J’ai récemment lu une critique d’une nouvelle publication intéressante Atrocity Fabrication par AB Abrams, dans laquelle le critique a mis en évidence des extraits concernant les Ouïghours en particulier.
Les organes du gouvernement américain travaillant avec les médias occidentaux ont créé une industrie massive de « fabrication d’atrocités » pour discréditer la Chine et d’autres ennemis perçus de l’Occident, selon un nouveau livre étonnant qui sera publié le mois prochain.
Des histoires horribles de torture et de génocide auraient été fabriquées pour être diffusées par les médias selon une technique développée par les puissances occidentales au fil des décennies pour diaboliser des pays comme le Vietnam, Cuba, la Corée du Nord, la Chine et d’autres, selon Atrocity Fabrication and its Consequences: How Fake News Shapes World Order par AB Abrams, spécialiste de la géopolitique et universitaire basé à Londres.
Ce processus de fabrication d’atrocités aurait été utilisé dans de nombreux endroits à travers le monde pendant des décennies, mais a récemment abouti à un faux génocide spectaculaire au Xinjiang – dans lequel le groupe prétendument génocidaire, plutôt que de disparaître, s’est en fait élargi plus rapidement que la population des personnes présumées être auteurs.
L’étonnante étude de 500 pages réalisée par AB Abrams de l’Université de Londres montre exactement comment le monde a été trompé par une série de techniques trompeuses, développées au fil de nombreuses années : et comment ce que nous lisons aujourd’hui est directement lié à des reportages notoirement frauduleux comme le « armes de destruction massive » et le mitraillage d’étudiants sur la place Tiananmen.
« La population ouïghoure du Xinjiang était les derniers bébés koweïtiens en couveuse, les derniers civils américains tués dans les attaques terroristes cubaines, les derniers civils philippins brutalisés par les Huks ou les victimes syriennes des armes chimiques de leur gouvernement », écrit Abrams. «Il s’agissait de Park Yeonmi forcée de traverser trois montagnes et d’enterrer son père, de dissidents irakiens nourris vivants dans des broyeurs humains, d’étudiants écrasés par des chars sur la place Tiananmen ou de femmes libyennes violées par les mercenaires noirs africains de Kadhafi.
« Ce que toutes ces victimes présumées avaient en commun, c’est que les crimes contre elles n’ont jamais été réellement commis mais ont été très largement diffusés pour construire des récits qui servaient les objectifs de la politique étrangère occidentale. »
Le superbe travail d’Abrams sera publié le mois prochain, mais des copies anticipées ont été envoyées à l’auteur actuel et à d’autres. Le livre est décrit par le grand journaliste indépendant Max Blumenthal comme « un exposé dévastateur de la clique interventionniste qui a militarisé les droits de l’homme afin de déstabiliser les nations ennemies et d’appauvrir leurs populations ».
Les fausses nouvelles façonnent la pensée mondiale
Abrams est un universitaire très respecté, connu pour ses superbes travaux de recherche sur les relations géopolitiques et sa capacité à voir à travers le brouillard épais du bruit médiatique. Dans des détails minutieux, avec des sources soigneusement citées, ce nouveau livre raconte précisément comment le monde occidental utilise les médias pour façonner la pensée mondiale en créant de faux récits et en armant des concepts tels que les droits de l’homme pour diaboliser ses rivaux.
Comment fonctionne la technique de fabrication d’atrocité ? Des personnes hostiles dans des groupes « indépendants » de défense des droits de l’homme financés discrètement par le gouvernement des États-Unis fabriquent des histoires d’atrocités grotesques qui sont largement diffusées par les plus grands médias du monde, dont la BBC, Reuters et le New York Times.
Abrams retrace le développement de la technique de fabrication d’atrocités au fil des siècles jusqu’à nos jours, mais dans cet article, nous allons approfondir un exemple : son analyse du récit actuel des « camps de concentration » en Chine.
La partie nord-ouest de la Chine peinte comme le site d’un génocide. Mais il est parfaitement clair pour tous ceux qui visitent le Xinjiang ou qui voient simplement le flux constant de vidéos de cette communauté sur TikTok chinois qu’il n’y a clairement rien de tel parmi les 13 millions d’Ouïghours du nord-ouest de la Chine. Tout comme les gens du monde entier, ils publient des vidéos d’eux-mêmes dansant, mangeant, faisant la fête, se mariant, etc. Personne ne pourrait vivre une vie aussi normale si un grand nombre de membres de sa communauté étaient torturés et assassinés dans des camps de concentration. Le récit est clairement faux. Alors d’où viennent les histoires d’horreur?
