J’explique à longueur de colonnes que les peuples sont agressés, délibérément, que c’est une stratégie des élites. Une stratégie qui touche et concerne tous les aspects de votre/notre vie. Une stratégie de régression qui se fait passer pour progressiste, une stratégie de contrôle qui se fait passer pour libertarienne .
Le maitre mot de cette stratégie c’est « INVERSION ».
L’outil de cette stratégie c’est la COMMUNICATION, conçue comme disjonction radicale des signes qui sont censés représenter la réalité de la réalité elle même.
La création d’un monde faux, d’un Imaginaire dont les limites sont sans cesse repoussées afin que vous ne puissiez plus jamais vous en échapper.
Cet Imaginaire c’est la caverne, dont vous ne soupçonnez même plus l’existence, dont perdez jusqu’au souvenir, tant elle devient votre monde familier.
L’HOMME A DECOUVERT LE SECRET DU FEU; LE SECRET QUI LUI PERMET DE SE PRENDRE POUR DIEU.
Ce secret réside dans une découverte: l’homme habite le monde des signes, il est structuré par les signes, le plus profond de nous, l’inconscient est structuré comme un langage, notre psyché est un agencement de signes. Là ou je suis, là ou je crois être c’est un monde de signes, un système de signes. Au commencement de tout, de notre conscience et de notre inconscience se trouve le Verbe, les mots, les images.
L’être humain est programmé par les signes et si il est programmé par les signes alors il est programmable.
La question n’est plus seulement de modifier les comportements humains ou d’obtenir les consentements et les adhésions, non, elle est de produire une nouvel être humain plus conforme à la reproduction du système de domination qui s’est mis en place depuis plusieurs décennies.
La question n’est plus d’infléchir les comportements , non elle est, comme a osé le dire Macron en Novembre 2018, de casser les codes eux même! Casser les codes: la démocratie doit reposer sur la non-souveraineté du peuple et sur la science monopolistique de gouvernance des élites, l’esclavage c’est la liberté, la régression c’est la progrès, la privation c’est l’opulence, la destruction de l’hôpital c’est son optimisation financière, la mère c’est un homme, la neutralisation de 46% des électeurs c’est organiser la représentation nationale etc etc.
La découverte qui réduit l’homme à des signes; à des datas et à leurs agencements/combinatoires débouche bien entendu sur l’Intelligence Artificielle, précisément cette intelligence qui est à l’œuvre dans la manipulations des marchés, c’est à dire des désirs des citoyens, les opérations de sondages, de propagande , de séduction des électorats, , de fabrication de masses mimétiques, de création de modes et de consensus comme celui de la haine du Russe.
Pourquoi la haine du Russe?
Parce que le Russe fait fonction de réfèrent ancien, de survivance de l’homme de nature, de l’homme des besoins, de l’homme d’avant; de l’homme encore homme. Le Russe représente la Statue du Commandeur de notre monde LGBTQisé.
Le Russe est le l’anti modèle comme l’a été le Soviétique dans les années 1920, soviétique que la coalition internationale des bien pensant capitalistes a essayé d’exterminer car il mettait en danger la reproduction systémique d’alors. Le Russe c’est l’ennemi parce que c’est l’anti-modèle qui sert de ralliements aux conservateurs d’aujourd’hui, , comme le fut le Socialisme Réel des Cocos .
Grace à la découverte de la malléabilité des signes la porte a été ouverte à une colossale expérience sur les humains: on a fait émerger le mythe de l’Homme Nouveau, détaché de ses déterminations, de ses attaches naturelles et culturelles. On a fait émerger la mêmitude comme projet de société! La mêmitude se caractérisant par le fait que l’humain dévient non plus soumis à ses déterminations personnelles, mais disponible pour des déterminations extérieures.
Car c’est cela le Grand Reset dans son essence!
Pour peu que vous réussissiez à faire oublier la Nature et l’Identité , ces signes bien manipulés, bien agencés peuvent permettre à une élite de créer un homme nouveau; de faire le Grand Reset, celui qui consacrera le monde à deux vitesses; eux et nous; SuperPognon et les autres.
