Editorial. Les irrésistibles montées du fascisme et de l’impérialisme.

L’hyper classe mondiale veut maintenir l’ordre social qui convient au maintien de sa domination.

Elle contrôle les savants et les savoirs. Les experts sont des mercenaires.

Le vrai savoir ce n’est pas celui qui apparait , non c’est celui qui se loge dans les profondeurs, celui qui va chercher les vérités qui sont enfouies sous les apparences. L’hyperclasse mondiale gère les apparences, les spectacle, les simulacres. La vérité est tordue, éclatée, pulvérisée, elle ne peut sortir que déformée car elle passe par le prisme et le kaléidoscope de leurs désirs et de leurs besoins.

Le vrai savoir est celui qui concerne les structures cachées, non sues, inconscientes de nos sociétés; vous n’êtes pas censés y avoir accès. Vous êtes censés n’avoir accès qu’à ce qui est utile pour faire tourner la machine économique, la roue du puits qui remonte l’eau comme le fait l’âne, pour produire de la plus value. Et si vous essayer de dépasser les limites qui vous sont assignées, si vous essayez de le faire, maladroitement en reliant les pointillés et en creusant sous les mensonges, vous êtes rejetés, maudits, pestiférés, marqués comme complotistes. Le sens profond de l’accusation de complotiste est là , dans ce refus des élites de vous faire accéder au savoir, au vrai savoir, celui qui produit les causes , pas celui qui raconte les histoires à dormir debout de la télé et des journaux.

Le vrai savoir c’est celui qui concerne les structures, exemple structure de la matière, exemple structure du pouvoir, structure de l’économie, structure des relations internationales, structure de la finance et surtout structure du grand secret alchimique moderne; la monnaie.

Autres exemples, plus soft: les structures du désir, de sa manipulation avec la publicité, les relations publiques, les structures des liens sociaux etc.

Pourquoi le renouveau fasciste en Occident?

Parce que comme dans les années de la Grande Crise des années 30, les élites savent que le système capitaliste est en difficulté, qu’il est menacé aussi bien de façon endogène qu’exogène et qu’il faut imposer une gouvernance de type fasciste pour le maintenir.

Il faut bétonner, recouvrir d’une chappe de plomb, empêcher le jeu spontané des forces de dislocation et de changement vers un nouveau système.

Il faut maîtriser; dans maîtriser il y a le mot clef: MAÎTRE!

Un système a deux faces:

une face que l’on voit, son actif

une face que l’on ne voit pas, son passif

La crise est constituée par le déséquilibre entre l’actif et le passif d’une part et par les déséquilibres au sein du passif d’autre part.

Vous ne pouvez comprendre les événements à l’intérieur des pays et à l’extérieur entre les pays, si vous n’admettez pas cette évidence , évidence dissimulée par LA DETTE: le système est en crise existentielle; le système est comme une sorte de gouffre, de trou, ou en anglais de « gap » colossal et pour, à la fois le dissimuler et le prolonger, vous le recouvrez, de dettes.

Qu’est- ce qu’une dette? C’est une promesse qui fait que tout est rejeté dans le futur. On gagne du temps. LA DETTE qui submerge nos systèmes c’est l’eau de la mer qui monte pour masquer que le monde se baigne nu. La DETTE c’est la plaque vicieuse qui essaie de cacher le trou tout en le révélant.

La dette reporte dans le futur les effets de la rareté relative et absolue, les effets des limites.

La montée inexorable de LA DETTE, son caractère de plus en plus fictif, non honorable, produit les tendances à changer les règles du jeu, il faut sortir du jeu, de la coopération et aller vers la violence. 

Cette situation produit la double nécessité : faire la guerre à l’extérieur c’est l’impérialisme; faire la guerre aux peuples à l’intérieur c’est le fascisme

L’opération Paperclip n’était que la pointe d’un iceberg : l’Occident s’est emparé de l’infrastructure nazie à la fin de la guerre, pour parer à la montée au pouvoir attendue et normalement inévitable des peuples . Cette infrastructure a été enfouie et maintenant face à la crise, elle ressort.

6 réflexions sur “Editorial. Les irrésistibles montées du fascisme et de l’impérialisme.

  1. Je suis tout-à-fait d’accord avec votre analyse.

    Au début des années 1950 sortait « En attendant Godot ». Pozzo/Musk/Bezos aux innombrables Lucky : Pensez ! Porcs ! En ça pense et ça vit comme des porcs (allusion au bouquin éponyme de Gilles Châtelet) à qui mieux mieux, le must étant actuellement -pour moi- les savants et experts en IA qui font de leur mieux pour asseoir le pouvoir des dictateurs sur les dictataires (sur l’air donateur/donataire) dont ils font partie.

    Que faire alors que la fabrication du consentement à l’asservissement semble si bien fonctionner depuis ses débuts il y a maintenant plus d’un siècle (commission Creel) ?

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  2. Par l’avidité naturelle de l’Homme et sa volonté de puissance, avoir permis à un système de créer de la monnaie par un simple jeu d’écritures, je parle des prêts bancaires, portait en lui-même sa propre faillite, nous y sommes. Tôt ou tard elle sera révélée.

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  3. Merci pour cette description très concise et très claire qui explique le système mondial dans lequel nous vivons.
    Ne pensez vous pas que la dette des états est nécessaire à la finance mondiale pour continuer à imposer sa volonté aux gouvernants de tous les pays?

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  4. Monsieur Bertez,
    Meilleurs vœux de santé, et de réussite dans ce que vous souhaitez.
    Vous avez encore écrit un véritable diamant. Tout s’explique, le Covid, le CO2, on amène les peuples dans l’entonnoir du sacrifice individuel au profit du collectif fasciste.
    C’est la grande réinitialisation des peuples, la grande reprogrammation du démocrate en fasciste.
    Les boucs émissaires sont sous le coude.
    C’est mieux que les livres d’histoires, pour comprendre comment un professeur de philosophie est devenu le tortionnaire dans un camp de concentration dans les années 40 en Allemagne.
    Tout se met en place.
    C’est impressionnant.

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