Plus que jamais , et j’y insiste, le monde ne peut être compris que si on le considère de façon holiste; Il n’y a de vérité que du TOUT.
Et comme disait Bourdieu et tous les philosophes dits du soupçon; il n’y a de vérité que du caché, de l’enfoui, du non-conscient: ce que l’on voit en surface c’est ce qui transparait après être passé par les prismes, les lamelles, les résistances, les moulinettes déformantes des intérêts particuliers, des désirs, des hubris et des agendas de propagande. La vérité doit franchir le sur-moi répressif social.
Ce qui transparait, c’est ce qui est acceptable socialement et s’inscrit dans le cadre qui permet la reproduction du système.
Au passage je vous rappelle que la reproduction du système se fait de façon dialectique, les rebellocrates qui critiquent le système sont indispensables eux aussi, …n’est ce pas Melenchon et Marine?
La vérité est dans le non-dit social et individuel .
Elle n’est jamais dite, elle s’impose par effraction dans les failles des discours et des comportements, dans les symptômes, les lapsus, les incohérences et les Imaginaires du type rêve ou production artistique.
Ce dont l’observateur dispose, ce sont des pointillés, des pointes d’icebergs, des émergences et dans sa recherche il doit joindre ces pointillés avec l’aide de son savoir, son expertise, avec l’aide de l’histoire etc .
Comme la vérité est cachée , souterraine, non consciente , la révéler ou tenter de le faire est une entreprise de démystification anti-sociale. La révélation de toute vérité est par essence,- je suis sérieux-, par essence révolutionnaire, elle bouscule, dérange, met à mal l’ordre établi ; pourquoi ? Parce que le mensonge, et le « ni vrai ni faux post modernité » sont des nécessités de la vie sociale , ils font partie d’une idéologie et cette idéologie est vitale comme l’air que l’on respire. La encore Bourdieu, Althusser et surtout son critique Henri Lefebvre ont fait travail utile.
Si dire la vérité est révolutionnaire alors celui qui la découvre, qui la reconstruit, qui la colporte , qui la diffuse, celui là est un ennemi.
La CIA et les ingénieurs sociaux l’ont compris depuis longtemps car eux aussi lisent les philosophes, beaucoup de clercs et de savants trahissent et se mettent au service des maitres; et pour lutter contre ceux qui émettent des critiques destructrices des mensonges sociaux, des idéologies , des propagandes, ils ont mis en avant le terme de complotiste.
Le complotiste est un rebelle, un contestataire, c’est celui qui diffuse une autre vérité que la vérité officielle, c’est celui qui fait douter; c’est l’empêcheur de tromper et de dominer en rond.
Le complotisme ou plutôt l’accusation de complotisme, en tant que théorie et outil du pouvoir bénéfice d’une chance incroyable: le public, le peuple, , les masse sont stupides , primaires. Elles n’ont pas la capacite d’aller chercher loin ou de comprendre des choses sophistiquées donc il leur faut des simplifications, des personnalisations des abstractions, des images, des « à peu près » et ce besoin de simplification et de personnalisation est une aubaine pour les dominants; il leur donne la possibilité de ridiculiser ces productions simplistes, de les déconsidérer et d’aller plus loin encore : de stigmatiser, d’étiqueter ceux qui les tiennent pour les rejeter hors du champ social, pour les marginaliser.