Je complète souvent en expliquant que nous les peuples rebelles, nous sommes LES RUSSES DE L’INTERIEUR. Ils veulent nous mater afin que nous acceptions les évolutions sociétales, économiques, financières, monétaires, sécuritaires qui leur conviennent; nous sommes leurs terroristes. Ils veulent casser notre identité et notre culture exactement comme ils veulent casser celles des russes.
La Russie joue le rôle de l’ancienne Unions Soviétique ; le modèle concurrent, le souvenir et l’horizon de notre espoir.
Ces élites nous mènent une guerre terrible que nous avons perdue depuis 2008, ils nous font payer le maintien de leur ordre social en nous imputant le cout de leurs erreurs, de leurs dettes et de leurs spéculations. Ils nous font payer le pseudo canular de la transition climatique, ils nous font payer leurs expériences Mengéliennes sanitaires, ils nous font payer leur guerre contre nous!
La culture issue de la Seconde Guerre mondiale est une mystification , les élites veulent nous faire croire qu’elles construisent la paix alors que depuis 1944 elles préparent la guerre en récupérant et protégeant les nazis les plus durs. Les élites veulent nous faire croire que tout le monde est gentil et tout le monde est beau . Elles ont fait de nous des femmelettes, des anti héros, des soumis et jour après jours elles nous émasculent, elles nous imposent un modèle de soumission de plus en plus scélérat. Le but est de nous castrer , de féminiser l’Occident, de faire en sorte que nous abandonnions tout instinct guerrier, toute fierté , toute dignité et que nous baissions la tête.
Pour cela il faut des guerres « soft », des guerres qui ne disent pas leur nom, des guerres en forme de boiling frog, c’est à dire de guerres par petites avancées , douces, qui n’éveillent pas les réactions de défense. Les guerres en cours contre les peuples , à l’intérieur sont des guerres soft, par petits pas.
C’est exactement ce qui s ‘est passé depuis plus d’une décennie avec la Russie, notre isomorphe, notre semblable.
L’OTAN et ses partenaires grignotent, ils ont avancé pion par pion, pas à pas vers un encerclement de la Russie à un point tel que les défenses russes pourtant supérieurs aux armes américaines devenaient inopérantes; à cause des phénomènes de distance et de temps. La Russie a eu un sursaut et a décidé de donner un coup d ‘arrêt a la boiling frog , elle a sauté hors de la casserole. Elle a refusé cette cuisson douce mais mortifère.
La Russie n’a cependant pas sauté le pas, elle reste intoxiquée/minée par les idées modernes Occidentales selon lesquelles il faut être doux, soft, ne pas vraiment se défendre, dialoguer, accepter , etc. La Russie on le voit bien est moins asservie que nous mais une bonne partie est déjà plus ou moins pourrie par les idées occidentales de la construction d’un nouvel humain, wokenisé, dont l’anus est bien huilé.
La première partie de l’opération russe s’analyse de cette façon, on reste dans le cadre du progressisme bête de la post modernité et de l’homme nouveau et donc de la guerre nouvelle; la Russie a lancé son opération spéciale avec une main attachée dans le dos.
Les Britanniques qui jouent un rôle en pointe dans tous les domaines que j’ai analysé ci dessus (Tavistock) , les Britanniques sont impatients; ils veulent franchir les étapes et ce faisant , ils révèlent le vrai visage belliqueux de l’OTAN. Plus personne ne croit qu’ils agit d’un conflit pour l’Ukraine tout le monde a compris que la guerre est une première partie de la guerre totale, de la guerre pour la vraie survie. La vraie survie non pas celle de la vie physique , non j’entends par là, la vraie vie, celle de la personne, de son statut d’homme libre, authentiquement autonome, fier et digne.
Ceci vous permet de comprendre que la motivation que je mets à suivre cette guerre est aussi forte que ma motivation à suivre les autres aspects de cette guerre totale, monétaire, financiere, économique, sanitaire etc.
Je refuse d’être un homme nouveau.
Revenons à la guerre.
Je pense que G. Doctorow est presque toujours une bonne lecture.
l’Occident ne comprend pas à quel point cette guerre / opération est différente de toutes les ITS des 70 dernières années. Les Occidentaux sont habitués aux guerres américaines avec destructions absolument massives et les pertes civiles (principalement à cause de bombardements aériens de l’enfer), ou bien avec l’utilisation de forces locales par procuration comme en Syrie et au Yémen, plus tous les bombardements par procuration et les subterfuges, une fois de plus avec des morts civiles massives.
Ils sont habitués à a la forme la plus courante et la plus « à la mode »: la guerre/les sanctions économiques contre les peuples et les nations émanant des bandits internationaux et des connards du Trésor américain et des voyous de l’UE à Bruxelles, qui ont à nouveau entraîné des centaines de des milliers de morts et de maladies civiles et de misère humaine pour plusieurs dizaines de millions en Iran, au Venezuela, à Cuba, en Corée du Nord, au Liban, etc.
Les occidentaux ne sont pas capables de comprendre la forme de guerre pratiquée par les russes en Ukraine. Les responsables russes mènent une guerre spécifique, mais les voix sont de plu en plus nombreuses à l’intérieur du pays pour réclamer le « All in« , c’est à dire que l’on mette le paquet et l’engagement de plus en plus net de l’OTAN et des anglos saxons milite en ce sens,.
Le dernier Doctorow :
https://gilbertdoctorow.com/2022/04/14/the-russian-way-of-war-part-two/
Doctorow:
Dans un avenir lointain, lorsque les documents internes russes relatifs à la conduite de cette guerre en Ukraine seront rendus publics, l’une des grandes énigmes de notre époque pourrait enfin recevoir une réponse définitive : pourquoi la Russie a poursuivi son « opération militaire spéciale » en Ukraine avec une main attachée derrière le dos, retenant toujours les vastes forces destructrices sous ses ordres, et prolongeant ainsi l’opération et les pertes subies par ses soldats d’une manière qu’une campagne plus cruelle, « à l’américaine », aurait largement évité .
Au tout début du conflit armé, j’ai remarqué les spécificités de ce que j’ai appelé « la voie russe de la guerre » actuellement appliquée en Ukraine. Cette approche n’inflige pas la mort à un grand nombre de civils, ne compte pas sur une attaque initiale « choc et effroi » pour démoraliser et submerger l’ennemi.
J’ai dit à l’époque que les considérations primordiales du côté russe étaient les relations «fraternelles» traditionnelles entre les Ukrainiens et les Russes, qui étaient largement mariés entre eux et avaient des relations des deux côtés des frontières nationales. L’intention de Vladimir Poutine et de ses collèges de guerre était de causer un minimum de dommages au peuple ukrainien, d’essayer de séparer les éléments « sains » du commandement militaire ukrainien du nationaliste enragé Azov et des forces irrégulières similaires qui s’étaient intégrées à l’armée au cours des les huit dernières années.
Cependant, dans les premières semaines de l’opération, après qu’il soit devenu manifestement clair qu’il s’agissait d’illusions, que la Russie faisait face à une force militaire unifiée soutenue par un large soutien civil populaire, il n’y avait toujours aucun changement visible dans la façon dont la Russie opérait sur le terrain. .
Le seul indice de changement à venir était le recentrage des forces disponibles sur la prise de Marioupol, pour sécuriser tout le littoral de la mer d’Azov et la réorientation progressive des forces terrestres vers l’encerclement de la majeure partie de l’armée ukrainienne retranchée juste pour l’ouest de la ligne de démarcation avec le Donbass. En compensation, il y a eu le retrait des troupes russes de Kiev et de Tchernigov, au nord.
Il y a eu beaucoup d’analyses soi-disant expertes de la guerre de la part de généraux britanniques, américains et autres généraux à la retraite. Ajoutez à cela les spéculations ignorantes mais volubiles de simples journalistes occidentaux, en particulier des dames, qui n’ont jamais détenu d’armes à feu d’aucune sorte et encore moins élaboré des plans de bataille.
Tous ces commentateurs occidentaux commencent par des hypothèses sur la façon dont une invasion de l’Ukraine devrait être combattue, en supposant que la guerre ait été déclenchée par les États-Unis ou la Grande-Bretagne. Tout écart par les forces russes du calendrier ou de la portée d’un tel assaut de style occidental visant, bien sûr, à renverser le régime de Kiev et à subjuguer le pays tout entier, est considéré comme un manque de moral ou de capacité à coordonner la couverture aérienne, l’artillerie et d’autres éléments de la bataille. Arrêt complet.
