L’inflation qui s’était un moment transférée sur les prix des biens et des services regagne son bercail systémique; elle revient se loger dans les prix des actifs financiers. Plus tard elle reviendnra dans l’immobilier.
Ce sont des sortes de vases communicants. La hausse des taux est terminée, l’aisance financière est déjà reconstituée, le risk-on revient et avec lui la création de liquidité par le recours au levier.
Dans l’épisode de fausse lutte contre l’inflation, le Smart money de haut niveau a gagné beaucoup beaucoup d’argent. En revanche les marginaux et les faibles du système ont laché prise, ils ont été laminés. La purge habituelle des mains faibles quoi!
La question du plafon de la dette est une tarte a la crème pour les petites gens . Comment imaginez vous qu’un système engagé dans une competition militaire strategique dont l’enjeu est le maintien de l’hegemonie du dollar puisse faire autre chose que des simulacres de vertu, de rigueur de egstion et de serieux budgetaire?
La gestion du simulacre pour les gogos:
19 mai – Bloomberg :
« Les négociateurs de la Maison Blanche et des républicains se sont rencontrés vendredi soir pour reprendre les pourparlers afin d’éviter un défaut américain catastrophique et les conversations devraient se poursuivre tout au long du week-end. La réunion de 90 minutes au Capitole a eu lieu après qu’un débrayage républicain a ébranlé l’optimisme selon lequel un accord de limitation de la dette était proche … Aucune des équipes de négociation n’a commenté les progrès en quittant la réunion. Le représentant républicain Patrick McHenry, un allié clé du président Kevin McCarthy, a demandé s’il était convaincu que les deux parties parviendraient à un accord à temps pour éviter un défaut, a répondu « Non ». Un autre républicain à la réunion, le représentant Garret Graves de Louisiane, a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’une négociation. « Ce fut une discussion franche sur des chiffres réalistes, une voie à suivre réaliste,
Il y a un consensus bipartisan aux USA sur la politique etrangère, sur le style de vie, sur le deficit spending et ce consensus finit toujours par s’imposer; ne vous préoccuppez pas de cette question de la dette; elle est haussière a moyen terme, le reste c’est pour les gogos.
« L’accord espéré sur le plafond de la dette fait grimper les actions. »
Le S&P500 a gagné 1,6 % cette semaine, poussant l’indice à un plus haut de neuf mois.
La hausse de 3,5 % du Nasdaq100 a propulsé les gains cumulés à 26,2 %.
La source de tout cet optimisme n’est pas évidente pour les observateurs, elle l’est pour moi: on reprend le cours de l’histoire de la financiarisation là ou on l’avait laissé.
Rien n’est changé au contraire.
On a encore plus besoin d ‘inflation des masses de monnaie et de crédit car il y a:
-la guerre à financer,
-les élections 2024 à preparer,
les consensus sociaux à assurer,
-la transition climatique à faire semblant de se préoccuper
-la reconstruction de chaines de production.
L’économie de guerre coûte cher, très cher quand on n’ a pas d ‘épargne et un pouvoir politique faible !
A mon sens les USA doivent maintenant « produire » entre 3,5 et 4 trillions de nouvelles dettes par an et ce ne peut être fait que dans le cadre de la financiarisation redoublée et la répression financière la plus cynique.
Les marchés ne s’y trompent pas, ils se remettent à spéculer de plus belle ce qui fait monter les taux d’intérêt:
Les rendements des valeurs du Trésor à deux ans ont bondi de 28 points de base cette semaine pour atteindre un sommet de 10 semaines à 4,27 %. Les rendements à dix ans ont bondi de 21 points de base pour atteindre un sommet de 3,67 % sur deux mois, et les rendements de référence des MBS ont augmenté de 27 points de base pour atteindre un sommet de 5,47 % sur 10 semaines.
Tout est conforme.
Cette situation n’est pas passée inaperçue des marchés mondiaux, partout c’est la fête!
En hausse de 4,8 % cette semaine, « le Nikkei du Japon atteint le sommet de 1990 » Bubble Era « . En hausse de 18,1 %, l’indice Nikkei du Japon a presque doublé le gain cumulé du S&P500.
Les actions allemandes ont augmenté de 2,3%, alors que « DAX s’approche du record.
Les fortes avancées de 2023 en Europe incluent le DAX allemand en hausse de 16,9 %, le CAC40 français de 15,7 %, le MIB italien de 16,1 % et l’IBEX espagnol de 12,4 %.
