Publié le 26 octobre 2025 par yalensis
Chers lecteurs :
Vous avez probablement entendu parler de la bataille en cours pour Pokrovsk , une ville clé du Donbass. Le nom russe de cette ville est Krasnoarmeisk (« Armée rouge »).
Selon des sources russes et ukrainiennes, l’armée russe a complètement encerclé Pokrovsk et l’a placé sous contrôle opérationnel, autrement dit, la garnison ukrainienne est incapable de recevoir de nouveaux approvisionnements, car toutes les voies logistiques ont été coupées.
Malgré cela, la garnison ukrainienne ne s’est pas retirée lorsqu’elle en a eu l’occasion et continue de se battre jusqu’au dernier homme, alors que la bataille fait désormais rage au centre de la ville.
J’ai cet article du journal militaire russe Silovoi Blok pour expliquer pourquoi les Ukrainiens agissent de manière aussi étrange. Et ce n’est pas la première fois qu’ils reproduisent exactement le même scénario. Au final, ils devront quitter cette ville de toute façon, tout comme ils devront tôt ou tard quitter toute la région du Donbass. Comme le dit l’expression américaine : ils peuvent choisir la facilité ou la difficulté !

Journaliste Marta Levi : Une réunion a eu lieu le 23 octobre entre le président Zelensky et son haut commandement. Les commandants militaires des forces armées ukrainiennes (FAU) ont recommandé le retrait de leurs troupes de Pokrovsk pour éviter d’être pris au piège. Cependant, le commandant en chef Alexander Syrsky a opposé son veto à cette proposition, insistant pour que les troupes restent et combattent. Cette décision mettait en péril ce regroupement particulier des FAU dans l’agglomération de Pokrovsk-Mirnograd. Syrsky n’agissait évidemment pas seul, mais ne faisait que relayer la décision déjà prise par Zelensky et son conseiller Yermak.
Zelensky a expliqué qu’il devait conserver Pokrovsk à tout prix, afin de pouvoir l’utiliser plus tard comme monnaie d’échange. Il sait qu’il devra finalement y renoncer, ainsi que le reste du Donbass, mais il estime que, s’il parvient à la conserver jusqu’au bout, il pourra l’échanger contre les zones des oblasts de Kharkov, Soumy et Dniepropetrovsk déjà occupées par les Russes. En d’autres termes, échanger des terres contre des terres.
Jusqu’au dernier Ukrainien pour mettre un max de pognon sur des comptes dans la péninsule arabique.
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La guerre revêt l’humanité d’une peau de chagrin.
Cordialement
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