JP Hussman:
Vendredi 5 juin, le Bureau of Labor Statistics a annoncé que les emplois non agricoles américains avaient bondi de 2,5 millions en mai, après une perte (révisée à la baisse) de 19,7 millions d’emplois en avril.
Ceci a propulsé Wall Street pour un remix complet des « Happy Days »; les jours heureux sont de retour .
Pareil mouvement était tout a fait attendu , étant donné que la même chanson a déja été chnatée en 1929.
En effet, la Grande Dépression a également commencé avec un rebond financier spectaculaire qui n’avait aucun lien avec la détérioration sous-jacente de Main Street, aucun lien avec ce qui se passait réellement dans le pays.
Les récessions économiques graves connaissent souvent ce que l’on pourrait appeler une «phase d’incubation», dans laquelle un rebond exubérant et une récupération des pertes initiales du marché boursier se produisent , de façon totalement déconnectée avec la détérioration sous-jacente silencieuse des fondamentaux économiques et de la destruction des bilans des entreprises.
Après le creux du 13 novembre 1929, le Dow Jones Industrial Average a connu un rebond de 48%, qui a culminé le 17 avril 1930, ce rebond a été suivi d’un effondrement de 86% le 8 juillet 1932 (une perte globale de 89% par rapport au 3 septembre 1929, pic du marché haussier.
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La «phase d’incubation» actuelle rappelle aussi celle de 2008.
Au début de l’année, AIG avait admis qu’elle ne pouvait pas «quantifier de manière fiable» ses pertes.
En mars, Bear Stearns s’est effondré .
L’Associated Press a publié un article sur les interventions sans précédent de la Réserve fédérale, y compris la création par Bernanke de sociétés fictives comme «Maiden Lane» pour absorber la dette adossée à des créances hypothécaires (qui représentait au moins une dette garantie, contrairement à la dette des entreprises non garantie que la Fed achète illégalement). aujourd’hui).
L’article cite Richard Fuld, le PDG de Lehman Brothers, qui fait valoir que cette intervention: « de son point de vue, élimine la question de la liquidité pour l’ensemble du secteur ».
De toute évidence, elle n’a pas résolu le problème de la solvabilité
Après la défaillance de Bear Stearns, après que les tensions sur le marché des prêts à risque aient été pleinement reconnues, et après que la Réserve fédérale et le Trésor américain aient déjà lancé des interventions sans précédent, le S&P 500 a progressé en mai 2008 à un niveau qui se situait à moins de 9% de son Pic d’octobre 2007, sur l’idée que toutes les mauvaises nouvelles avaient été «actualisées».
Le S&P 500 a ensuite perdu 53% de sa valeur.
[Reuters] Stocks fall as recovery rally pauses ahead of Fed meeting
[Reuters] Europe turns red as bulls run out of charge
[Yahoo/Bloomberg] Gold Advances Before Fed Meeting as Global Risk Rally Stalls
[Reuters] Oil down on stronger dollar, oversupply concerns
[AP] Fed acts to broaden appeal of ‘Main Street’ lending program
[Yahoo/Bloomberg] Fed Needs Better Answers on Runaway Markets and Inequality
[Yahoo/Bloomberg] Speculative Fervor in U.S. Stocks Surges to ‘Stunning’ Levels
[Yahoo/Bloomberg] Signs Stock Rally is Doomed to End After $21 Trillion Rebound
[MarketWatch] IPO market gears up for another busy week with 8 deals expected to raise $2 billion
[Reuters] China’s troubled Baoshang rescue exposes fault lines in bank reform drive
[Reuters] German exports plunge as coronavirus wrecks demand in April
[Reuters] S&P cuts Japan’s debt outlook as spending surges during pandemic
[CNBC] Texas reports a record number of hospitalized coronavirus patients after state reopened early
[AP] North Korea says it will cut communication channels with South Korea
[Bloomberg] As Many as 25,000 U.S. Stores May Close in 2020, Mostly in Malls
[Bloomberg] Can the U.S. End China’s Control of the Global Supply Chain?
[Bloomberg] Outbreaks at 60 U.S. Food Plants Raise Specter of More Shortages
[FT] Fed faces tricky balancing act in recession response
[FT] Collapsing rates leave investors dangerously exposed to equity risk