Rappels: remède pire que le mal. Telle est la conclusion de l’Université d’Osaka qui appelle à une nouvelle génération de vaccins

Publié le 31 août 2021 par pgibertie

Si le phénomène « ADE » existe dans le cas des vaccins actuels il est probable que ces rappels vaccinaux (3ᵉ et 4ᵉ doses) augmentent la proportion d’anticorps « facilitants », ce qui conduirait à un effet potentiellement opposé à celui recherché. Le remède serait alors pire que le mal.Telle est la conclusion de l’Université d’Osaka qui appelle à une nouvelle génération de vaccins

Le scénario catastrophe peut il avoir lieu ? des chercheurs japonais de l’Université d’Osaka ont poussé plus loin les mutations du variant delta sur la protéine spike, leur variant delta 4+  ne reconnait pas les anticorps neutralisants mais il est plus dangereux encore grâce à des anticorps facilitants. Les chercheurs redoutent qu’une simple actualisation des vaccins ( fabriqués  encore pour répondre à la protéine S du virus de Wuhan) en intégrant les modifications  du delta ne soit pire que le mal. Il faudra impérativement tenir compte de ce risque d’Ade

Le PDG de Pfizer reconnait qu’ une variante résistante au vaccin est susceptible d’émerger, mais la grande société pharmaceutique serait en mesure de produire un nouveau injection d’ARNm « spécifique à la variante » dans les 3 mois. Aura t il lu cette étude????

En rajoutant une dose Israel aurait il joué avec les anticorps aggravants?

La Grande-Bretagne est confrontée elle aussi à une reprise de l’épidémie aussi sévère qu’en Israel en nombre de contaminations, mais le gouvernement attend les résultats cliniques avant de proposer un éventuel rappel. Et dans ce pays, l’augmentation des hospitalisations, des séjours en réanimation et la mortalité, sont infiniment plus faibles qu’en Israel.

Israel a le même nombre de cas et de décès qu’en janvier dernier au moment où pratiquement tous les plus de 50 ans ont eu trois doses!!!

La stratégie vaccinale inquiétante de la 3ᵉ ou de la 4ᵉ dose préconisée, y-compris en France, pour les patients souffrant de co-morbidités (obésité, diabète, hypertension, etc.) bute sur une réalité, ces patients sont les plus susceptibles d’ avoir des anticorps aggravants!

Le principe de l’Ade (anticorps facilitants) est bien connu : celui qui a eu une vaccination peut connaitre par la suite  une maladie bien plus grave ou des maladies auto immunes graves

Un excellent article  paru dans la revue de référence VIDAL en novembre 2020 mettait en garde contre le risque d’une covid aggravée par la vaccination. L’ACADEMIE DE MEDECINE elle-même émettait des doutes : le risque d’initier une réponse immunopathologique par production d’anticorps facilitants, constaté lors des essais vaccinaux précliniques contre le SRAS et contre le MERS en utilisant la protéine S (spike) entière, ne doit pas être négligé. Un bon vaccin contre le SARS-CoV-2 devrait idéalement stimuler à la fois l’immunité cellulaire pour une protection locale (IgA muqueuses) et l’immunité humorale pour une protection générale (IgM et IgG neutralisantes) tout en évitant l’apparition d’anticorps facilitants.

L’étude japonaise d’#Osaka sur des souris montre donc que le #vaccin #Pfizer, confronté à des mutations courantes du #variant #Delta, augmente la possibilité d’infection. Le phénomène d’#ADE, facilitation d’infection par anticorps se précise..

De nouvelles variantes du SRAS-CoV-2 sont apparues à plusieurs reprises et se sont propagées au sein de la population humaine. Les variantes récentes ont acquis de nombreuses mutations dans tout le génome et sont hautement infectieuses par rapport au SARS-CoV-2 d’origine. La protéine de pointe utilisée dans les vaccins à base d’ARNm actuellement approuvés consiste en la protéine de pointe d’origine sans mutations

 La protéine spike (encore appelée protéine S ou protéine de spicule) qui sert au virus à se fixer sur le récepteur ACE2 présent sur la membrane des cellules humaines qu’il infecte.

Le domaine RBD (receptor binding domain) est la région de la protéine spike entrant en contact avec le récepteur cellulaire ACE2 qui sert de porte d’entrée au SARS-CoV-2 dans les cellules qu’il infecte. Alors que certains anticorps neutralisants se lient au RBD, d’autres ciblent une autre région de la protéine spike, appelée domaine N-terminal (NTD, N-terminal domain).

 La plupart des variants du SRAS-CoV-2 ont acquis des mutations dans les épitopes d’anticorps neutralisants du RBD, ce qui a permis d’échapper aux anticorps neutralisants. Il est important de déterminer si des variantes du SRAS-CoV-2 sont susceptibles d’émerger qui sont complètement résistantes à l’immunité induite par les vaccins actuels 

 Par conséquent, il est important d’élucider la fonction des anticorps neutralisants et aggravants afin de comprendre la pathogénicité des variantes émergentes du SRAS-CoV-2.