La conclusion à laquelle ils parviennent est que les forces armées russes sont beaucoup moins menaçantes que nous ne le craignions, et nous ne devrions pas hésiter à élargir l’OTAN et à les repousser.
En même temps, personne, PERSONNE, en Occident n’a commenté quelques faits évidents qui placent « l’opération militaire » russe totalement en dehors des traditions d’invasions ou d’autres actes d’agression.
Le choix des mots par les Russes pour décrire ce qu’ils s’apprêtaient à faire était tout sauf arbitraire. Ils avaient des objectifs spécifiques de «démilitarisation» et de «dénazification», auxquels s’est ajouté au cours des deux dernières semaines, presque après coup, pour protéger le Donbass de toute nouvelle attaque des forces ukrainiennes positionnées de l’autre côté de la ligne de démarcation. .
L’importance de ce dernier ne serait pas évidente pour les lecteurs occidentaux, car les seules images de guerre diffusées dans les médias occidentaux sont celles montrant la souffrance des habitants de Marioupol ou de Khamatorsk. Cependant, Les téléspectateurs russes voient quotidiennement les conséquences des barrages de missiles et d’artillerie ukrainiens sur la population civile de Donetsk et des villages environnants, avec un nombre quotidien de morts et de blessés nécessitant une hospitalisation. Ce n’est que la queue d’une histoire d’attaques vicieuses en violation des accords de Minsk qui remonte à huit ans et a fait plus de 14 000 morts parmi les civils, dont l’Occident a choisi d’être inconscient à ce jour.
La nomination il y a quelques jours du général Dvornikov à la tête de la prochaine phase de la guerre, la libération complète du Donbass et la liquidation de la principale concentration des forces terrestres ukrainiennes, a été immédiatement commentée dans les médias occidentaux. Les médias russes commencent à peine à rattraper leur retard et à publier leur évaluation des changements qui pourraient en résulter dans la conduite de la guerre.
Dvornikov s’est distingué en tant que commandant de l’opération militaire très réussie de la Russie en Syrie. Il était connu pour sa coordination efficace des forces aériennes et terrestres, ce pour quoi la première phase de la guerre ne semblait pas impressionnante, que ce soit par incompétence, comme l’ont insisté les analystes occidentaux, ou parce qu’il évitait des dommages collatéraux et des pertes de vies civiles au sein de l’armée. contraintes d’une géographie où les troupes ennemies se mêlent à l’habitat résidentiel, comme l’insiste le récit russe. Le nouveau champ de bataille du Donbass serait bien mieux adapté aux solutions « techniques » de frappes d’artillerie et de missiles.
Cependant, la nomination de Dvornikov n’est qu’un signe que la voie russe de la guerre est actuellement reconsidérée aux plus hauts niveaux du commandement russe. Cela est dû en partie aux promesses de plus en plus audacieuses, ou dirons-nous imprudentes, des États-Unis et de l’OTAN de fournir des armements lourds à Kiev.
La sonnette d’alarme a retenti hier à Moscou suite aux déclarations d’un sous-secrétaire à la Défense à Washington selon lesquelles le prochain niveau de soutien à Kiev comprendrait des missiles à portée intermédiaire capables de frapper des aérodromes en Russie.
La réponse russe à cette menace a été immédiate.
Le général Konashenkov, porte-parole de l’armée russe tout au long de la campagne, a publié une annonce spéciale selon laquelle toute attaque sur le territoire russe en provenance d’Ukraine entraînerait des frappes dirigées par la Russie contre les instances décisionnelles à Kiev, ce que le commandement russe avait jusqu’à présent choisi de ne pas faire. faire.
Cela signifie évidemment que le ministère de la Défense, l’administration présidentielle de Zelensky, peut-être la Rada, ainsi que leurs servantes, y compris les tours de télévision ukrainiennes, seraient désormais instantanément détruites. Un changement de régime de facto en serait la conséquence directe.
Alors que les dirigeants de plusieurs pays européens ont publiquement discuté ces derniers jours de la question de savoir si les actions russes en Ukraine constituaient un « génocide », comme Joe Biden l’a déclaré allègrement, personne ne semble remarquer les contradictions les plus flagrantes à toute idée de la mise en scène actuelle d’un guerre totale en Ukraine.
