Le grand échec de la financiarisation se donne à voir dans les prix élevés des actifs financiers c’est à dire par leur rendement interne trop bas.

Le marché boursier c’est le marché de la quasi monnaie, du near money, du money like.

Ces bestioles qui proviennent de la transformation de la monnaie qui ne rapporte rien en ses avatars qui eux rapportent.

On utilise de la monnaie qui ne rapporte rien pour acquérir des actifs financiers qui,eux, rapportent.

La masse de monnaie est à la recherche de sa rémunération et dans ce mouvement, elle va sur les quasi monnaies et money like, ce que faisant, elle fait baisser les rémunérations sur ces avatars. La concurrence de détenteurs de monnaie entre eux pour obtenir un rendement fait baisser le rendement disponible sur l’ensemble du marché.

La baisse de la rémunération de ces avatars ce n’est rien d’autre que le symétrique, l’image inversée de leur prix trop élevé, de leur surévaluation : quelque chose qui ne rapporte plus assez est quelque chose qui est devenu trop cher.

Surévaluation d’un coté et baisse continue du rendement sont un seul et même phénomène ; au lieu de parler de renchérissement des prix des actifs financiers ont devrait parler de la baisse de leur rendement mais bien sur cela ne serait pas très marketing!

L’alchimie boursière consiste à faire passer ce qui est très négatif, la baisse continue du rendement et de l’attrait des actifs financiers en tant que valeurs d’usage pour quelque chose de positif . Les acquereurs sont cocus mais contents car ils espèrent qu’il y aura des plus cons qu’eux derrière , c’est à dire qu’ils espèrent qu’il y aura encore plus de détenteurs de cash qui voudront le mettre comme on dit au travail.

La financiarisation c’est cela, c’est la possibilité de créer un ensemble unifié, fluide, communicant entre la monnaie et les actifs financiers de telle sorte que quand on crée de la monnaie, elle fait baisser les rémunérations exigée par les acquéreurs d’actifs financiers et qu’ainsi on espère qu’ils investiront plus qu’ils ne l’auraient fait spontanément.

La financiarisation a consisté à essayer doper l’investissement en abaissant la rentabilité, le rendement exigé par les détenteurs de capitaux monétaires; mais elle a échoué car au lieu de doper le vrai investissement, la financiarisation a crée un cercle vicieux ou les rendement baissant et les prix montants sans , les gens se sont dit cela va toujours monter donc achetons toujours et encore plus d’actifs financier; l’argent n’est pas allé là ou les sponsors de la financiarisation le voulaient.

La plus value Ponzi a de plus en plus compensé la chute du rendement interne des placements.

La financiarisation est allé alimenter le Ponzi dont on voit le résultat chiffré ci dessous!

L’« indicateur Buffett » – le rapport entre la valeur marchande de l’ensemble du marché boursier et le PIB – se situait historiquement en moyenne autour de 65 %.

Le ratio a culminé à 88,3 avant le krach de 1929.

Au sommet de la bulle dot com le ratio était de 136,9 %.

Actuellement, le ratio est de 185 %.

AUTRE APPROCHE

Ratio Shiller du Multiple cours bénéfice- PE :

Années folles Août 1929 : 31,48

Février 2024 : 33,84

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