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https://johnmenadue.com/exposed-the-western-atrocity-fabrication-industry-demonising-enemies/
Bonjour M.Bertez ,
si tous les excellents commentaires qui précèdent ne suffisent pas à dissiper le trouble que vous ressentez , souvenez- vous du livre « Falsehood in Wartime » dont vous avez récemment publié le lien et considérez qu’Albion, la guerrière, est associée à la perfidie depuis la revolution française et qu’elle n’a de cesse d’être en guerre.
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Je pense qu’il ne doit pas être si difficile de s’y rendre et de constater sur place. Cela demande évidemment quelques moyens financiers et du temps.
Durant la guerre froide, au moment où en France on racontait que l’URSS était totalement fermée, sous le joug des soviétiques, que les dissidents étaient emprisonnés, tués, surveillés, etc., il était possible d’y passer un simple coup de fil pour prendre des nouvelles d’une connaissance malade. Les gens tombaient des nues quand on leur disait : mais vous n’avez qu’à téléphoner ! (Ce qui ne leur était même pas venu à l’esprit, tellement l’intoxication médiatique était puissante – et le degré de sous-développement du pays et la dictature tellement puissante qu’elle interdisait à de simples citoyens de communiquer avec des étrangers.)
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J’ai ouï-dire une histoire locale d’une association qui payait un journaliste pour une douzaine de reportages par an en le missionnant sur certains sujets. Des gens intéressés de savoir ce qui se passe chez les Ouighours pourraient payer à une personne neutre et débrouillarde un mois de salaire plus le voyage pour faire un reportage. Sur le nombre de journalistes aspirant à autre chose que de retranscrire les dépêches AFP, quelques-uns doivent être partants.
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Apres le Tibet, Washington a mis les moyens sur le narratif du Xinjiang.
L’impact de la recette du discours génocidaire semble incontournable pour l’adhésion d’Etasunia a la fabrication de l’ennemi.
L’impact de la propagande anti chinoise est bien plus profonde et lointaine que celle de l’URSS/Russie. Cela est tout a fait concevable vu la difficulté d’appréhender une civilisation autre que la notre. Mais cela est aussi hautement préjudiciable a la compréhension de notre monde et nous prive d’une confrontation des idées/concepts que je trouve essentiel.
Pour une mise a jour je conseil:
https://cerclearistote.fr/produit/comprendre-la-relation-chine-occident-livre-de-laurent-michelon/
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Pour les Ouïghours, Bruno Guigue, l’ex-préfet renvoyé par la droite pour lèse-Israël, a dénoncé depuis longtemps le récit occidental sur les prétendus massacres, spoliations et autres maltraitances qui auraient été exrrcées par la Chine, avec suffisamment de précision pour décridibiliser la narration fallacieuse de la canaille politico-médiatique qui ment en permanence sur à peu près tout.
A quand une traduction française de cet ouvrage…?
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Bonjour
Dès aout 1914 les journaux alliés feront leur gros titres des atrocités commis par les Allemands en Belgique.
Jeune garçon ayant les mains coupés afin qu’ils ne puissent tenir un fusil quand ils seront majeur.
Femme violée.
Soldat allié crucifiés par pur sadisme.
En 1915 ou 1916 une histoire sortira dans un journal Anglais qui sera repris par les Français et qui connaitra un grand succès.
Les Allemands ramassent leur mort sur les champs de bataille et vont les brulés dans de grand incinérateur afin de fabriquer de l’engrais ( les cendres) et de la colle ( les os ).
Au début des années 1920 le journal Britannique écrira un entrefilet au milieu du journal admettant que cette histoire a été inventé de toute pièce.