Ursula van der Leyen, Boris Johnson et les premiers ministres de la Pologne et de plusieurs États baltes se rendent calmement à Kiev, se promènent sur les boulevards du centre de Kiev avec Zelensky, comme si aucune guerre n’existait. Certes, ils sont entourés d’escortes de sécurité, mais celles-ci n’ont de valeur que s’il y a des passants violents sur leur route. L’éventualité d’une attaque au missile russe ne semble traverser l’esprit de personne. À la lumière des remarques de Konashenkov, tout cela peut changer brusquement à tout moment.
Enfin, je suis obligé de mentionner que tous les professionnels militaires en Russie ne sont pas restés silencieux sur la manière dont l’« opération militaire » est menée.
La semaine dernière, faisant un reportage en direct de Marioupol et surveillant la scène de destruction totale autour de lui, Yevgeny Poddubny, le correspondant de guerre le plus expérimenté de la télévision d’État russe, vétéran de la guerre syrienne et d’autres points chauds, a doucement marmonné, comme spontanément : « en campagne, vous apportez normalement des forces six fois supérieures à celles de votre adversaire et ici, nous étions presque égaux » en nombre. Il n’y avait sûrement rien de « désinvolte » à ce sujet.
Le point a été répété dans l’édition d’hier du journal semi-officiel Rossiiskaya Gazeta dans une interview avec le général de corps d’armée Leonid Reshetnikov, un officier à la retraite du service de renseignement étranger.
Rechetnikov a dit :
« Lorsque vous êtes à l’attaque, la science militaire vous dit que vous devriez avoir au moins trois fois les effectifs du camp qui se trouve en position de défense. Mais sur le terrain, selon les informations disponibles, nous sommes minoritaires. Nous obtenons des résultats très rares dans l’histoire, à Izyum, à Novaya Kakhovka et dans d’autres territoires. Cela montre la maîtrise de nos soldats et de notre commandement. Oui, Reshetnikov a présenté ses remarques comme un compliment, mais la critique cachée est là pour quiconque veut regarder de près.
*****
Dès le début, j’ai attiré l’attention sur ce que les élites sociales, universitaires et politiques russes avaient à dire sur « l’opération militaire spéciale ».
L’un de mes principaux repères a été le talk-show politique Soirée avec Vladimir Soloviev et l’édition d’hier a fourni beaucoup de matière à réflexion.
Premièrement, en ce qui concerne les sanctions, il y avait une quasi-unanimité parmi les panélistes sur le fait qu’il était temps que la Russie réponde directement et fermement à la guerre économique et hybride totale que les États-Unis et l’Europe mènent actuellement contre leur pays.
Ils appellent à une coupure immédiate des approvisionnements en gaz vers l’Europe, à un embargo sur les exportations de titane et d’autres matières premières essentielles à la production industrielle de pointe en Occident.
Une alternative à ces mesures cruelles et dévastatrices contre l’Europe serait de tout essayer d’abord sur le Japon, qui a été un fervent exécuteur de la guerre commerciale contre la Russie et qui, même ces derniers jours, s’est publiquement prononcé en faveur des ultranationalistes d’Azov, en les retirant de la liste des terroristes mondiaux.
La Russie devrait imposer un embargo commercial total au Japon, commençant par les hydrocarbures et s’étendant à tous les domaines, comme les concessions de pêche.
De plus, la Russie devrait placer des armes nucléaires tactiques et d’autres armements importants sur les îles Kouriles comme un rappel ferme de qui possède ces territoires maintenant et pour toujours.
En ce qui concerne l’action militaire, le consensus des panélistes était également en faveur d’une guerre totale contre l’Ukraine, au diable les pertes civiles collatérales. La guerre doit être terminée rapidement, de manière décisive et avec un minimum de nouvelles victimes russes. Période.
Comme plusieurs l’ont noté, il est fort probable que les téléspectateurs soient également déconcertés par l’approche «douce, douce» de la Russie jusqu’à présent. S’ils font confiance au commandant en chef, ils veulent une action plus décisive dans les airs et au sol.
