Les investisseurs étrangers sont très enthousiastes quant aux perspectives américaines.
1) Les taux d’intérêt américains à 10 ans augmentent pendant les heures de négociation à New York et baissent en dehors de ces heures (voir le premier graphique ci-dessous). En résumé, cela montre que les investisseurs nationaux sont vendeurs de dette publique américaine et les investisseurs étrangers acheteurs. Sans surprise, les étrangers apprécient les rendements plus élevés qu’ils obtiennent aux États-Unis, y compris sur le marché du crédit privé.
2) Alors que les étrangers vendaient des actifs américains en avril après la Libération, ils sont revenus en tant qu’acheteurs importants d’actifs américains en mai et juin (voir le deuxième graphique).
Autrement dit, la vente d’actifs américains n’a eu lieu qu’en avril.
En fin de compte, les États-Unis sont l’économie la plus dynamique du monde et offrent certaines des opportunités d’investissement les plus attrayantes, et les deux graphiques ci-dessous montrent que les investisseurs étrangers sont d’accord.
brunobertez 
En résumé, cela montre que les investisseurs nationaux sont vendeurs de dette publique américaine et les investisseurs étrangers acheteurs.
ça me semble une conclusion bien hâtive.
Pour ma part quand un marché se comporte ainsi cela peut surtout traduire une forme de manipulation.
En l’occurrence il s’agirait de manipuler les taux à la baisse lorsque c’est le plus facile de le faire ( quand les volumes sont réduits).
Les étrangers et notamment ceux qui traitent des gros volumes négocient pendant les heures d’ouverture du marché américain, lorsque celui-ci est liquide. C’est un sophisme simplificateur de penser le contraire.
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