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Rien d’étonnant, quand on a vu la capacité à créer un récit fallacieux avec les armes de destruction massives. Concernant les Ouïghours, on a vu malgré tout quelques journalistes aller là-bas et revenir avec une tout autre vision, et révélant en plus le pedigree des sources sur lequel s’appuie le récit qui pouvait laisser à penser le caractère peu fiable. Mais voilà souvent ostracisé, jamais inviter pour apporter une quelconque contradiction lorsque ces sujets sont évoquer ici ou là dans la presse. Tout ça concours à imposer un discours officiel, et si vous le mettez un tant soit en doute vous fait passer pour un complotiste de la pire espèce. On le voit bien à l’heure actuelle avec le conflit en Ukraine
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Bonjour
La fabrication de l’ennemi … tous les moyens sont bon pour discrédité l’ennemi … comme le rappelle l’extrait que vous cité … Powel avec la fiole à L’ONU pour justifier la guerre … la ‘ témoin ‘ qui est la fille de l’ambassadeur au Koweït pour l’histoire des bébés dans les couveuses … massacre de Boutcha en Ukraine …etc…
Quand ont veut tuer sont chien … ont dit qu’il a la rage …
Donc pour justifier les futures guerres du ‘ camp du bien ‘ … il faut ‘ préparer ‘ la masse … quelle soit abreuver d’histoire sordide … pour qu’elle soit ‘ complice ‘ et même ‘ acteur ‘ en servant de chair à canon …
Tous les ‘ propagandistes ‘ ne vont pas allez mourir à la guerre … le citoyen lobotomisé Playmobil oui … et si de préférence en chantant les louanges de liberté, de paix et d’amour que l’occident lui a bien ‘ inculqué ‘ … mission accompli pour les ‘ Goebbels ‘ en toute impunité …
Hitler … les juifs
Ukrainiens … les Russes
Occidentaux … les Chinois
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Bonjour M. Bertez
Sapiens a la faculté de se projeter, de concevoir. C’est ce qui lui a permis d’éliminer les grands mammifères des territoires qu’il colonisait et de demeurer la seule espèce humaine sur terre.
Il est peut être temps de réaliser que cet avantage est aussi notre faiblesse: nous pouvons être manipulés par nos représentations, par nos projections. Limite du fonctionnement du cortex….
Ce qui nous a permis de conquérir le monde est ce qui peut nous détruire en nous leurrant sur le réel .
Il a été démontré que notre cerveau peut violer la loi de causalité et choisir de voir ce qu’il connait plutôt que de croire ce qu’il voit de nouveau.
Et de fait cette histoire de propagandes qui s’opposent forment un problème de type B/8 qui a longtemps limité les ordinateurs, toxique pour notre intelligence du monde.
Nos écrans sont des avatars de ces cavernes. Nous éveiller exige que nous sortions de nos « cavernes ».
Que pasa?
No sé, cuando comemos por aqui ? ( Averell Dalton)
Cordialement
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Difficile d’avoir un avis sur la question des Ouïghours car les informations sont parcellaires mais ce qui est sur c’est que nous sommes clairement entrés en occident dans la fabrique de l’ennemi chinois.
Macron a parlé à contre-courant de cette fabrique et s’est fait rappeler à l’ordre Manu-militari si je peux me permettre un jeu de mots dans ce contexte belliciste.
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Ce n’est pas un scoop mais enfin une étude probablement détaillée, étayée qui vaut son poids. Cette technique de la diabolisation amène un état de frayeur, de dégoût aux masses bêlantes tout en justifiant une légitimité aux actions entreprises – il est intéressant aussi de comparer et mettre en parallèle ce qui se passe « réellement » dans les structures organisées par l’occident tant au point de vue militaire que sanitaire, financier et social, toutes ces « activités de grand banditisme » comme les trafics d’êtres humains (la prostitution, les trafics d’enfants, d’organes) auxquels sont liés les trafics de drogues, ou encore les laboratoires militaro civils cultivant des souches mortelles et dégradantes en utilisant les populations civiles comme cobayes. Ce qu’on remarque a contrario dans le mouvement multipartite propulsé par la Russie, la Chine et l’Inde (BRICS) c’est une volonté d’ignorance de ces attaques mensongères, une simple allusion ou réponse de ne pas s’ingérer dans les affaires d’autrui, une politique qui irrite les occidentaux, une attitude aïkido que les occidentaux ne comprendront jamais du haut de leur morgue. La technique du mensonge éhonté fonctionne en raison du bain médiatique dans lequel les populations indigènes occidentales et affidés sont plongées en permanence, d’où l’importance de reprendre la maîtrise de l’info, et donc notre totale souveraineté. La rébellion, la résistance, l’insoumission, la désobéissance, l’argumentation, l’apport des preuves, l’élaboration des hypothèses et leur défense. Bref l’information sérieuse, même si elle parait « incroyable » par la majorité et même et surtout si la vérité est dangereuse à révéler. Il s’agit d’une guerre sans merci, même et surtout pour les citoyens, qu’ils le veuillent ou non.
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