La vérité est complexe, sophistiquée, il faut un effort de recherche et de decantation et une ascèse terrible pour s’y consacrer. Quand elle parvient aux masses c’est au travers d’une vulgate, de simplifications et de personnalisations plus ou moins idiotes qui les déconsidèrent.
La réel et sa vérité ne se donnent pas à voir , ils se donnent à décoder, à creuser, à reconstituer.
Le monde nous offre un Kaléidoscope fragmenté, contradictoire qui oblitère toute intelligibilité.
Tout ceci pour vous introduire à une idée simple mais difficile à admettre: il n’y a pas que le marche financier qui est en bulle, la forme, la Gestalt de bulle est une structure omniprésente, cachée de notre système.
Le régime du capitalisme financier avec son fétiche-argent et son œuvre alchimique boursière s’est envoyé en l’air, il a tout fait buller, léviter, il a tout mis hors sol, il a tout tout libéré!
L’exceptionnalisme américain est une bulle produite par ses déficits , le dollar est une bulle, la bourse est une bulle, l’Intelligence artificielle est une bulle, la domination militaire américaine est une bulle, et surtout ce qui est le point de départ de ma réflexion: Donald Trump est une bulle. C’est le symbole, ce qui donne à voir le système bullaire, le présentifie le personnalise, bref le fait toucher du doigt.
La rencontre entre Trump et Xi m’est apparue comme une structure connue, que je repère souvent ailleurs , dans la guerre en Ukraine par exemple. La rencontre entre Donald Trump et XI m’est apparue comme une rupture, un trou, une déchirure dans le spectacle habituel; c’est un choc du Réel contre l’Imaginaire, choc qui a visiblement mis Trump et surtout ses aides mal à l’aise. Ils ont donné à voir qu’ils n’étaient pas en terrain connu!
Xi le matérialiste nourri de philosophie maoiste m’est apparu comme symbolisant, représentant le Réel face à la bulle qu’est Trump; une sorte de père symbolique face à l’enfant-roi tout puissant, ou mieux une sorte de statue du Commandeur face à Don Juan.
Le marché financier se fracassera aussi bien à cause de ses forces de destruction endogènes, qu’en raison de l’effondrement de Trump, que de l’effondrement en Ukraine ou de n’importe quelle autre bulle du type IA.
La Bulle est un TOUT!
Simplicius
La rencontre tant attendue entre Trump et Xi a finalement eu lieu hier en Corée du Sud.
L’affrontement entre les deux superpuissances, les États-Unis et la Chine, culminait depuis un certain temps avec la guerre commerciale agressive menée par Trump, visant à asservir la Chine comme cela avait été fait pour l’Europe.
Mais la Chine a fait preuve d’une détermination et d’une confiance nouvelles face à son adversaire, ce qui a provoqué des manifestations surprenantes d’ambiguïté et de volte-face de la part des États-Unis.
Tout d’abord, il convient de souligner à quel point Trump a paru étrangement maladroit et faible face à Xi.

Trump est tellement habitué à éclipser ses homologues occidentaux serviles et obséquieux par un arsenal de pitreries et de gimmicks de showman qu’il paraît totalement dépassé face à un véritable homme d’État du calibre de Xi. Son attitude désinvolte et ses gesticulations sont restées sans réaction face à un Xi impassible, qui n’a pas semblé le moins du monde impressionné par le charme occidental tapageur de Trump.
La réunion aurait duré moins de deux heures, et des rumeurs circulaient selon lesquelles les conférences de presse conjointes et autres cérémonies « officielles » auraient été annulées, comme ce fut le cas lors de la rencontre en Alaska avec Poutine. De fait, un Trump faussement enthousiaste a qualifié la réunion de « 12 sur 10 », reprenant ainsi la note de « 10/10 » qu’il avait attribuée quelques mois auparavant à la rencontre factice entre Poutine et l’Alaska.

Trump s’est immédiatement dirigé vers Air Force One pour rentrer chez lui, laissant les observateurs se demander s’ils venaient d’assister à un nouveau fiasco en matière de relations publiques.
Demandez-vous… pourquoi aucune déclaration conjointe, aucun communiqué de presse, pas même un point de presse, aucun contrat signé ? Trump aurait adoré annoncer la bonne nouvelle au monde entier immédiatement, pas aux journalistes présents à bord d’Air Force One. Réunion de 100 minutes, la plus courte de l’histoire entre les deux parties ! Pas curieux ?
Arnaud Bertrand, spécialiste de la Chine, a publié une analyse approfondie des événements et des bénéficiaires des accords de désescalade conclus entre Trump et Xi. Kathleen Tyson en a proposé une autre, encore plus détaillée .
Rien ne semble encore absolument certain, compte tenu du manque de clarté officielle, mais il semble y avoir un consensus : Xi a réussi à faire reculer Trump et à obtenir une réduction des droits de douane globaux de 57 % à 47 %. Cependant, il semblerait que seulement 16 % de nouveaux droits de douane soient en réalité appliqués, ce qui correspond aux taux imposés par Trump sur les produits européens, le reste étant constitué de droits de douane reportés depuis l’administration Biden, et même depuis le premier mandat de Trump.
En contrepartie, la Chine suspendra ses contrôles à l’exportation de terres rares pendant un an.

Le problème, c’est que certains observateurs ont remarqué que le rapport officiel chinois ne mentionnait même pas les contrôles à l’exportation des terres rares, et beaucoup se demandent ce qui a été décidé exactement.
Trump affirme que la Chine a accepté de reporter les restrictions sur les terres rares. La déclaration officielle de la Chine ne dit rien de tel. Trois points ont été confirmés :
– Les États-Unis suspendent les droits de douane pendant un an.
– Les États-Unis suspendent les interdictions d’exportation pour un an.
– Les États-Unis suspendent 301 enquêtes pour un an.Aucune mention des terres rares. Aucune mention de TikTok. Aucune mention des puces Nvidia.
Une fois de plus, Trump a négocié avec sa propre imagination et a proclamé sa victoire sur la réalité.
De même que le compte rendu russe de la réunion en Alaska semblait différer considérablement de celui des États-Unis, il semble à nouveau que nous ayons les signes d’une possible manipulation des résultats par les Américains afin de fausser l’image en faveur de Trump.
Cependant, de nombreuses publications occidentales avaient déjà rendu leur verdict : cette guerre commerciale était terminée avant même d’avoir commencé.
Lorsque Trump a annoncé imprudemment ses droits de douane « du Jour de la Libération » en avril, il a commis une grave erreur d’appréciation. Il semblait croire que la Chine était vulnérable car elle exportait bien plus vers les États-Unis qu’elle n’en importait. Il n’a apparemment pas pris en compte le fait qu’une grande partie des produits achetés par la Chine, comme le soja, pouvait être obtenue ailleurs – alors même que Pékin est désormais l’OPEP des terres rares, nous privant de toute source alternative. La Chine contrôle environ 90 % des terres rares et est le seul fournisseur de six minéraux de terres rares lourdes ; elle domine également le marché des aimants à base de terres rares.

