L’excellent site d’Yves Smith discute des chances d’un cessez-le-feu après la fin de la contre-offensive. Il conclut qu’il est peu probable que la Russie en accepte un sans recevoir des concessions très importantes .
En gros voila ce que dit Yves Smith:
Je ne vois pas comment les pourparlers de paix aboutissent. Les faucons sont toujours aux commandes et soit rechigneront aux négociations, soit poseront des conditions préalables.
Rappelons que la Russie a précédemment rejeté les conditions préalables ; même s’ils devaient les examiner maintenant, les chances sont très élevées pour que les demandes initiales de l’Occident, comme le cessez-le-feu immédiat, soient rejetées ».
Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de bavardage dans les coulisses , mais ne vous attendez pas à ce qu’il aille loin.…Supposons, malgré tout, avec charité, que l’Occident demande effectivement à la Russie de négocier. À moins que la demande ne soit formulée d’une manière manifestement inacceptable, la Russie doit l’accepter.
Mais je ne vois pas ou cale mènera tant que les occidentaux n’auronts pas vraiment intériorisé le fait que c’est la Russie qui a la grande main et n’a aucune raison de s’arrêter jusqu’à ce qu’elle ait subjugué l’Ukraine.
Et tout ce que la Russie a à faire pour saboter substantiellement les négociations, c’est d’évoquer la demande que Poutine a formulée depuis la Conférence de Munich sur la sécurité de 2007 : des garanties de sécurité.
Qui va les donner ?
Les aveux français et allemands de duplicité en ce qui concerne les accords de Minsk signifient que l’on ne peut faire confiance à aucun État de l’OTAN , sauf peut-être la Turquie. On ne peut clairement pas faire confiance aux États-Unis. La Chine ne serait pas acceptable, et n’est pas adaptée au rôle (ce n’est pas une puissance terrestre et n’a pas de présence au théâtre).
Donc, à moins que certains événements de queue ne se produisent on est sur la bonne voie pour que la Russie poursuive la guerre jusqu’à ce qu’elle puisse imposer ses conditions à Kiev.
brunobertez 
L’occident, ayant prouvé qu’il ne négociait pas de bonne foi et ne respectait pas sa signature, n’a pas sa place à la table des négociations. A l’Ukraine (qui doit impérativement couper les ponts avec l’occident pour survivre) et la Russie de trouver un autre garant pour leur sécurité
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