Conclusion : les conditions financières mondiales sont redevenues souples. C’est une bonne nouvelle jusqu’à présent pour la spéculation sur les actifs à risque ; un peu pour contenir l’inflation, mais cela n’a aucune importance, les classes salariées ont a nouveau subi une défaite historique comme elles en avaient subi une en 2009.
« L’inflation de la zone euro augmente en avril. » « Bailey de la BOE met en garde contre le risque de persistance de l’inflation au Royaume-Uni. « L’inflation au Canada augmente de façon inattendue en avril, augmentant la pression de la hausse des taux. »
Tout cela est banal. Le Japon est notre modèle et notre avenir. Et il fournit notre carburant spéculatif.
Les luttes mondiales contre l’inflation des banquiers centraux sont terminées.
Il ne faut pas sortir du MIT pour trouver une explication aux conditions globales lâches.
D’une part, il y a les multi-Trillions que les banquiers centraux ont créés pendant la pandémie qui circulent toujours sur les marchés.
Les coûts d’emprunt restant proches de zéro au Japon, la taille du « carry trade » du yen (emprunter à bas prix en yen pour tirer parti des titres internationaux à rendement plus élevé) se situe certainement dans les Trillions.
Le bilan de 5,5 trillions $ de la Banque du Japon a augmenté d’environ 5 % au cours du premier trimestre.
La BCE n’a fait aucun progrès dans la réduction de son énorme bilan de 7,5 trillions de dollars.
Le système bancaire Chinois continue de gonfler à des taux à deux chiffres. Le crédit chinois -financement global- a augmenté de 2,45 trillions de dollars au cours des quatre premiers mois de l’année. Les taux des prêts repo sont d’environ 2 %, avec des rendements des obligations d’État chinoises à 10 ans à 2,70 %. Le montant des flux quittant la chine doit être énorme.
8 mai – Bloomberg :
« L’inflation sous-jacente de la consommation au Japon est restée bien au-dessus de l’objectif de 2 % de la banque centrale en avril et un indice clé supprimant les effets du carburant a atteint un nouveau sommet en quatre décennies… La lecture vient un quelques jours après que les données aient montré que la troisième économie mondiale a connu une croissance plus rapide que prévu au premier trimestre… L’indice national des prix à la consommation (IPC) de base… a augmenté de 3,4 % en avril par rapport à l’année précédente… Un indice supprimant les effets des aliments frais et le carburant – surveillé de près par la BOJ en tant que baromètre clé des tendances des prix induites par la demande intérieure – a augmenté de 4,1 % en avril par rapport à l’année précédente, marquant le rythme annuel le plus rapide depuis septembre 1981. »
19 mai – Bloomberg :
« Le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a continué d’adopter un ton accommodant quelques heures après que les données aient montré que l’inflation sous-jacente s’accélérait au rythme le plus rapide depuis plus de quatre décennies. « Le coût d’entraver les développements naissants vers la réalisation de l’objectif de stabilité des prix de 2%, qui est enfin en vue, en apportant des changements de politique hâtifs serait probablement extrêmement élevé », a déclaré Ueda dans un discours… « Il convient de prendre le temps de décider sur les ajustements à l’assouplissement monétaire en vue d’une future sortie’… »
LA DETTE MONDIALE EXPLOSE A NOUVEAU
Cette semaine, l’Institute of International Finance (IIF) a publié son Global Debt Monitor (GDM) du premier trimestre 2023, soulignant l’augmentation sans précédent – et continue – de la dette mondiale:
« L’encours de la dette mondiale a augmenté de 8 300 milliards de dollars pour atteindre un niveau quasi record de 305 000 milliards de dollars au T123 ; la combinaison de niveaux d’endettement élevés et de taux d’intérêt en hausse a fait grimper les coûts du service de la dette, suscitant des inquiétudes quant à l’effet de levier dans le système financier.
NOTE BB: c’est de l’humour!
« La dette totale des marchés émergents a atteint un nouveau record de plus de 100 000 milliards de dollars (soit 250 % du PIB), contre 75 000 milliards de dollars en 2019. »
» A près de 305 000 milliards de dollars, la dette mondiale est désormais supérieure de 45 000 milliards de dollars à son niveau d’avant la pandémie et devrait continuer d’augmenter rapidement . »
« Montée des marchés de la dette privée : les institutions financières non bancaires (NBFL) continuent de gagner en importance dans l’intermédiation mondiale du crédit.
