Les banques de la zone euro doivent se préparer à des chocs sans précédent, susceptibles d’entraîner de graves perturbations et de profondes répercussions sur les systèmes financiers, prévient mardi la Banque centrale européenne (BCE), à l’occasion de la présentation de ses priorités en matière de supervision pour les trois prochaines années.
La BCE exhorte depuis longtemps les banques à se préparer à un nouvel environnement marqué par des chocs plus fréquents, allant des droits de douane aux cyberattaques, sans toutefois connaître la nature exacte de la prochaine crise.
Bruno Bertez: Vous noterez que la BCE passe soigneusement à coté des vrais risques …et pour cause les vrais risques ont pour cause; la politique de la BCE elle même; politique qui consiste à faire du budgétaire, à offrir un corset monétaire à un ensemble brinquebalant et divergent et condamné à long terme.
Politique qui consiste à :
–à solvabiliser les pays débiteurs chroniques ,
–à accumuler des fonds d’état très surévalués,
–à tolérer des leverages insensés de la part des grandes banques,
–à accepter des inventaires douteux dans les actifs bancaires, et des comptabilités inventives
–à fermer les yeux sur les risques liés aux dérivés et les risques de contrepartie
–à continuer d’encourager la dollarisation des bilans , le vrai risque est systémique c’est celui du refinancement de gros des banques euros et leur exposition au dollar funding;
-à continuer d’accepter les liens incestueux scandaleux entre les banques et leurs souverains par accumulation de fonds d’état
–à piloter une répression financière fondamentalement déstabilisante et injuste
mais chut, tout cela il ne faut pas en parler,il faut détourner l’attention tout en faisant semblant d’appeler à la prudence.
Ces gens sont des illusionnistes incompétents et malhonnêtes.
Ils veulent faire croire que les risques sont exogènes et pourraient être liés à des chocs alors que les risques sont endogènes au système forme par la BCE, les Marchés, les Souverains!
Si le système était géré de façon orthodoxe il n’aurait rien à craindre car les risques seraient reconnus et valorisés à leur juste mesure, hélas les risques sont sous-évalués, et même souvent non pris en compte, bref tout est faux et bidon .
Le système Target 2 est une bombe atomique au dessus de nos têtes.
Si l’Allemagne venait à renâcler dans cette mutualisation tout chuterait!
Une disparition de la subvention financière globale que constituait les flux japonais peut faire basculer la pyramide européenne et remettre en cause l’euro lui même, voila ce que la BCE ne dit pas!
Par cet avertissement les incendiaires essaient de se faire passer pour pompiers, ils veulent vous faire peur pour imposer leurs réformes scélérates, réformes qui n’ont pour objectif que de continuer , et non pas de revenir en arrière et de corriger.
Ne vous laissez pas prendre le test attrape nigaud des fonds propres c’est une construction parallèle bidon.
Les banques ne tombent pas par manque de fonds propres, regardez le Credit Suisse tombé en une nuit!
Elles tombent par « run », par retraits sur leur refinancement, à cause des mismatch, etc jamais par manque de fonds propres et quand les sinistres arrivent tous les fonds propres quels qu’ils soient sont ridicules en regard des besoins , détruits! Bruno Bertez
En attendant, la banque centrale prone une mise en place d’importantes réserves de liquidités, une modernisation des infrastructures technologiques des banques. Une gestion proactive et une supervision plus intrusive sont nécessaires.
« Les tensions géopolitiques et l’évolution des politiques commerciales, les crises climatiques et environnementales, les changements démographiques et les bouleversements technologiques exacerbent les vulnérabilités structurelles, poussant la probabilité d’événements extrêmes à un niveau sans précédent », a écrit la BCE dans un communiqué.![]()
C’est la raison pour laquelle le renforcement de la résilience des banques face aux risques et incertitudes politiques restera la priorité absolue de la BCE en matière de supervision, avec un accent mis sur la prise de risques prudente et une capitalisation adéquate, poursuit l’institut d’émission monétaire.
Compte tenu du caractère imprévisible de ces risques, la BCE prévoit de réaliser un test de résistance inversé, dans lequel elle attribuera des niveaux d’épuisement des fonds propres et demandera à chaque banque de proposer des scénarios susceptibles de les provoquer.
BONNE RÉSILIENCE POUR LE MOMENT
La BCE note toutefois que les banques commerciales se portent bien actuellement et font preuve de résilience. Elle souligne en particulier la robustesse de leur rentabilité et la stabilité de la qualité de leurs actifs, grâce notamment à une croissance économique soutenue et à une inflation stable.
Dans ce contexte, dit la BCE, les exigences globales requises pour les banques en termes de capitaux resteront stables cette année, tandis que la « guidance » au titre du Pilier 2 (Pillar 2 guidance en anglais), cette marge de sécurité juridiquement non contraignante, sera elle assouplie.
L’exigence globale de fonds propres de base (CET1) pour 2026 restera stable à 11,2%, a indiqué la BCE.
L’environnement actuel ne devrait cependant pas rester ainsi, prévient la BCE.
« Des risques importants de détérioration persistent, notamment en raison des tensions commerciales entre les Etats-Unis et l’UE et des risques géopolitiques plus larges, qui pourraient affecter les secteurs à fort volume d’exportations vers les Etats-Unis, comme les secteurs de l’automobile, de la chimie ou de la pharmacie, et potentiellement entraîner une baisse de la qualité des actifs », note la BCE.
Les marchés financiers restent également à la merci de mouvements brusques de correction, ce qui amène les responsables de la BCE à rappeler que les prix des actifs ne prennent peut-être pas suffisamment en compte les risques politiques.
Pour atténuer l’impact de ces écueils, la BCE recommande de privilégier une prise de risque prudente et des normes d’octroi de crédit rigoureuses afin d’éviter de futures créances douteuses.
Le ratio de solvabilité des banques européennes laissent tellement à désirer qu’on a cru bon de créer une digue psychologique: le fond de garantie, un dès à coudre pour éteindre un vaste incendie monétaire sur les comptes d’épargne!… D’ou la stratégie de sortir de la nasse d’un système qu’on sait condamner en prenant une assurance: l’or. Un bank run silencieux mais efficace face ces criminels.
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