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Je prétends , en écoutant les commentaires sur les élections régionales, que nos sociétés marchent, excusez moi, complètement à coté de leurs pompes, nous nous désadaptons.
Nos n’avons perdu le rapport au Réel et au monde en général,.
Nous sommes incapables de hiérarchiser ce qui est vital, important de ce qui est masturbation sociétale ou interpersonnelle .
Au lieu de regarder ce qui se passe autour de nous, nous regardons notre nombril social, voire notre sexe, dont au passage d’ailleurs nous doutons.
Nous avons des comportements infantiles. Notre modèle c’est l’enfant-roi des bobos, cet enfant qui est impuissant mais qui se croit le centre du monde car il sait qu’il peut tout obtenir en trépignant.
Notre modèle n’est ni le travailleur, ni le héros, mais la victime.
Notre modèle c’est la séduction , c’est le « plaire » qui remplace le « produire » et le « faire ».
Nos sociétés produisent des hommes de Mères, pas des hommes de Pères; les pères ont été castrés féminisés et ils ne peuvent plus incarner la Loi qui fait de nous des Hommes et des Femmes . Le Père a démissionné. Pour beaucoup, le père idéal, c’est devenu … la mère.
Nous ne sommes plus des individus avec nos déterminations verticales, nous sommes des NPC, des Non Playing Character, des Mêmes, des standards qui vivent dans l’illusion de l’individualité grâce à leurs consommations et grâce aux marques, aux Nike et autres L’Oreal. Vous le valez bien n’est ce pas?
Les déterminations horizontales de l’Avoir ont remplacé les déterminations verticales de l’Etre.
Les enfants-rois s ‘en remettent au père pour conduire le groupe efficacement.
Hélas il n’y a plus de père il n’y a que des enfants-rois à la Macron et son Oedipe mal dépassé.
Nos sociétés sombrent dans un imaginaire, un monde fantasmé, qui les détournent des vrais problèmes et des vrais défis. Comme les mouches dans la bouteille , elles s’agitent, vibrionnent se battent entre elles !
La disparition de la conscience de classe des travailleurs et un phénomène dramatique car ceux qui produisent et se coltinent le monde ont encore un rapport au réel et à sa pesanteur. Ils ont encore le souvenir de l’effort, de la finitude et des limites. Ceux qui délirent à la tête de l’état, du gouvernement et des médias ont perdu tout sens des priorités.
Le fait que les « laissés pour compte », les gilets jaunes, les ringards, les beaufs -soit un tiers de la population- soient non représentés politiquement en raison de l’inadéquation du RN et de Le Pen est dramatique .
C’est dramatique, car du combat entre ces gens et les élites pourrait résulter un progrès pour l’ensemble de la société. Les élites détruisent nos sociétés, rentrent dedans comme dans du beurre car ceux qui ont vocation historique à les contrer, à les combattre, sont fourvoyés, conduits dans des impasses.
Cher Monsieur,
Pour moi qui ne me lasse pas d’écouter Emmanuel Todd, l’écouter commenter les résultats de ces dernières élections régionales, est un régal :
Catherine Laurent
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Vous avez horriblement raison ! Je suis un de ces pères qui s’est fait « castré » par son ex. Mais « ça repousse » en fonction de la volonté de chacun. Seulement, je ne rêve que de revanche et de sauver mes enfants de ce bourbier. Je me suis fait avoir parce que je l’aimais sincèrement. Cette situation étant terminé, vous lisant au quotidien, j’ai pris conscience de beaucoup de choses, il faut ne plus vouloir tomber pour apprendre à marcher. B-A-BA de l’humain. Je ne m’en cache pas, je fais parti de ceux qui résisteront à nos tortionnaires, je préfère crever que plier.
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Une réflexion en passant : hier soir, de jeunes adultes avaient installé une télé près de la plage pour regarder le match de foot, vers Agay. Je passais par là, jetai un oeil sur le score aussi, ils m’ont invité à boire une bière avec eux.
J’ai accepté avec grand plaisir.
Ils étaient artisans dans le golfe de Saint Tropez, plongeurs dans le resto de la plage, pizzaiollos… bref, des gens qui se cognent le réel tous les jours.
A la fin du match, un peu éméchés, on en est venus à parler du vaccin, je sais même plus pourquoi d’ailleurs. Tous étaient réticents, voire trouvaient l’affaire suspecte dans sa « narrative » (25-30 ans, aucun vaccinés), et évidemment, attendaient mon avis sur la question en tant que professionnel de santé.
Je le leur ai donné.
Le plus honnêtement possible.
Soulagés, ils m’ont alors confié tous les cas post injection de leur entourage (parents, amis, grands-parents…) : AVC, phlébites, pertes d’équilibres, fatigue musculaire, cancer guéri réapparu…
Le pizzaiollo m’a dit : « Putain ! Imagine le truc : y’a un virus et 6 mois après, ils ont un vaccin sous la main ?! On nous prend vraiment pour des c…, tu trouves pas ? »
Et tout du même acabit, plus tout le bien qu’ils pensaient de D Raoult, pas parce qu’il est Marseillais, mais parce qu’ils « sentent » que ce type ne les mènent pas en bateau.
Mes 300 médecins collègues réunis n’ont pas, en un an et demi d’épidémie, produit autant de réflexions justes, et de bon sens, qu’en un quart d’heure hier avant les prolongations, entre fumette, pizzas, bières et whiskys coca.
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👏l’adéquation à la « situation « est la source même de la légitimité « légitime «
Ciao !
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