Les soi-disant « banques fantômes » représentent désormais plus de 14 % des marchés financiers, la majorité de la croissance provenant d’une expansion rapide des marchés américains de l’investissement et de la dette privée. »
Titre d’un graphique: « La taille des marchés de la dette privée a dépassé 2,1 trillions de dollars en 2022, contre moins de 0,1 billion de dollars en 2007. «
De la fin du troisième trimestre 2019 au premier trimestre 2023, la dette mondiale totale a bondi de 52,3 trillions $, ou 20,7 %, pour atteindre 305 trillions $.
Au cours de cette période, la dette des économies « matures » a augmenté de 13,4 %, tandis que la dette des économies « émergentes » a bondi de 38,9 %.
A noter que dans la catégorie « Émergents », la dette « Ménages » a bondi de 41,7 %, « Entreprises Non Financières » 35,1 %, et « Etat » 55,7 %.
Depuis 2016, le rapport dette/PIB mondial total est passé de 210 % à 360 %.
Les conditions financières mondiales restent souples. il n’est plus possible de lutter contre l’inflation , le besoin d ‘inflation ne peut que monter globalement . Les deux grands , USA et Chine en ont administré la preuve. Elles ne se resserreront plus jamais, tout au plus on peut faire semblant. Nous sommes dans un système à sens unique, tout le monde a brulé ses vaisseaux comme je l’ai écrit quasi chaque année depuis mars 2009.
Le S&P500 a gagné 1,6 % (en hausse de 9,2 % depuis le début de l’année) .
Le Dow a ajouté 0,4 % (en hausse de 0,8 %).
Les services publics ont chuté de 4,4 % (en baisse de 7,5 %).
Les banques ont rebondi de 5,8 % (baisse de 23,8 %) et les courtiers ont monté de 3,0 % (baisse de 1,4 %).
Les Transports progressent de 0,9% (+3,9%).
Le S&P 400 des Midcaps a gagné 1,0 % (+ 1,0 %) et les Small Cap du Russell 2000 a rebondi de 1,9 % (+ 0,7 %).
Le Nasdaq100 a bondi de 3,5% (+26,2%).
Les semi-conducteurs ont bondi de 7,8 % (+26,5 %).
Les Biotechs progressent de 2,0% (+2,6%).
Avec des lingots en baisse de 33 $, l’indice HUI des actions aurifères a chuté de 5,4 % (en hausse de 9,9 %).
Les taux des bons du Trésor à trois mois ont terminé la semaine à 5,0825 %. Les rendements gouvernementaux à deux ans ont bondi de 28 points de base cette semaine à 4,27 % (en baisse de 16 points de base depuis le début de l’année).
Les rendements des bons du Trésor à cinq ans ont bondi de 29 points de base à 3,73 % (en baisse de 27 points de base).
Les rendements du Trésor à dix ans ont augmenté de 21 points de base à 3,67 % (en baisse de 20 points de base).
Les rendements obligataires longs ont bondi de 14 points de base à 3,93 % (en baisse de 7 points de base).
Les rendements de l’indice de référence Fannie Mae MBS ont bondi de 27 points de base pour atteindre un sommet de 5,47 % sur 10 semaines (en hausse de 8 points de base).
Les rendements des Bunds allemands ont augmenté de 15 points de base à 2,43 % (en baisse de 2 points de base). Les taux français ont bondi de 15 points de base à 3,00 % (+2 points de base). Le spread entre les obligations françaises et allemandes à 10 ans a peu changé à 57 points de base.
Les rendements grecs à 10 ans sont restés inchangés à 4,00 % (en baisse de 57 points de base depuis le début de l’année).
Les rendements italiens ont gagné neuf points de base à 4,27 % (en baisse de 43 points de base).
Les rendements espagnols à 10 ans ont bondi de 12 points de base à 3,48 % (en baisse de 4 points de base).
Les rendements des gilts britanniques à 10 ans ont bondi de 22 points de base à 4,00 % (+32 points de base). L’indice britannique des actions FTSE est resté inchangé (+4,1 % depuis le début de l’année).
L’indice Nikkei Equities du Japon a bondi de 4,8 % (en hausse de 18,1 % depuis le début de l’année). Les rendements japonais « JGB » à 10 ans ont ajouté un point de base à 0,40 % (en baisse de 2 pb depuis le début de l’année).
Le CAC40 français a gagné 1,0% (+15,7%). L’indice actions allemand DAX a bondi de 2,3% (+16,9%).
