Editorial. Les actions et propos de Trump ont une dimension punitive, mais pas que ….Tout ce que fait et dit Trump est surdéterminé à la fois objectivement et subjectivement.

La réélection de Trump est le changement de régime le plus important provoqué par la guerre en Ukraine. Dimanche, des élections auront lieu en Allemagne. Après trois ans de contraction de l’économie allemande, elles conduiront à un nouveau changement de régime. De nombreux autres changements sont encore à venir.

Tout ce que fait et dit trump est surdéterminé a la fois objectivement et subjectivement.

Objectivement, Trump est l’instrument de la capitulation américaine. Il reconnait ce que les neo cons et les démocrates ne veulent pas admettre à savoir que la chimère du maintien de l’Hegemon global, de la politique de domination tous azimuts, est morte.

Elle est morte faute d’aliments et de moyens les Etats Unis étaient surexposés, sur déployés, . les Etats Unis sont au bout du rouleau du capitalisme financier, ils en ont épuisés les facilités.

Noyés sous les dettes , les promesses sociales intenables, réellement insolvables, et incapables réduire leurs dépenses , les Eats Unis prennent objectivement acte de l’échec. Ils tournent la page.

Le « capitalisme américains à tout faire » est au bout de sa trajectoire: il s’est prolongé par la globalisation par l’idéologie mondialiste, par les dettes et le drainage des ressources mondiales et cela l’a affaibli, rend fragile, vulnérable au lieu de renforcer .

Il ne peut continuer dans cette voie, mieux vaut se concentrer sur ses points forts , sur ses atouts et laisser tomber le reste, tout le reste.

Trump est un pur produit de la crise existentielle du capitalisme financiarisé, et ce qu’il fait est conforme à ce que l’on fait dans les entreprises bien gérées, on se coupe un bras pour redevenir plus fort, il élague, il se remuscle sur l’essentiel ; là ou il a des avantages comparatifs.

Subjectivement , le moteur de Trump c’est la haine, le désir forcené de revanche, la volonté de punir. Volonté de punir tous ceux à l’intérieur et a l’extérieur se sont moqués de lui, l’ont humilié, trainé plus bas que terre comme jamais cela ne s’est en politique.

Trump a été traité de façon indigne, aucune règle n’a été respectée et lui il n’en respectera aucune. Oeil pour oeil , dent pour dent. Et la vengeance sera d’autant plus terrible que Trump a une haute idée de lui meme. Les blessures ont été profondes et elles sont encore fraiches .

Ce que beaucoup de gens y compris les politiciend n’ont pas prévu c’est , c’est que la vengeance et donc les punitions deviendraient des accélérateurs de processus.

Les démocrates, les néo cons, les médias, les institutions, les européens tout ce beau monde a vécu dans l’imaginaire des récits construits par les détenteurs du pouvoir avant Trump, ils n’ont pas compris que c’etait completement faux, bidon, que c’était un imaginaire bullaire et la chute a été sevère, sans parachute. Les ennemis de Trump eux aussi se surestiment .

Au lieu d’être capables d’analyser clairement la situation ils essaient de maintenir la ligne de leurs mensonges antérieurs, ils sont incapable de se placer sur une nouvelle trajectoire. La réalité leur fait mal donc ils la fuient ils se réfugient dans les contes pour enfants!

Mark Ames @MarkAmesExiled – 

15:30 UTC · 18 févr. 2025

L’ensemble des médias et de l’establishment politique américains et européens se répètent et nous répètent à l’envi que Trump « se fait avoir par Poutine » à propos de l’Ukraine. Car ils ne peuvent pas se permettre d’envisager l’autre possibilité : que l’équipe Trump punisse délibérément l’Ukraine et l’Europe .

Je ne sais pas vraiment qui prétend encore que Trump est « manipulé par Poutine ». Ce jeu n’est-il pas terminé ? Mais je suis sûr de la partie « punition délibérée ».

Pourquoi Trump voudrait-il punir l’Ukraine et l’Europe ? Parce qu’ils ont aidé les démocrates et l’État profond à saboter sa première présidence.

L’article de Scott Ritter sur la Conférence de Munich sur la sécurité explique bien ce point :

Another brilliant analysis by Scott Ritter.

Important. Un long article de Scott Ritter: « Comprendre Trump est un exercice futile pour ceux qui choisissent encore de voir le monde à travers le prisme de ce qui passe pour la normalité.»

La victoire de Trump à l’élection présidentielle de 2016 a provoqué une onde de choc au sein de l’establishment, cet establishment a passé les quatre années suivantes à saper la politique de Trump de l’intérieur et de l’extérieur.

Et les quatre années suivantes, sous les auspices de Joe Biden, l’establishment a utilisé tous les outils à sa disposition (y compris des poursuites à motivation politique sur plusieurs fronts et, peut-être, des assassinats), pour empêcher une résurrection de Trump….

À Munich, nous voyons l’adaptation classique de la boucle OODA par Trump pour détruire ses ennemis de l’OTAN et de l’UE.

À ce stade, certains pourraient se demander : « Attendez une minute. Comment l’OTAN et l’UE sont-elles devenues l’ennemi de Donald Trump ? »

La réponse est assez claire : parce qu’ils sont une extension des élites de l’establishment auxquelles Trump a déclaré la guerre en Amérique aujourd’hui.

Ce sont les élites européennes qui ont conspiré contre Trump durant son premier mandat , qui ont regretté l’ancien président Barack Obama tout en retardant la mise en œuvre des réformes imposées par Trump dans l’espoir que le cycle électoral américain évincerait Trump de la scène politique américaine.

Ce sont les mêmes personnes et institutions qui ont redoublé d’efforts pour favoriser la guerre se laissant aspirer dans un piège ukrainien conçu pour détruire la Russie au profit exclusif de l’Amérique, détruisant ainsi l’Europe dans le processus.

Les Européens, se sont montrés serviteurs complaisants, trop aveuglés par leur volonté de servir pour voir qu’ils étaient autant des agneaux sacrificiels que l’était l’Ukraine.

Alors même qu’il semblait que Trump allait sortir victorieux, ce sont les Européens – au sein de l’OTAN et de l’UE – qui ont conspiré avec l’administration Biden pour mener des politiques anti-Trump dans l’espoir de pouvoir, une fois de plus, surmonter quatre années de Trumpisme pendant que l’establishment américain saperait Trump de l’intérieur.

Mais Trump avait retenu la leçon.

La Révolution a commencé dès le premier jour.

Il a détruit l’establishment sur lequel l’Europe comptait pour contenir Trump.

Le patron de Meta, Mark Zuckerberg. a été plus intelligent: quand a vu que Trump était là et qu’il allait mettre ses projets à execution il est allé a Canossa, il a stoppé la censure, et les algos favorables aux ennemis de Trump. Bien lui en pris, car depuis sa firme ne cesse de pulvériser les records en Bourse.

Une réflexion sur “Editorial. Les actions et propos de Trump ont une dimension punitive, mais pas que ….Tout ce que fait et dit Trump est surdéterminé à la fois objectivement et subjectivement.

  1. Il faut s’intéresser à la psychologie de ces égos surdimensionnés et tordus.

    La haine de Macron pour Poutine et son souhait à peine voilé d’en découdre avec La Russie trouve peut-être sa source dans l’aversion du dirigeant russe au transgenrisme et au wokisme….

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