Conflagration géopolitique en Afrique de l’Ouest : un dirigeant pro-occidental renversé au Niger et une guerre plus large en Afrique de l’Ouest se profile avec une invasion occidentale et une intervention de Wagner possibles.
Mon commentaire: il faut être fou ou pris dans un terrible engrenage pour aller à la guerre dans cette région , surtout quand on connait la configuration de l’immigration en France et les prises de position de l’Algérie en faveur du Niger.
EN PRIME
ATTENTION NATHALIE YAMB est engagée
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Les chefs militaires ouest-africains se sont réunis mercredi à Abuja, la capitale nigériane, pour discuter d’une éventuelle invasion du Niger par la CEDEAO soutenue par l’OTAN, mais ils ont souligné que ce scénario n’est censé être qu’un « dernier recours ».
Leur rhétorique mise à part, la réalité est que « l’Afrique de l’Ouest se prépare à une guerre régionale » entre la CEDEAO, soutenue par l’OTAN, et la fédération burkinabé-malienne de facto, officieusement soutenue par la Russie, qui a récemment déclaré qu’une invasion du Niger serait considérée comme un acte de guerre contre eux deux.
Aucun des intérêts nationaux objectifs du Nigéria n’est servi par l’invasion du Niger.
Au contraire, seuls les intérêts subjectifs de l’OTAN seraient mis en avant dans ce scénario, et en particulier ceux de la France. Cette grande puissance d’Europe occidentale lutte pour conserver son influence néocoloniale dans les pays qu’elle dirigeait. Le coup d’État militaire patriotique du Niger risque d’entraîner l’expulsion de la France de son dernier bastion régional après que le Mali et le Burkina Faso ont expulsé ses troupes de leur pays.
De plus, la France est largement dépendante de l’uranium nigérien pour alimenter ses centrales nucléaires qui produisent la majorité de son électricité.
Pris ensemble, ce membre majeur de l’OTAN a des raisons militaires, économiques et stratégiques d’intérêt personnel pour charger le Nigeria de diriger une invasion de la CEDEAO dans ce pays visant à réinstaller son dirigeant évincé sous prétexte de défendre la démocratie.
Voice of America, The Economist et l’Associated Press ont tous récemment affirmé que le Niger est désormais un épicentre mondial du terrorisme, ce qui n’est pas vrai, mais vise à induire le public en erreur en lui faisant croire que l’invasion potentiellement imminente de ce pays par le Nigéria est censée être dans le les intérêts du monde.
Ce récit de guerre de l’information demande à ceux qui tombent dans le piège de supposer que tout le monde a jusqu’à présent ignoré cette menace prétendument imminente pour eux tous, ce qui n’est pas rationnel à imaginer.
De plus, certains de ces médias MSM impliquent également que les manifestants pacifiques pro-démocratie deviendront soudainement tellement radicalisés par seulement une semaine de régime militaire et qu’ils se transformeront en masse en extrémistes violents, mais cela n’a pas non plus de sens.
Ces fausses affirmations ne sont qu’une opération psychologique.
Le public n’est pas correctement informé de la justification de la prise du pouvoir par la junte nigérienne. Ils ont déclaré que le régime précédent avait été supprimé en raison de son incapacité à améliorer les conditions économiques et de sécurité de leur pays.
De plus, on n’accorde pas assez d’attention aux mots de l’attachée de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre , selon lesquels « Nous n’avons vu aucun signe d’implication de la Russie ou de Wagner » ni à la confirmation par le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby , de son évaluation quelques jours plus tard.
Au lieu de cela, on fait croire aux gens que certains responsables militaires avides de pouvoir ont renversé l’une des icônes démocratiques du Sud avec le soutien de la Russie afin de répandre le terrorisme dans le monde. Cette impression fabriquée artificiellement induit les gens en erreur en leur faisant croire que l’invasion potentiellement imminente du Nigeria serait un service à la communauté internationale.
Bien que chacun ait le droit de penser ce qu’il veut des mérites de ce dernier changement de régime, il n’y a aucune raison plausible de le considérer comme une menace pour les intérêts nationaux objectifs du Nigeria.
Le Niger est déjà le troisième pays le plus pauvre du monde, mais le sort de sa population devrait encore s’aggraver en raison des sanctions de ce bloc, qui pourraient bientôt créer une crise socio-économique majeure avec de très graves implications humanitaires pour la région.
Cela semble cyniquement être le point, cependant, puisque le Nigeria pourrait exploiter les flux de réfugiés à grande échelle comme prétexte de sécurité nationale pour envahir le Niger, même si les sanctions paralysantes de la CEDEAO qu’Abuja lui-même dirige en seraient entièrement responsables.
brunobertez 
Bonjour M. Bertez
Tout ceci nous mène à penser qu’il serait désormais possible de tenter un comparatif entre E. Macron et Charles VI le Fol .
Et Charles VI pourrait alors remonter d’une place dans le classement de ceux qui gouvernèrent la France.
Malheureusement pour nous, si les régents de l’époque qui tentèrent d’empêcher la France de se défaire en mettant le Fol sous tutelle étaient, somme toute, français, ceux d »aujourd’hui sont étrangers et objectivement pas très bien disposés envers nous.
Cordialement
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