Le crédit à la consommation total aux États-Unis vient d’atteindre 5,08 trillions de dollars. Ce n’est pas une faute de frappe.
Rien qu’en octobre, les Américains ont emprunté 9,2 milliards de dollars supplémentaires.
À découvert. Désespérés. Noyés.
Voici le chiffre qui devrait terrifier tous les banquiers centraux de la planète : La dette liée aux cartes de crédit s’élève à 1,32 trillion de dollars, avec des taux d’intérêt moyens de 22,8 %.
La Réserve fédérale a abaissé ses taux de 150 points de base depuis septembre 2024. Les taux des cartes de crédit n’ont pas bougé.
Le système de transmission est défaillant.
La Fed baisse ses taux. Les banques ne répercutent pas cette baisse. Les ménages américains sont pris au piège : ils paient des taux d’intérêt dignes de la Grande Inflation sur des salaires de récession.
.Depuis 2020, le crédit à la consommation a explosé de près de 1 000 milliards de dollars. Non pas pour le luxe, mais pour la survie. Pour faire ses courses. Pour payer l’essence. Pour combler l’écart entre les salaires et le coût de la vie. Pour faire face à ce qu’il est à la mode d’appeler la crise d’affordabilité.
Pour reporter sur le public les pressions sur la profitabilité du capital, les firmes montent sans cesse les prix malgré les gains de productivité, elles confisquent ces gains de productivité au lieu de les partager comme cela se faisait dans le passé, ce qui a porté les marges bénéficiaires dans certains cas à des niveaux records de 20%! En moyenne sur le S&P 500 elles sont aussi a un record !
Les miracles n’existent pas, il n’y a que des illusions. On vous fait regarder ailleurs que là ou les choses se passent. Les Etats Unis ne sont pas résilients, ils pataugent dans un marécage: depuis 1971 les salaires réels sont réprimés. Pour maintenir un semblant de niveau de vie, il faut s’endetter de plus en plus; c’est le syndrome de la Reine Rouge:
il faut courir de plus en plus vite pour rester à la même place.
Ce n’est pas de la confiance des consommateurs. C’est de la capitulation des consommateurs. Les calculs sont impitoyables : avec un TAEG de 22,8 %, la dette double en 38 mois. L’Américain moyen qui a un solde impayé ne se constitue pas un patrimoine. Il alimente une machine à intérêts composés conçue pour lui soutirer jusqu’au dernier dollar qu’il gagnera.
Et ce n’est qu’un des aspects car il y aussi : dettes étudiantes, de prêts automobiles, dettes hypothécaires, mensualités élevées liées à l’ACA avec une franchise importante, loyers élevés par rapport aux revenus et inflation généralisée non reconnue par les indices officiels..
LE SYSTEME DE LA DETTE EST PIRE QUE LE SYSTEME D’EXPLOITATION DU TRAVAIL DECRIT PAR MARX ET EN PLUS LA IL N’Y A PAS DE GREVE: C’EST RADICAL, C’EST SOI DISANT VOLONTAIREMENT QUE L’ON S’ENDETTE POUR REPRODUIRE SA FORCE DE TRAVAIL.
C’EST UN SYSTEME, UN REGIME ET IL S’ARTICULE DE LA FACON SUIVANTE.
LES ETATS UNIS SOUS PAIENT LEURS SALARIES ORDINAIRES, IL LES TENTE PAR LA PUBLICITE ET L’EMULATION ENVIEUSE, CES IMBECILES NE PEUVENT RESISTER ET ILS S’ENDETTENT A PLUS DE 22% CE QUI COMPLETE LEUR EXPLOITATION EN TANT QUE SALARIES!
MOINS VOUS LES PAYEZ ET PLUS ILS S’ENDETTENT !
LA MACHINE CAPITALISTE POST MODERNE GAGNE DE TOUS LES COTES!
VOILA LE SECRET DE LA RENTABILITE AMERICAINE.
LE SYSTEME AMERICAIN A DECOUVERT UN PARAMETRE SECRET, NON-SU ET SURTOUT CACHE DE LA SCIENCE ECONOMIQUE: L’IMPORTANCE DU COUT DE PRODUCTION DE LA DEMANDE. IL PRODUIT DE LA DEMANDE QUI COUTE PEU CHER EN SALAIRES ET QUI BONIFIE LE PROFIT PAR LE BIAIS DE LA FINANCE.
AH LES BRAVES GENS QUEL BEAU SYSTEME!
Et ensuite : Lorsque le crédit se resserrera, et il se resserrera, il n’y aura aucune marge de manœuvre. Aucune épargne. La soupe populaire.
ENRESUME
Explosion de la dette à la consommation aux États-Unis, atteignant 5,08 trillions de dollars (dont 1,32 trillion sur cartes de crédit à 22,8 % d’intérêt moyen). Malgré les baisses de taux de la Fed, les banques ne répercutent pas ces réductions, piégeant les ménages qui s’endettent pour survivre (courses, essence) face à des salaires stagnants et une inflation élevée.
C’est un système capitaliste pervers : sous-paiement des salariés, stimulation de la consommation par l’envie, puis exploitation via des intérêts composés élevés. Cela permet aux entreprises de capter les gains de productivité et d’atteindre des marges records, tout en produisant une « demande bon marché » financée par la dette. Ce n’est pas de la « confiance » mais de l’asservissement.
brunobertez 
Je pense que pour compléter le tableau il faut rajouter l’arnaque de la retraite par capitalisation qui consiste à reprendre une partie substantielle du salaire versé et à lui imposer un risque non ou mal perçu.Tout est Ponzi, tant que les roues tournent le vélo tient debout….
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MERCI DE L’AVOIR AJOUTE
c’est un thème et une analyse que je présenterai un de ces jours si une actualité me sert de point d’accroche.
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