La BBC a également publié l’avis suivant :
Trump a déclenché la guerre commerciale avec la Chine en avril, fort de sa position de force, et a exigé une capitulation. Neuf mois plus tard, il fait déjà des concessions pour maintenir une trêve fragile. Trump a accepté de lever les mesures punitives par lesquelles il comptait obtenir des concessions de la Chine, tandis que Xi ne lèvera que les menaces de représailles – et encore, seulement temporairement, pour un an. Il y a à peine six mois, Trump pensait que les droits de douane permettraient de résorber le déficit commercial avec la Chine et que les restrictions sur l’approvisionnement en puces électroniques de pointe freineraient le développement technologique du principal rival économique et militaire des États-Unis. Aucun des problèmes fondamentaux qui ont motivé le déclenchement de cette guerre commerciale n’a été résolu lors de la réunion d’aujourd’hui. La Chine a simplement durci le ton en limitant ses exportations de terres rares et d’aimants, sans lesquels les usines automobiles et l’industrie de la défense occidentales seraient paralysées. Parallèlement, la Chine a cessé d’acheter du soja américain, poussant les agriculteurs américains au bord de la faillite.
La BBC écrit, ajoutant que l’issue de la réunion est « une bonne nouvelle pour la Russie et une mauvaise nouvelle pour l’Ukraine ».
Bien qu’il soit difficile d’en être absolument certain , on peut au moins supposer que la confrontation entre Trump et la Chine n’a pas abouti au succès éclatant qui aurait dû lui valoir une nouvelle pluie de lauriers. Le simple fait que la Chine ait tenu bon et obtenu ne serait-ce qu’un match nul constitue déjà une victoire morale et symbolise son entrée sur la scène internationale en tant qu’égale des États-Unis, une puissance que ces derniers ne peuvent plus manipuler à leur guise.
Une fois de plus, on nous rappelle que la plupart de ces ouvertures ne sont que des manœuvres géopolitiques à grande échelle : pratiquement aucune n’a de réelle conséquence sur le désastre qui se prépare pour l’économie américaine.
Les États-Unis sont confrontés à une crise de la consommation. Kraft Heinz, l’un des plus grands producteurs alimentaires au monde, affirme que le pays s’apprête à connaître la pire récession de son histoire, les consommateurs n’achetant même plus de produits alimentaires de base.
« Le moral des consommateurs est actuellement au plus bas depuis des décennies », a déclaré le PDG Carlos Abrams-Rivera mercredi lors d’une conférence téléphonique avec des analystes. L’action Kraft Heinz a chuté de 4,3 % mercredi, soit une baisse de 17 % depuis le début de l’année, tandis que l’indice S&P 500 progressait de 17 %. D’autres grandes entreprises agroalimentaires ont également souligné les difficultés rencontrées par les consommateurs américains, notamment les familles à faibles revenus. Mondelez International a indiqué mardi que les consommateurs en difficulté se concentraient sur les produits de première nécessité.
Les restaurants américains rencontrent également des difficultés de fréquentation. Chipotle s’exprime sur la situation des consommateurs américains : « En début d’année, face à une forte baisse de la confiance des consommateurs, nous avons constaté une diminution significative de la fréquence des visites au restaurant dans toutes les catégories de population. Depuis, l’écart s’est creusé et les clients à revenus faibles et moyens fréquentent encore moins les restaurants. »

Nous estimons que les clients dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 100 000 $ représentent environ 40 % du chiffre d’affaires total et qu’ils fréquentent moins les restaurants en raison de leurs inquiétudes concernant l’avenir de l’économie et l’inflation. La tranche d’âge la plus problématique est celle des 25-35 ans. Nous pensons que cette tendance n’est pas propre à Chipotle et qu’elle s’observe dans tous les restaurants ainsi que dans de nombreuses catégories de produits.
Près de 60 % des entreprises de restauration ont fait état d’une évolution négative de leurs ventes cette année, et 51 % ont signalé une évolution négative sur deux ans.
Les restaurateurs ont lancé plus de 40 000 offres promotionnelles, un nombre record, pour tenter d’attirer une clientèle qui ne revient pas. Mais augmenter le montant des additions ne résoudra pas le problème de fréquentation. Près de 40 % des Américains mangent moins souvent au restaurant, et la moitié des personnes à faibles revenus réduisent leurs dépenses. 82 % affirment que les prix des restaurants augmentent fortement, et un quart d’entre eux jugent cette hausse injustifiée.

