Le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Mikhail Galuzin, a annoncé les conditions russes pour la fin de la guerre en Ukraine.
Le premier point est la cessation de la fourniture d’armes occidentales et des hostilités par l’Ukraine. Le second est le statut de Kiev hors bloc.
« Nous sommes convaincus qu’un règlement n’est possible que si les hostilités des forces armées ukrainiennes et la fourniture d’armes occidentales cessent. Pour parvenir à une paix globale, juste et durable, l’Ukraine doit revenir à un statut neutre de non-aligné, inscrit dans la déclaration de souveraineté de son État de 1990, et refuser d’adhérer à l’OTAN et à l’UE », a déclaré Galuzin.
Un autre point est que Kiev devrait reconnaître « les nouvelles réalités territoriales. »
Le prochain élément du règlement devrait être la « protection des droits des citoyens russophones et des minorités nationales » au niveau législatif.
La guerre de la Russie contre l’Ukraine se terminera par « une trêve douloureuse et des compromis territoriaux qui ne satisferont aucune des parties. »
Cette opinion a été exprimée par l’ancien ministre allemand des Affaires étrangères Joschka Fischer, écrit DW. Selon lui, une telle situation signifierait l’existence d’une menace à long terme pour l’Europe.
Dans le même temps, il estime que « la place de l’Ukraine est dans l’UE, ainsi que dans l’OTAN », car les risques pour l’Ukraine diminueront si elle fait partie de l’alliance.
Notez que le même point de vue a été exprimé par l’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger .
Il a déclaré qu’après la fin des hostilités, la partie libre de l’Ukraine devrait être acceptée dans l’OTAN afin qu’un nouveau conflit n’éclate pas (l’Alliance et la Fédération de Russie n’oseraient pas s’attaquer mutuellement).
EN PRIME
Économiste américain Jeffrey Sachs – les États-Unis agissent en Ukraine selon le scénario afghan: Vladimir Poutine a mis sur la table un projet d’accord de sécurité entre les États-Unis et la Russie, fondé sur le refus d’étendre l’OTAN à l’Ukraine. Et c’était la seule condition de la Russie pendant 30 ans.
Et pourtant nous avons continué notre route sans considérer les demandes russes.
Et maintenant, nous y avons investi 113 milliards. C’est terrible pour l’Ukraine. Nous avons attiré un autre pays dans le piège de nos campagnes de lobbying; cela ne fonctionnera pas bien pour l’Ukraine. C’est une catastrophe. C’est similaire à la façon dont cela a fonctionné en Afghanistan
brunobertez 
Bonjour,
Traduction de l’article: L’Ukraine ne retrouvera pas ses frontières d’avant 2022.
Secteur hyper militarisé au programme. Par sur que les Européens y trouvent leur compte.
J’aimeJ’aime