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Kadirov :

« Cinq combattants tchétchènes sont rentrés à Grozny aujourd’hui après avoir été captifs en Ukraine.

Des journalistes m’ont demandé ce que j’en pensais. Je pense qu’un soldat tchétchène ne devrait avoir aucune raison d’être capturé. Les excuses peuvent être différentes, mais quoi qu’il en soit, le guerrier doit prouver qu’il n’avait pas d’autre choix. Et vous devez le prouver en retournant en première ligne.

C’est pourquoi je n’ai pas rencontré les rapatriés. C’est une question d’honneur non seulement pour un combattant individuel, mais aussi une question d’honneur pour toute l’unité, tout le régiment dans lequel les combattants servent. Qu’ils prouvent qu’ils n’ont pas évité la bataille, n’ont pas eu peur de rencontrer l’ennemi et n’ont pas cherché l’occasion de déposer les armes et de se sauver des balles.

Un exemple illustratif a été démontré par Kirgiz Musikhanov, qui a été blessé, capturé, mais est revenu, a guéri ses blessures et est de nouveau entré au cœur des batailles dans le cadre des forces spéciales Akhmat, montrant de bons résultats.

Bien sûr, la captivité n’est pas un crime. Je comprends. Et nous sommes heureux que les combattants aient survécu. Une heure avant leur capture, ils ont communiqué par radio et signalé qu’ils manquaient de munitions. Mais chaque guerrier ne doit pas simplement tirer au hasard, mais réfléchir à chaque coup, prendre soin de chaque cartouche. Je me rends compte que c’est aussi de ma faute, qu’ils n’étaient pas suffisamment préparés à une telle situation et n’ont pas bien compris qu’un combattant doit planifier son chargement de munitions. Mais maintenant, les gars ont une chance de se prouver à eux-mêmes, à leurs camarades, au commandant et à tout le pays que c’était une étape forcée. Quel serment, devoir et honneur avant tout ! »