L’indice des actions espagnoles IBEX 35 a augmenté de 0,2 % (+12,4 %).
L’indice italien FTSE MIB a gagné 0,6 % (+16,1 %).
Les actions émergentes ont été mitigées.
L’indice Bovespa du Brésil a augmenté de 2,1 % (hausse de 0,9 %), tandis que l’indice Bolsa du Mexique a baissé de 1,2 % (hausse de 12,0 %).
L’indice Kospi de la Corée du Sud a rebondi de 2,5 % (+13,5 %).
L’indice des actions Sensex de l’Inde a chuté de 0,5 % (hausse de 1,5 %).
L’indice chinois de la Bourse de Shanghai a augmenté de 0,3 % (+ 6,3 %).
L’indice turc Borsa Istanbul National 100 a chuté de 6,1 % (en baisse de 18,3 %).
L’indice actions russe MICEX a progressé de 2,4 % (+21,9 %).
Les fonds d’obligations de qualité supérieure ont enregistré des entrées de 2,163 milliards de dollars, tandis que les fonds d’obligations de pacotille ont enregistré des sorties de 1,151 milliard de dollars (de Lipper).
Le crédit de la Réserve fédérale a diminué de 12,4 milliards de dollars la semaine dernière à 8,448 trillions $. Le crédit de la Fed a baissé de 452 milliards de dollars par rapport au sommet du 22 juin.
Au cours des 192 dernières semaines, le crédit de la Fed a augmenté de 4,722 trillions $, soit 127 %. Le crédit de la Fed a gonflé 5,637 trillions $, ou 201 %, au cours des 549 dernières semaines.
Ailleurs, les avoirs de la Fed pour compte des propriétaires étrangers de valeurs du Trésor, et de dette des agences ont augmenté de 8,0 milliards de dollars la semaine dernière pour atteindre un sommet de près de huit mois de 3,390 trillions $. Les » avoirs en dépôt » ont baissé de 33,2 milliards de dollars, soit 1,0 % en glissement annuel.
Le total des actifs des fonds du marché monétaire a gagné 13,6 milliards de dollars supplémentaires pour atteindre un record de 5,341 milliards de dollars, avec un gain sur dix semaines de 448 milliards de dollars. Le total des fonds monétaires a augmenté de 856 milliards de dollars, soit 19,1 %, en glissement annuel.
Le papier commercial total a diminué de 6,8 milliards de dollars à 1,140 trillions $. Le CP a augmenté de 18 milliards de dollars, ou 1,6 %, au cours de la dernière année.
Les taux hypothécaires fixes de Freddie Mac sur 30 ans ont augmenté de huit points de base à 6,51 % (en hausse de 126 points de base en glissement annuel).
Les taux à quinze ans ont gagné cinq points de base à 5,80 % (+137 points de base).
Les taux ARM hybrides à cinq ans ont bondi de 26 points de base à 5,99 % (en hausse de 191 points de base).
L’enquête de Bankrate sur les coûts des emprunts hypothécaires jumbo avait des taux fixes sur 30 ans en hausse de 14 points de base à 7,01 % (en hausse de 164 points de base).
Sur les devises :
16 mai – Bloomberg :
« La Chine adopte une position plus stricte sur les flux de capitaux hors du pays alors que les deux principaux courtiers en ligne transfrontaliers du pays ont décidé de retirer leurs plates-formes de négociation des magasins d’applications du continent… La Chine a renforcé la surveillance des opérations qui pourraient risquer la stabilité financière et la sécurité nationale ces derniers mois, d’autant plus que les relations avec les États-Unis se sont détériorées et que la demande a augmenté parmi les continentaux pour déplacer la richesse à l’étranger. Les files d’attente dans les succursales bancaires de Hong Kong avaient des heures d’attente au début du mois de mai pendant les vacances de la Golden Week, alors que les touristes du continent tentaient d’ouvrir un compte dans la région.
Pour la semaine, l’indice du dollar américain a augmenté de 0,5 % à 103,20 (en baisse de 0,3 % depuis le début de l’année).
Pour la semaine à la hausse, le dollar néo-zélandais a augmenté de 1,5 %, le dollar sud-coréen a gagné 0,6 %, le dollar canadien 0,3 % et le dollar australien 0,1 %.
En revanche, la couronne norvégienne a baissé de 1,8 %, le yen japonais de 1,7 %, le réal brésilien de 1,5 %, la couronne suédoise de 1,5 %, le peso mexicain de 1,1 %, le rand sud-africain de 0,6 %, le dollar de Singapour de 0,5 %, l’euro 0,4 %, le franc suisse 0,2 % et la livre sterling 0,1 %.