L’étude constate que la variante Delta s’échappait complètement des anticorps neutralisants anti-domaine N-terminal (NTD), tout en augmentant la réactivité aux anticorps anti-NTD renforçant l’infectivité..

Ces résultats suggèrent que le variant Delta peut acquérir une résistance totale aux sérums immuns de la vaccination en acquérant des mutations supplémentaires dans le RBD qui perturbent la reconnaissance des anticorps neutralisants anti-RBD. En effet, un variant Delta qui a acquis la mutation K417N dans le RBD, connu sous le nom AY.1 (Delta plus), a déjà émergé 

Les chercheurs ont poussé plus loin  les variations du Delta en inventant un nouveau variant  le Delta 4plus

La plupart des anticorps anti-RBD ont reconnu le pic Delta avec une seule mutation supplémentaire, mais pas la protéine du pic Delta 4+.

 Étonnamment, la plupart des sérums immunisés contre le BNT162b2 ont amélioré  et donc aggravé l’infectivité du pseudovirus Delta 4+ d’une manière dose-dépendante à des concentrations relativement faibles de sérums immunisés

Les mutations dans le RBD à elles seules peuvent ne pas expliquer la diminution des titres neutralisants des sérums contre le variant Delta.

Tous les anticorps neutralisants anti-NTD n’ont pas reconnu le pic Delta, indiquant que la variante Delta est complètement résistante aux anticorps neutralisants anti-NTD provoqués par la protéine de pic de type sauvage, qui est le composant antigénique des vaccins à ARNm largement utilisés. 

En revanche, la plupart des anticorps aggravant l’anti-NTD reconnaissaient le pic Delta au même niveau que le pic de type sauvage, et certains anticorps aggravant l’anti-NTD présentaient une augmentation de l’infectivité accrue par le pseudovirus Delta par rapport au pseudovirus de type sauvage.

Faut il alors des vaccins qui  ne s’appuieraient plus sur le virus de 2019 mais sur le delta mutant ?

Une immunisation supplémentaire de la protéine de pointe dérivée des variantes du SRAS-CoV-2 peut stimuler davantage les anticorps aggravants que les anticorps neutralisants chez les individus qui ont déjà été infectés par le SRAS-CoV-2 de type sauvage ou immunisés avec des vaccins composés de protéine de pointe de type sauvage

 Une protéine de pointe entière contenant des mutations RBD observées dans des variantes majeures mais dépourvues des épitopes d’anticorps activateurs peut devoir être considérée comme un vaccin de rappel.

C’est réalisable en identifiant les régions de la protéine Spike à l’origine de la production des anticorps « facilitants » et en les enlevant de la structure finale de la protéine Spike vaccinale. Cela nécessite un travail préalable d’identification des épitopes B « facilitants 

On constate que l’immunité naturelle conférée lors d’une infection par le SARS-CoV-2 et ses variants apparaît nettement supérieure à celle conférée par une vaccination. Cette immunité naturelle repose sur la stimulation du système immunitaire de la personne infectée contre l’ensemble des antigènes viraux.
Selon les données actuelles, il semble que l’immunité naturelle conférée par le virus SARS-CoV-2 soit environ dix fois supérieure à celle obtenue par une vaccination contre la protéine Spike.

Les lecteurs de ce blog connaissent les études précedentes sur ce thème:https://pgibertie.com/2021/06/23/lechec-de-la-vaccination-des-plus-ages-et-des-personnes-fragiles-attention-aux-anticorps-facilitants/

6 réflexions sur “Rappels: remède pire que le mal. Telle est la conclusion de l’Université d’Osaka qui appelle à une nouvelle génération de vaccins

  1. Bonsoir M. Bertez
    Cette étude conforte donc les propos du dr. Christian Vélot qui, dans son excellente présentation des technologies vaccinales, alertait sur le fait que vacciner pendant une pandémie crée une pression évolutive favorable aux variants émergents, et ce d’autant plus que les coronavirus sont les champions de la recombinaison.
    A force d’insister avec leurs boosters, ils vont bien finir par faire émerger le variant qui fera passer Yersinia pestis pour une aimable bricoleuse .

    Cordialement

    J’aime

  2. On oublie vite que lors de l’introduction du BCG obligatoire 30% des receveurs du vaccin ont déclenché une primo infection cad un début de maladie. Pareil pour la polio et là les dégâts étaient bien pire. Ce qui ne veut pas dire que je suis pour le vaccin anti-covid.

    J’aime

  3. prenez une population de 1000 médecins (avec 1000 et une nuances) : aucun n’est du même avis, la médecine est-elle une science exacte ?
    – ne parlons pas des politiques qui se permettent eux de parler sans savoir !

    J’aime

  4. Dans la mesure où l’on trouve des études scientifiques contradictoires, ces vaccins, leurs efficacités ainsi que leurs effets sur le corps ne sont connus de personnes.
    Il semble donc incroyable, que leurs inoculations soit recommandés/forcées, voire obligatoires.

    Ces incertitudes concernenent-t-elles les vaccins pour d’autres pathologies ?

    J’avais le sentiment, l’intuition de vivre dans un monde fou… j’en ai la confirmation…

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire