Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré mercredi que l’Ukraine pourrait signer un accord économique la semaine prochaine… »Nous avons transmis un document finalisé pour le partenariat économique (qui) est actuellement examiné par les Ukrainiens, et nous espérons aller à des discussions complètes et peut-être même obtenir des signatures la semaine prochaine« , a déclaré Bessent.

Vladimir Zelenski a reconnu l’arrivée de l’accord (traduction automatique) :

Le président Volodymyr Zelensky a déclaré que les États-Unis avaient proposé à l’Ukraine une nouvelle version de l’accord sur les minéraux. Lors de la conférence de presse, il a souligné que la question des centrales nucléaires ukrainiennes n’en figurait pas.

« Il s’agit d’un accord global et important pour la partie américaine, compte tenu des mesures prises précédemment. Un accord-cadre, vous vous en souvenez, et après cet accord-cadre, l’accord complet est élaboré. Maintenant, la partie américaine nous a proposé un accord important et immédiat , c’est sa vision », a déclaré Zelensky.

L’accord, voir ci-dessous, est tout sauf une « offre ».

Le nouveau « grand accord immédiat »est catastrophique pour l’Ukraine mais aussi pour les Européens et les Britanniques qui voulaient leur part du butin.

Comme l’a écrit ZN.UA, ci dessous, nous parlons de tous les minéraux présents dans toute l’Ukraine, y compris ceux qui ne sont pas exploités. 

Les États-Unis veulent un contrôle indéfini sur tout le sous-sol ukrainien sans garanties de sécurité – député

« La nouvelle version de l’accord sur les minéraux entre l’Ukraine et les États-Unis, dans lequel, comme l’a rapporté ZN.UA, la partie américaine veut désormais contrôler non seulement l’extraction des métaux des terres rares, mais tous les minéraux de l’Ukraine et l’infrastructure associée à leur extraction, prévoit un contrôle américain indéfini sur les ressources ukrainiennes et un droit de veto des Américains sur leur extraction par l’Ukraine.

Dans le même temps, les États-Unis n’offrent aucune garantie de sécurité en échange, et un tel monopole devrait être un « paiement » pour l’aide américaine déjà fournie à l’Ukraine, a déclaré le député ukrainien Yaroslav Zheleznyak.

« J’ai reçu ce document hier de la part de nos représentants gouvernementaux. Je dois dire d’emblée qu’il ne s’agit pas du document final. J’espère que la partie ukrainienne exigera et obtiendra des modifications significatives. Mais le texte que j’ai vu était tout simplement HORRIBLE. 18 chapitres… Il ne s’agit plus d’un mémorandum d’intention cadre (ce qui était le cas avant la réunion scandaleuse dans le Bureau ovale). Il s’agit d’un accord très important et très clair. Et il ne va pas dans notre sens », a-t-il écrit dans son Telegram.

Selon Zheleznyak, l’accord prévoit :

• Le Fonds sera géré par cinq personnes, dont trois seront américaines et disposeront d’un droit de veto total ;
• Nous parlons de tous les minéraux , y compris la production de pétrole, de gaz et de gisements non exploités dans toute l’Ukraine ;
• Cela concerne l’exploitation minière par des entreprises publiques et privées ;
• L’argent du Fonds sera immédiatement converti en monnaie et transféré à l’étranger . Si soudainement, pour une raison quelconque, quelque chose n’arrive pas du côté ukrainien, l’Ukraine paie un supplément ;
• Contribution des États-Unis – aide déjà fournie depuis 2022 (Selon l’Institut de Kiel, l’aide américaine à l’Ukraine en 2022-2024 est estimée à 119,7 milliards de dollars)
• Les États-Unis peuvent tirer profit de leur décision. Dans le même temps, ils recevront d’abord des « royalties » du Fonds (et ensuite de l’Ukraine) +4%.
• L’accord sera valable indéfiniment.
• Les modifications de l’accord ou sa résiliation ne sont possibles qu’avec l’autorisation des États-Unis ;
• Les États-Unis disposent de droits prioritaires sur tous les nouveaux projets d’infrastructure et d’un droit de veto sur la vente de ressources à d’autres pays :
• Aucune trace de garanties de sécurité de la part des États-Unis.

Le député a ajouté qu’il ne s’agissait là que des points principaux et qu’il y avait beaucoup de texte juridique sur 60 pages dans ce contexte.

« Cela peut et doit être changé. » « Sinon, je ne peux pas imaginer comment cela pourrait être ratifié par le Parlement », a ajouté Zheleznyak.

Plus tard, Zheleznyak a ajouté qu’il ne s’agissait que d’un projet et que, selon lui, il y aurait d’autres négociations et modifications du texte.

« Je ne fais pas vraiment confiance à l’OP ou au CMU, mais je suis convaincu à 110 % que le texte ne sera certainement pas approuvé sous cette forme. » Ils exigeront que le texte soit modifié. « Et il y a aussi le processus de ratification », a-t-il écrit, ajoutant que les États-Unis ont soulevé ces exigences après la querelle entre Zelensky et Trump à la Maison Blanche, et de plus, le texte lui-même est déjà un accord élaboré, contrairement au mémorandum précédent.

La nouvelle version de l’accord sur les minéraux entre l’Ukraine et les États-Unis, selon laquelle, comme le rapporte ZN.UA, les États-Unis souhaitent désormais contrôler non seulement l’extraction des terres rares, mais aussi tous les minéraux ukrainiens et les infrastructures associées, prévoit un contrôle américain illimité sur les ressources ukrainiennes et un droit de veto américain sur leur extraction par l’Ukraine.

Dans le même temps, les États-Unis n’offrent aucune garantie de sécurité, et un tel monopole devrait constituer une contrepartie à l’aide américaine déjà fournie à l’Ukraine.

« J’ai reçu ce document de nos responsables hier. Ce n’est pas le document final. J’espère que la partie ukrainienne exigera et obtiendra des modifications significatives. Mais le texte que j’ai vu est une véritable horreur. Les 18 sections… il ne s’agit plus d’un mémorandum d’intention cadre (qui existait avant la réunion scandaleuse dans le Bureau ovale). C’est un accord très important et très clair. Et il ne va pas dans notre sens », a-t-il écrit dans son Telegram.

Cet « accord » est évidemment une pure extorsion. Il lierait l’Ukraine indéfiniment. Il découragerait également tout investissement en Ukraine.