Le renminbi chinois (onshore) a baissé de 0,75 % par rapport au dollar (baisse de 1,62 %).
Sur les matières premières :
14 mai – Bloomberg :
« Le World Platinum Investment Council a relevé son déficit prévu pour 2023 pour le platine à un niveau record alors que les investisseurs parient sur la baisse de l’offre de métal. La consommation de platine dépassera l’offre de 983 000 onces en 2023, a écrit le WPIC dans son rapport trimestriel… Ce serait le plus gros déficit des records remontant aux années 1970, et se compare au déficit de 556 000 onces prévu par le conseil en mars.
L’indice Bloomberg Commodities a peu changé (baisse de 10,4 % depuis le début de l’année).
L’or au comptant a baissé de 1,6 % à 1 978 $ (en hausse de 8,4 %).
L’argent a glissé de 0,5 % à 23,85 $ (en hausse de 0,4 %).
Le brut WTI a récupéré 1,51 $, ou 2,2 %, à 71,55 $ (en baisse de 11 %).
L’essence a augmenté de 6,0 % (en hausse de 5 %) et le gaz naturel a bondi de 14,1 % à 2,59 $ (en baisse de 42 %).
Le cuivre a peu évolué (-2%).
Le blé a chuté de 4,7 % (en baisse de 23 %) et le maïs de 5,4 % (en baisse de 18 %).
Bitcoin a gagné 155 $, ou 0,5 %, cette semaine à 26 890 $ (en hausse de 62 %).
Sur la crise bancaire :
16 mai – Reuters :
« La Réserve fédérale dévoilera son plan pour renforcer les règles de capital pour les banques cet été et veillera à ce que les superviseurs contrôlent plus agressivement les prêteurs à la suite de plusieurs faillites bancaires récentes, a déclaré son haut responsable de la réglementation au Congrès… Le Vice-président de la Fed pour la supervision, Michael Barr a déclaré que l’agence « envisageait attentivement » des changements de règles pour les grandes banques régionales de plus de 100 milliards de dollars d’actifs. Il a déclaré qu’il prévoyait de présenter son plan de refonte des règles de capital et de liquidité de la Fed cet été, ce qui donnerait le coup d’envoi à un ambitieux processus de réécriture des règles pour les régulateurs bancaires. Cet effort pourrait inclure plusieurs règles plus strictes pour ces grandes banques, notamment en les obligeant à comptabiliser les pertes non réalisées dans leurs livres lors de l’examen des niveaux de capital. (HMM, HMM!!!)
17 mai – Reuters :
« UBS Group AG a été obligée d’acheter son rival Credit Suisse Group AG (CSGN.S) dans le cadre d’un accord dont il ne voulait pas. Une crise bancaire mondiale a aggravé les finances de ce dernier et incité les autorités à agir rapidement, a révélé un dossier réglementaire. UBS, dans un dossier déposé auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, a déclaré aux investisseurs qu’elle avait disposé de moins de quatre jours pour effectuer une diligence raisonnable compte tenu des « circonstances d’urgence ».
13 mai – Wall Street Journal (Frances Yoon) : « Deux mois après la faillite de Silicon Valley Bank, les déposants du prêteur aux îles Caïmans sont laissés pour compte. Les… déposants américains de la banque ont été protégés lorsque la Federal Deposit Insurance Corp. a pris le contrôle de SVB le 10 mars et a garanti tous leurs fonds… C’est une toute autre histoire pour les clients de la succursale de SVB aux îles Caïmans, qui a été exclue de la première… Ses déposants, qui comprennent plusieurs sociétés d’investissement chinoises, n’ont pas pu accéder à leurs fonds et sont dans l’incertitude depuis l’effondrement de SVB.
17 mai – Reuters (Matt Tracy) : « De nombreux prêteurs régionaux américains pourraient devoir envisager de vendre des prêts immobiliers commerciaux (CRE) avec une forte décote après avoir franchi les principaux seuils réglementaires d’exposition au secteur en difficulté, selon de nouvelles données et sources de marché . Les banques régionales, les plus grands prêteurs des marchés américains assiégés du CRE et de la construction, ont réduit leur exposition au secteur en resserrant les normes et en accordant moins de prêts, en particulier dans les semaines qui ont suivi l’effondrement de la Silicon Valley Bank, de la Signature Bank et de la First Republic Bank.