Il convient de mentionner que le panéliste qui représente les classes « créatives » de Russie, le directeur général des studios Mosfilm, Karen Shakhnazarov, qui avait hésité dans son soutien à la guerre il y a quelques semaines, était désormais « all in » et faisait son maximum por trouver des solutions pour gagner la guerre cinétique à la fois.
Ensuite, il y avait aussi la question de la mobilisation de guerre.
Le consensus des panélistes était que l’économie russe devait être placée sur un pied de guerre total, avec une prise de décision concentrée dans l’exécutif et retirée des mains des entrepreneurs. Cela est nécessaire non pas pour le conflit en cours avec l’Ukraine, mais pour la poursuite de la guerre plus large avec l’Occident dirigé par les États-Unis qui constitue le contexte du conflit.
L’envoi de missiles à plus longue portée à Kiev ferait des États-Unis un cobelligérant et la Russie devrait être prête à frapper les institutions « décisionnelles » là-bas.
En bref, la logique de la discussion sur l’émission de Solovyov était que les Russes devaient faire comprendre clairement à Washington qu’ils courtisaient le désastre, que nous ne sommes pas dans un jeu vidéo mais dans une lutte à la vie ou à la mort dans laquelle les Américains ne jouissent pas de l’immortalité.
Il reste à voir dans quelle mesure cette fougue influencera les prochains mouvements du Kremlin. Mais les analystes américains feraient bien de jeter un œil sur des programmes comme celui de Soloviev, de peur que nous ne passions tous à des scénarios de fin du monde par ignorance et erreur de calcul.
©Gilbert Doctorow, 2022
Bonjour
L’homme nouveau … slogan de la révolution française … déracinés les peuples pour qu’ils n’est plus d’attache … l’homme nouveau … croire a la religion de la science . du progrès … manipulé par ‘ l’élite ‘ qui seule détient la vérité …
Manipulation … science sociale … le jeu … l’enfantissation du peuple … le réchauffement climatique … qu’importe le sujet , l’homme est coupable … donc doit faire selon les dires de ‘ l’élite ‘ car elle seule comme les grands prêtres d’autres fois savent quand l’éclipse se déroulera …
Pour la Russie … elle n’a plus rien à attendre de l’occident … quelle relève la tête … puis agisse … elle ne doit rien avoir affaire de la morale et du jugement de l’occident … elle est déjà traité de monstre …
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Excellent 1er et 2nd texte.
La question essentielle du langage de l’inconscient, sa prééminence sur le conscient et sur les sens pour définir la réalité comme une allégorie de la « caverne » ou se projette l’univers des signes constitués de noms et de nombres est à l’avant-garde des signifiés par les signifiants en tant « qu’objets » relatifs aux sujets qui les perçoivent et conçoivent comme extérieurs alors même que se pose la question de l’intériorité du processus sensitif. Si nous sommes, par le corps physique, ces poussières d’étoiles; nous sommes pourtant bien plus que les limitations du corps sises dans leur périmètre restreint pour une conscience toute aussi restreinte aux prédicats d’incertitude et d’incomplétude qui nous caractérisent. Si la question des « corps » révèle une valeur d’usage et d’échange par le moyen (autant qu’il peut etre une fin en soi?) de l’esprit qui est laissé agir par ces « corps » et par cela, en tant qu’ils sont des « véhicules » phénoméniquement programmés pour être et paraître à l’esprit tant qu’il agit » au travers de ». Si l’esprit est à la remorque des corps, c’est qu’il y aurait suprême nécessité d’en être ainsi révélé pour l’esprit qu’à tout corps d’expression se reflète en soi le moyen de sa propre fin de pouvoir se contempler et contempler l’Autre que soi. Au mimétisme induit par la programmatique instituée des « corps », nous sommes conduits à penser et agir selon un langage dont nous ne pouvons nous départir mais c’est à partir de celui-ci qu’une réécriture est rendue possible dans la mesure d’équivalence fonctionnelle que la plasticité cérébrale y répondrait favorablement. J’ai toujours défendu cette idée que l’inconscient est la source exogène de notre univers sensible. L’inconscient est la fondamentale du Langage pour que corps et conscience se substantialise (par la matière) et s’essentialise (par la conscience).