En réalité, cette posture envers la Chine vise avant tout à masquer le déclin économique des États-Unis, tout en renforçant leur influence, en sabotant et en affaiblissant la Chine autant que possible. La classe politique américaine est en effet totalement incapable de résoudre les problèmes de son économie défaillante et se voit donc contrainte de recourir exclusivement à la stratégie consistant à paralyser ses concurrents. Il s’agit d’une mise en scène destinée à retarder la prise de contrôle par la Chine et à donner le temps à la classe politico-corporative américaine de trouver une solution pour enrayer l’endettement incontrôlé des États-Unis et redresser leur système financier hyperfinancé – une solution que beaucoup envisagent désormais grâce à la cryptographie de la dette américaine.
L’Amérique souhaite convertir l’intégralité de sa dette de 37 000 milliards de dollars en cryptomonnaie, puis provoquer un krach boursier pour éliminer cette dette.
Traduction : EXPORTER LA DETTE VERS D’AUTRES NATIONS
Ce plan a notamment été exposé lors du Forum économique oriental par le conseiller spécial de Poutine, Anton Kobyakov :
Complot crypto américain révélé : effacer 35 000 milliards de dollars de dettes aux frais du monde entier.
« Les États-Unis régleront leurs problèmes financiers aux dépens du monde entier, en poussant tout le monde vers le marché des cryptomonnaies. À terme, lorsque une partie de la dette publique américaine sera convertie en stablecoins, les États-Unis dévalueront cette dette », a révélé Kobyakov, conseiller de Poutine.

Tout le monde en parle maintenant, y compris les grands médias traditionnels comme, dans ce cas précis, Reuters :
https://www.reuters.com/markets/stablecoins-might-reboot-us-exorbitant-privilege-2025-09-10/
Même Larry Fink lui-même, qui a fait récemment des déclarations fortuitement « intéressantes » sur les cryptomonnaies , tout comme Peter Thiel a laissé entendre que BlackRock pourrait avoir accaparé la totalité du Bitcoin :

Quand un type qui gère 13 000 milliards de dollars affirme que posséder des cryptomonnaies est judicieux car les gouvernements continueront de démanteler leurs monnaies… c’est un indice révélateur. Les initiés du système admettent discrètement ce que les adeptes du Bitcoin savaient depuis toujours. Observez leurs actes, pas leurs paroles.
Comme indiqué précédemment, à ce stade, les manœuvres avec la Chine et les fluctuations tarifaires semblent davantage une diversion qu’une tentative désespérée de gagner du temps. Les États-Unis sont insolvables et leur économie repose de plus en plus sur une machine à laver de capitaux vide, alimentée par l’IA, qui tourne en rond tandis que le peuple s’enfonce dans la misère.
Une nouvelle caste de spéculateurs en cryptomonnaies et en finance surfe sur la vague d’euphorie technologique, s’enrichissant à des sommets inégalés tout en donnant l’illusion d’une prospérité économique fulgurante. En réalité, ils ne sont que des pantins d’une technomancie moderne et obscure – la magie noire de la finance, qui a étranglé le monde de son art inhumain. Dans un tel contexte, quelle importance peuvent bien avoir, à long terme, les mesquines séances de questions-réponses de Trump sur les droits de douane ?

Le reste du monde ne fait que suivre le mouvement et sombrer dans l’abîme, tandis que des dirigeants incompétents, bénéficiant d’une popularité de seulement 11 %, se livrent à des vaines tentatives de dissimulation pour endiguer la tempête qui s’annonce
Bonjour M. Bertez
le » cogito ergo sum » de Descartes, détaché de tout « milieu », qui exprime le rapport au monde de l’occident monothéiste, semble être à l’origine de nos phénomènes bullaires – et donc hors sol . Tant que l’homme s’est trouvé rappelé au réel par l’inertie de la matière, cette tendance à se mettre en lévitation a pu être maîtrisée.
Les écrans ont fait sauter la distinction qui existait entre l’objet et l’image de l’objet, tout particulièrement chez les « élites » qui ne voient et n’évaluent plus le monde qu’au travers des signes immatériels jaillissant de leurs « fenêtres ».
Fenêtres par lesquelles on ne peut rien voir de réel, quelque glissement de doigt que vous puissiez effectuer sur les dites fenêtres.
Et ainsi, le phénomène bullaire général que vous décrivez en occident a pris son essor et se libère désormais de toute attraction terrestre
Donald Trump est en expansion dans notre univers, Xi Jinping appartient dans son monde.
Cordialement
J’aimeJ’aime