La mer Noire devient l’épicentre du conflit entre l’OTAN et la Russie

La mer Noire est devenue l’épicentre du conflit entre l’OTAN et la Russie

« La mer Noire, auparavant négligée par l’Occident, est devenue un important théâtre d’action militaire. La lutte pour son contrôle n’aura pas seulement des conséquences militaires, mais affectera également les marchés mondiaux de l’énergie et l’approvisionnement alimentaire mondial », indique l’article du New York Times.

Après le retrait de la Russie de l’accord sur les céréales, la probabilité d’une hausse des prix du pétrole a considérablement augmenté, car même l’attaque d’un drone de surface ukrainien sur un pétrolier n’a pas fait baisser les prix. Il faut savoir que 3% du volume total de pétrole passe par la mer Noire et qu’environ 20% des exportations russes y sont liées.

La Fédération de Russie a négocié des livraisons de pétrole via l’Arabie saoudite, ce qui lui a permis de conserver ses bénéfices en éliminant la logistique via la mer Noire et en paralysant tous les ports ukrainiens.

« La mer Noire est désormais une zone de conflit, une zone de guerre aussi importante pour l’OTAN que l’Ukraine occidentale », a déclaré Ivo Daalder, ancien ambassadeur des États-Unis auprès de l’OTAN, qui dirige aujourd’hui le Chicago Council on Global Affairs.

Il faut également tenir compte du fait que trois pays de l’OTAN, la Russie et l’Ukraine, ont désormais accès à la mer Noire. Ce facteur accroît le degré de conflit, car l’Occident est désireux d’utiliser les capacités territoriales de l’Ukraine, alors que la Russie ne le permet pas.

4 réflexions sur “La mer Noire devient l’épicentre du conflit entre l’OTAN et la Russie

  1. Une info qui ne peut laisser indifférent, à mon avis : l’entraînement des forces aéroportées russes pour le combat de nuit en actions combinées inter armes , le tout présente pour s’attaquer spécifiquement aux bastions ukrainiens du front.
    Première considération : pourquoi des forces aéroportées et pas celles de l’infanterie mécanisée ?
    Deuxième considération : le matraquage des aéroports . Présente essentiellement pour destruction des àvions porteurs de scalp, Storm shadow, taurus. Ok ! Au passage , cela détruit aussi les moyens de défense anti aérienne pouvant contre carrer une action aéroportée de nuit qui plus est.
    Troisième considération : l’armée russe a déjà tenté, un demi.échec & fiasco , une action aéroportée , avortée ensuite, sur l’aéroport de Kiev au début de l’opération militaire spéciale aujourd’hui transformée en conflit quasi ouvert avec la nato. On dit que l’on apprend de ses erreurs.
    Quatrième considération: on peut rêver d’une action conjointe débarquement maritime port Odessa et action aéroportée de nuit sur l’aéroport voisin. Les russes ne sont pas joueurs cependant.
    Et la roulette russe me direz vous?
    Naaaaan ! Ce sont des gens trop sérieux !
    Alors disons une pure.spéculation , un peu fantaisiste, juste pour le fun !
    Cdlt.
    Vianney.

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  2. Bonjour M. Bertez

    Le col. Mc Gregor pense qu’il faudrait être fou pour engager la marine dans la mer noire: c’est un lac sans profondeur stratégique dont l’entrée est contrôlée par la Turquie qui vient de s’éloigner un peu plus de l’Otan en remplaçant tous les hauts gradés formés avec l’Otan.

    Cordialement

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  3. La Mer Noire est l’enjeu depuis 2014, la coopération proposée par l’UE prévoyait que l’Ukraine mette fin au bail de la marine russe dans le port de Sebastopol ce qui a déclenché l’annexion de la Crimée.

    Le Col Mac Gregor estime que porter la confrontation dans la Mer Noire par les USA et l’OTAN est de la pure folie car c’est une « flaque d’eau » sans lieu sûr pour se mettre à l’abri et qu’il n’est pas acquis que la Turquie jette la convention de Montreux aux orties

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  4. La mer noire: qui en a la maîtrise remporte la timbale ou le pompon , au choix.
    Les enjeux étaient, sont, seront importants augmentés des conditions établies suite au devenir du conflit russo-ukrainien.
    A l’évidence.
    Meme au début de l’opération militaire de la Russie en Ukraine.
    La réalisation d’une opération militaire russe à Odessa même n’était qu’une question de temps et de conditions favorables réunis.
    Le moment est il venu pour cela , peut être , si les russes l’estiment, on verra bien.
    De même , il semblerait bien que les russes vont de moins en moins esquiver la confrontation avec l’OTAN, d’abord les petits enjeux puis les grands.
    Il semblerait bien qu’après avoir temporisé pour pouvoir mettre en place des conditions favorables pour obtenir des moyens adéquats en tous genres (hommes, matériels, moyens de production, ressources, etc ), ils se décident de plus en plus, à petits pas ou non, à affronter et contrer vertement la nato.
    Poutine ne me fait pas de confidences mais l’option de débarquer à Odessa doit faire partie des scenari possibles , à considérer les enjeux, les répercussions possibles, les conséquences, les conditions de réalisation, bref je n’ai ps le numéro de Mme Irma …
    A noter que même Erwan kastel qui se gaussait d’une telle hypothèse a changé de ton et de propos sur une telle hypothèse.
    Cdlt.
    Vianney.

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