Editorial. Modeste proposition à LE CORNU . La seule solution à la crise systémique: l’euthanasie d’une fraction significative du stock de droits à jouir et l’augmentation des devoirs de produire.

Modeste proposition à LE CORNU: créer une caisse d’amortissement de la dette par prélevement sur le stock de Capital Français, surtout ne pas augmenter les taxations car elles vont aggraver tous nos problèmes.

La crise mondiale est une crise de suraccumulation, on a émis trop de droits, fait beaucoup trop de promesses qu’on ne peut tenir faute de croissance et en raison d’un surproduit insuffisant.

Ces promesses comprennent en grande partie le capital sous ses diverses formes , l’économique, le financier, culturel, le social, societal etc. Etre la maitresse entretenue d’un homme riche c’est disposer d’un capital…

Un capital je le rappelle est tout ce qui donne droit à jouir sans produire. Un capital peut aussi être symbolique ne l’oubliez pas, surtout à notre époque ou par exemple les minorités se sont vues octroyer un capital symbolique et des avantages sans produire; prélevés bien sur, sur ceux qui produisent.

Un capital c’est cela , c’est une relation sociale. C’est un droit et si vous comprenez cela vous comprenez que les retraites sont dans tous les cas, même en répartition, un capital.

Etre un intellectuel est un capital vous avez le droit de percevoir ce que d’autres produisent bien au delà de votre apport à la société. Mbappe jouit d’un capital symbolique qui excède sa contribution à la société.

Un diplome est un capital; l’appartenance à la fonction publique protégée est un capital; le fait d être un migrant est un capital puisqu’il donne le droit de vivre sans produire. Etre copain de Macron c’est un capital.

Je pense que vous avez compris; ainsi par exemple les 30 000 zozos de l’administration de l’UE disposent d’un capital considérable de l’ordre de la centaine de milliards que les productifs doivent payer, Je suis gentil je ne tiens pas compte du pouvoir de nuisance et de destruction de richesse de ces 30 000 zozos.

Tout ce qui est distribué sans contrepartie productive ressort de la catégorie de capital. Et celui qui jouit sans produire pille ceux qui produisent. Le Mort pille le Vif. Ce n’est ni moral ni subjectif, c’est objectif , descriptif, c’est le système .

La dette n’est qu’une forme de capital comme une autre.

Je pense que maintenant c’est assimilé.

Avant on détruisait le capital accumulé dans les dettes par les Jubilés. Et détruire la dette soit par la répudiation comme sont en train de l’organiser les USA ou par l’euthanasie ou par l’inflation c’est la même chose, c’est un processus rééquilibrant du système. Cela augmente le ratio de ceux qui produisent par rapport à ceux qui jouissent.

La France est un vieux pays, vieillissant et fatigué qui a émis encore plus de promesses que les autres, il faut les détruire. On a eu beau piller les colonies, puis les travailleurs manuels, puis les pays en développement, puis les Chinois et les Vietnamiens cela ne suffit plus; nous butons nous sommes dans l’impasse, notre système ne peut plus se reproduire!

Le problème français est l’excès de capital, l’excès de droits à prélever sans produire et l’insuffisance de profit/surproduit pour le rentabiliser normalement. Il faut oser le dire et en tirer les conclusions; il faut moratorier, euthanasier une partie du capital lui ôter le droit à prélever.

C’est au niveau du stock de capital accumulé qu’il faut agir pas au niveau du flot de revenus qu’il procure.

Le taxer est une imbécillité sans nom. Il faut agir au niveau du stock et en neutraliser une partie . Il faut en confisquer une partie et l’affecter comptablement à un fonds d’amortissement de la dette par exemple, surtout pas le dépenser .

Pourquoi? Parce que taxer le capital laisse intact son besoin de profit et même l’augmente! Compte tenu du fait que ce sont les capitalistes au sens large qui détiennent le pouvoir politique et économique, si vous taxer soit ils reportent leurs taxes sur ceux qui travaillent , soit ils partent à l’etranger ou encore ils trouvent des paradis domestiques.

La seule chose qui peut améliorer le système et le prolonger c’est l’amputation pure et simple de tous ces droits excessifs, la confiscation ou la destruction, mais il ne faut surtout pas les affecter à la dépense.

Tout le reste ne fait qu’aggraver la situation.

Il faut réduire la masse de droits et complémentairement augmenter la masse de devoirs c’est à dire le besoin de produire.

Si on veut faire quelque chose d’intelligent il faut non pas taxer le capital et les riches car ils le reporteront sur le peuple, non il faut réduire le besoin de profit dans le système et soit détruire soit confisquer une partie significative du capital disons 1/5e!

Le fond du problème est là et il se résume philosophiquement par ceci:

En France, le Mort tue le Vif ce qui empêche le Futur d’advenir.

4 réflexions sur “Editorial. Modeste proposition à LE CORNU . La seule solution à la crise systémique: l’euthanasie d’une fraction significative du stock de droits à jouir et l’augmentation des devoirs de produire.

  1. La proposition de solution, présentée comme une purge nécessaire, est en réalité une option radicale, socialement brutale et politiquement irréaliste, qui reflète une vision du monde où la survie économique justifierait la remise en cause violente des contrats sociaux et des droits acquis. C’est moins une analyse économique qu’un manifeste idéologique appelant à une révolution conservatrice de l’économie.

    J’aime

    1. Votre capacité de compréhension d’un texte et votre capacité à l’analyser me semblent pouvoir progresser pour peu que vous me lisiez lentement, posément, avec l’aide s’il le faut de recherches complémentaires.
      Enoncer en résumé que: le Mort tuait le Vif et empêchait au Futur d’advenir ne me semble pas conservateur.

      J’aime

      1. Votre réponse soulève un point intéressant sur la dimension conservatrice ou non de la proposition. Je reconnais que l’expression « le Mort tue le Vif » peut effectivement sembler radicale, voire révolutionnaire dans sa formulation, puisqu’elle appelle à une rupture avec l’ordre établi des droits accumulés.

        Toutefois, mon commentaire visait moins à qualifier politiquement votre analyse qu’à en interroger les implications sociales. Une proposition qui prône une réduction massive et coercitive des capitaux — y compris sous forme de droits sociaux, symboliques ou contractuels — peut être perçue comme structurellement conservatrice dans la mesure où elle priorise la préservation du système économique par une purge violente plutôt que par une transformation sociale inclusive.

        Votre réflexion est stimulante et mérite d’être lue avec attention, comme vous le suggérez. Mais on peut aussi s’interroger : une euthanasie de droits — qu’ils soient financiers, symboliques ou sociaux — ne risque-t-elle pas d’accentuer les fractures plutôt que de préparer un « futur » viable et juste ?

        J’aime

  2. La proposition de solution, présentée comme une purge nécessaire, est en réalité une option radicale, socialement brutale et politiquement irréaliste, qui reflète une vision du monde où la survie économique justifierait la remise en cause violente des contrats sociaux et des droits acquis. C’est moins une analyse économique qu’un manifeste idéologique appelant à une révolution conservatrice de l’économie.

    Amen !

    J’aime

Répondre à RV Annuler la réponse.