Ce qui nous distingue fondamentalement d’une I.A autonome et possiblement réflexive c’est qu’elle est une projection simulée de l’Etre Humain, un artefact de l’Etre. L’I.A est à équidistance métaphorique du Golem. Les 2 -compris séparément- appartiennent à 2 écosystèmes différenciés « en apparence » mais ils sont de même « sous-nature » en tant « qu’artifice » parodiant l’Humain: le 1er pour l’art de penser, se penser et agir, le 2nd dans l’art de se mouvoir en automate sans même avoir à y penser puisqu’il est programmé pour cela par un humain qui a placé en lui un langage simplifié. Le mixte du golem et de l’I.A se traduit comme étant un robot humanoïde et humanisé, tandis que le cyborg est l’humain augmenté artificiellement par des éléments mécaniques, électro-chimiques exogènes mais aussi possiblement relayés par un écosystème d’I.A (interface Cerveau/machine/cyber-espace réticulé). De cette communion, il sera fait dépendre altérité, efficience sensitive et efficacité performative d’une conscience humaine inféodée au système-miroir déformant qu’il aura créé. En ce sens, on peut penser que le monde du cyborg est un compromis existentiel entre Nature (culturation) et Dénature, acculturation et déculturation (tabula-rasa, cancel culture) de l’Etre tendant à se trans-substantialiser/transfigurer en Non Etre… Il signe là son « grand remplacement! ». Quand le rêve de Prométhée pénètre le labyrinthe circulaire et vertigineusement descendant pour les enfers de Dante c’est que l’Anthropie a rejoint son homonymie… l’entropie comme processus de néantisation.
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Bonjour M. Bertez
Merci pour vos apports toujours aussi instructifs et porteurs de réflexion.
La perte du Moskva , tactiquement lourde, a révélé la coordination nécessaire des communications entre l’Otan et l’Ukraine ainsi que les armes sophistiquées ayant été utilisées pour ce faire. De ce fait, la soit-disant non implication de l’Otan sur le terrain ne peut plus être soutenue sérieusement.
Ce qui peut contribuer à changer l’approche de l’opinion russe quand à la réalité de ce qui s’affronte sur le terrain.
De même, le reportage de Malbrunot dans le Figaro établit clairement que ce sont les américains qui sont aux commandes. Zelensky est ainsi ramené à sa place d’acteur dans une série télé gore.
Votre publication de l’interview de M. Glazyev nous renseigne mieux sur le fond du problème: la fin de la domination du dollar sur le monde marchand – signe majeur suivant la chute du World Trade Center.
Et donc sur les actions sans scrupules menées par les USA pour éviter ou retarder cette relégation. Relégation qui ne serait pas totale mais qui signerait la fin de la domination absolue des US , de l’UK et de l’UE sur l’économie mondiale.
Et donc l’arrêt du plan d’extension de la domination du capitalisme de la société anonyme au monde entier. ( je reprend là la dénomination de JK Galbraith) et donc de la domination des élites issues des écoles de commerce, de management ou de droit de type anglo saxon occidentales par lesquelles le fascisme percole dans toute la société. ( cf travaux de Chapoutot entre autres)
Pour ce qu’il en va de la mêmitude et de la caverne, la récente interview de Laurent Mucchielli sur France Soir – à écouter- établit le processus d’ostracisation du réel au profit de l »Inverse » produit du Métavers.
Et donc des réseaux sociaux. On comprend mieux dès lors pourquoi des centaines de millions de dollars ont été injectés dans facebook avant que cette entreprise malfaisante ait collecté son premier dollar !
Cui bono? Il suffit de chercher le nombre d’anciens de la CIA dans les conseils d’administration des sociétés anonymes , comme au bon vieux temps de l’United Fruit.
Même dans l' »Inverse », c’est toujours dans les vieux pots que l’on fait la meilleure soupe …
Cordialement
Bonne fêtes de Pâques , tant qu’elles existent encore.
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Cher Monsieur,
Je considère que tous ceux qui, malgré la propagande, les menaces, le chantage, ont refusé les inoculations sont des « Mains Fortes » et nous ne serons pas les « Hommes nouveaux » (en fait bien plus des esclaves, que des Hommes) que réclame le Système. Rien à faire de leur inversion mortifère ni de leur monde virtuel ! Nous resterons VIVANTS. Grand bien nous fasse !
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