L’engagement de la Russie avec l’Occident, principalement avec l’Europe, qui dure depuis 300 ans, est terminé. L’avenir du pays se situe désormais à l’Est, en Sibérie et en Asie.
L’engagement de la Russie avec l’Occident, principalement avec l’Europe, qui dure depuis 300 ans, est terminé.
L’avenir du pays se situe désormais à l’Est, en Sibérie et en Asie.
À cheval sur les deux continents, la nation eurasiatique la plus grande et la plus importante a la chance de pouvoir « quitter » l’Occident en déclin et simultanément se connecter à l’Est en plein essor.
C’est sa chance géopolitique.
En fait, la Russie a été chassée par le premier et accueillie par le second. C’est un éminent penseur russe qui raconte cette histoire. « Un voyage européen de plus de 300 ans a beaucoup apporté, mais il y a longtemps – il y a un siècle en réalité – et il a épuisé son utilité…
Au cours de ces trois siècles, nous avons à moitié oublié les racines orientales de notre État et de notre peuple. Les Mongols ont pillé, mais ils ont également favorisé le développement. Enfin, en opposition et en coopération avec eux, nous avons appris de nombreux éléments de leur statut d’État, ce qui nous a permis de construire un État centralisé puissant et une pensée continentale.
De l’empire de Gengis Khan, nous semblons également avoir hérité de notre ouverture culturelle, nationale et religieuse. Les Mongols n’ont pas imposé leur culture ou leurs croyances… « Le développement de la Sibérie a fait de l’ancienne Rus’, le royaume russe, une Grande Russie… La Sibérie a puissamment renforcé le meilleur du caractère russe – l’ouverture culturelle et nationale, plus la volonté, la liberté russe. , et un immense courage.
La Sibérie était gouvernée par des personnes de dizaines de nationalités, étroitement liées à la population locale. Et bien sûr, il y avait le collectivisme : sans assistance mutuelle, il était impossible de survivre et de vaincre l’espace et les éléments. C’est ainsi qu’est né le Sibérien – une concentration du meilleur de l’homme russe – Russes russes, Tatars russes, Bouriates russes, Iakoutes russes, Tchétchènes russes…
« Nous repoussons maintenant ce que nous espérons être le dernier assaut de l’Occident en déclin. , qui, après avoir subi une défaite stratégique dans les domaines ukrainiens, tente de revenir en arrière. Nous devons gagner cette bataille… la lutte avec l’Occident ne doit pas nous détourner des tâches créatives les plus importantes. Et parmi eux – le nouveau développement et l’essor de tout l’est du pays… mettre en œuvre vigoureusement un nouveau tournant sibérien de toute la Russie, déplaçant le centre de son développement spirituel, humain et économique vers l’est…
« Sun Tzu, Confucius, Kautilya ( ou Vishnugupta), Rabindranath Tagore, Ferdowsi, le roi Darius, Tamerlan, al-Khozremi (le fondateur de l’algèbre), Abu Ali ibn Sina (Avicenne – le fondateur de la science médicale) ou Fatima al-Fihri – la fondatrice de la première université au monde – devrait être aussi familier à un Russe instruit qu’Alexandre le Grand, Galilée, Dante, Machiavel ou Goethe.
Nous devons comprendre l’essence non seulement du christianisme orthodoxe, mais aussi de l’islam et du bouddhisme. Toutes ces religions et mouvements spirituels sont déjà présents dans notre mémoire spirituelle. Il suffit de les préserver et de les développer. »
https:// rt.com/russia/592244-karaganov-russia-abandon-europe/…
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Tout ceci est juste et fondé et la Russie a effectivement de magnifiques et exaltantes perspectives sur ses marches du Grand Est et du Grand Nord.
Cependant, envers l’Europe, cet article fait l’économie de l’expression d’un dépit qui n’est vraisemblablement pas absent. Et surtout il faudra tout de même bien faire au moins une petite place à tous les russophiles et russophones de France et d’ailleurs qui portent la Russie et le peuple russe dans leur coeur.
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Merci pour ce bel article
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