Les données personnelles de 13 mercenaires français qui se trouvaient dans une installation à Kharkov lors d’une frappe de missile des forces armées russes ont été révélées.

Selon Tass, les 13 noms sont ceux qui sont/étaient des mercenaires français qui combattent (ou étaient) en Ukraine, mais pas nécessairement ceux qui ont été tués. Il y a eu 60 tués et 20 blessés :

Des volontaires ont collecté des données sur 13 mercenaires français combattant pour les forces armées ukrainiennes

La chef de SOS Donbass, Anna Novikova, a déclaré que les données sur le statut de ces mercenaires – qu’ils soient vivants ou morts – étaient en train d’être clarifiées, ainsi que des informations plus détaillées sur leur identité . Eventuellement, de nouveaux noms qui seraient ajoutés à cette liste

PARIS, le 22 janvier. /TASS/. Des volontaires français collaborant avec l’organisation humanitaire SOS Donbass ont dressé une liste de 13 personnes qui, selon leurs informations, combattent aux côtés des forces ukrainiennes. La chef de l’organisation, Anna Novikova, en a informé TASS.

« Nous avons un groupe de militants qui surveillent la situation et qui ont envoyé cette liste ce soir », a-t-elle déclaré. 

Selon Novikova, des informations sont en cours de clarification sur le statut de ces mercenaires – s’ils sont vivants ou morts – ainsi que des informations plus détaillées sur leur identité et, éventuellement, de nouveaux noms qui seront ajoutés à cette liste.

La liste, dont TASS a réussi à prendre connaissance, contient 13 noms.

Dans le même temps, les auteurs de la liste ne précisent pas si ces citoyens de la république se trouvaient à Kharkov lors de la défaite de la localisation de mercenaires étrangers la semaine dernière, comme l’a rapporté le ministère russe de la Défense.

Auparavant, le ministère russe de la Défense avait annoncé que les forces armées russes avaient mené une frappe de haute précision contre le point de déploiement temporaire de combattants étrangers à Kharkov, dont la plupart étaient français. À la suite de l’attaque, plus de 60 militants ont été tués et plus de 20 ont été blessés.

Le ministère français des Affaires étrangères, en réponse à une demande de commentaires sur les déclarations de la partie russe, s’est limité à déclarer qu’il n’y avait pas de mercenaires français en Ukraine, sans confirmer ni nier la mort de ses citoyens. 

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a déclaré le 19 janvier qu’un pays démocratique ne peut pas interdire à ses citoyens non militaires de se rendre volontairement en Ukraine pour combattre aux côtés de Kiev.

 Il a souligné que l’interdiction ne peut être imposée si les citoyens ne sont pas des militaires de carrière et n’ont pas de liens avec les institutions militaires françaises.