Dans les crises tout remonte au Centre, la pourriture remonte, remonte toujours plus près du couple maudit Banque Centrale/Gouvernement

Cela rappelle le temps ou on surendettait les Agences, Fannie et Freddie pour essayer de masquer la Grande Crise , cela les a rendues insolvables.

2 0 mars – Bloomberg:

« Le Federal Home Loan Bank System a émis 304 milliards de dollars de dette la semaine dernière

C’est presque le double des 165 milliards de dollars que les prêteurs avides de liquidités ont prélevés sur la Réserve fédérale. 

Les FHLB sont un filet de sécurité de l’époque de la dépression créé à l’origine pour stimuler les prêts hypothécaires. 

Le système est connu sous le nom de «prêteur d’avant-dernier recours» – un jeu sur le surnom de la fenêtre d’escompte de la Réserve fédérale. L’augmentation de la dette la semaine dernière reflète une demande intense de liquidités dans le secteur bancaire américain après que trois prêteurs se soient effondrés en succession rapide au milieu d’une crise de liquidité qui a incité les clients à retirer massivement leurs dépôts.

304 milliards de dollars en une semaine ! Ceci après avoir augmenté de 524 milliards de dollars (72%) l’année dernière.

20 mars – Bloomberg :

« Le système FHLB » n’est pas destiné ou structuré pour fonctionner comme un prêteur de dernier recours « , a déclaré Joshua Stallings, directeur adjoint de la réglementation bancaire à la Federal Housing Finance Agency, la FHLB Régulateur du système, dans un communiqué du 13 mars. 

L’agence procède à un examen approfondi des banques de prêt immobilier. Les banques ont d’abord été créées pour libérer de l’argent pour les petites banques afin d’accorder des hypothèques, mais ont depuis évolué pour devenir un prêteur à court terme également utilisé par les géants de Wall Street, notamment Citigroup Inc. et Wells Fargo & Co. « 

Ce que l’on nous fait passer pour de la résilience, c’est cela: on transfère les risques, les problèmes , on les met sous les tapis et on fragilise de plus en plus des institutions de plus en plus grosses. On creuse , on creuse.

Rien n’a d’importance, car la Fed peut toujours imprimer des trillions et Washington peut toujours enregistrer des trillions de déficits – et par conséquent il est toujours possible sortir de toute situation difficile. 

Le bilan de la Fed gonfle à nouveau, en deux semaines, annulant une grande partie de neuf mois de resserrement quantitatif. On gonfle tous les passifs, partout, on bourre, on bourre jusqu’au ras de la gueule.

On abandonne toutes les règles, on est vraiment dans « le coute que coute » ou pire, dans le sauve qui peut.

21 mars – Wall Street Journal (Comité de rédaction) :

« Les régulateurs financiers ont ignoré leur livre de règles post-2008 pour contenir la dernière panique bancaire. 

Et mardi, la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, l’a déchiré en annonçant une garantie de facto de l’ensemble des 17,6 trillions de dollars de dépôts bancaires américains. 

Les actions des banques régionales se sont redressées, mais il est important de comprendre ce que signifie ce moment : c’est la fin de la discipline de marché dans le secteur bancaire américain. 

« Notre intervention était nécessaire pour protéger l’ensemble du système bancaire américain », a déclaré Mme Yellen à la convention de l’American Bankers Association. 

« Et des actions similaires pourraient être justifiées si les petites institutions subissent des ruées vers les dépôts qui présentent un risque de contagion. » 

« Traduction : les déposants n’ont pas à s’inquiéter de la sécurité et de la solidité des banques. L’Oncle Sam veillera à ce que vous ne perdiez pas d’argent. Ceci n’est pas une garantie explicite,mais cela y ressemble ».

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