Le woke, le capital, la reproduction; changer l’Homme pour que rien ne change!

Le Wokenisme n’est pas innocent. Il est nocent. C’est un Projet.

Il fait partie de la panoplie du Grand Reset. Vous en serez convaincu après avoir lu le texte ci dessous, traduit en automatique donc maladroitement. Je donne le texte d ‘origine plus bas.

Le Woke, le Wokenisme, l’Eveil, s ‘inscrit dans la grande mutation du système social capitaliste. Mutation qui est une défense contre les antagonismes internes et externes produits par la rareté, l’insuffisance du profit et l’excès colossal de capital à rémunérer.

Le Woke est un avatar de la lutte des classes, c’est un canal de déchargement de la negativité de nos sociétés: on a remplacé la lutte des salariés contre le capital par la lutte de tout le monde contre tout le monde. Il est d’ailleurs directement issu de la pensée marxiste critique, celle qui a suivi les Althusser, Derrida, Foucault, Godelier, Goux etc

La filiation est directe. Apres l’échec soviétique et les assassinats de Mao, les marxistes en chambre se sont recyclés et ils se sont attaqués aux fondements radicaux de nos sociétés, aux invariants, à tous ces repères que l’on ne remettait jamais en cause; cela a donné la French Theory dont le Capital tout de suite a vu l’utilité dans sa lutte contre les peuples. D’ailleurs le Capital a invité et fait des ponts d’or aux professeurs de la French Theory afin qu’ils viennent enseigner et endoctriner les étudiants américains.

Le sens historique et systémique du Woke, c’est la transformation de la société, du sujet humain afin qu’il ne représente plus un danger pour l’ordre établi ; l’ordre établi étant bien sur le Grand Ordre, celui des Dominants et des Dominés.

Ainsi se trouve réalisée une mystification d’une incroyable audace qui consiste a utiliser ce que l’on peut appeler le « gauchisme » pour renforcer objectivement les pouvoirs de la Droite, du Capital, des Maitres, des Seigneurs!

C’est une ironie de l’histoire que cette pirouette dont bien peu ont conscience ,- mystifiés qu’ils sont jusqu’au bout-, que ces gauchistes qui sont les boucliers de la Droite, des Maitres, des Dominants soient financés par les Soros, les Bill Gates, les cliques de milliardaires, les très grandes entreprises, les BlackRocks etc !

La dialectique est ironique, elle qui renverse les apparences et est capable de transformer le noir en blanc, le pur en impur et les révolutionnaires en chiens de garde du capital.

Le Woke s’inscrit dans le grand projet de changer l’homme pour que rien ne change.

Changer l’homme, le sujet de l’histoire, pour arrêter l’histoire.

Changer l’homme pour le formater afin qu’il ne soit plus un obstacle à la reproduction du système.

Changer l’homme en détruisant son âme, sa psyché, son conscient, son inconscient, son langage, sa grammaire: il faut pour cela détruire les catégories anciennes, la vérité, le genre, les sexe, le bon, le bien la morale, le Père, la monnaie;

II faut que tout flotte, tout soit relativisé, qu’il n’y ait plus aucune certitude, aucun référent à la Michel Foucault!

C’est le grand projet de changer l’Homme, d’en fabriquer un plus satisfaisant, plus docile, de formater un homme nouveau afin qu’il s’inscrive mieux dans l’ordre social dominants/dominés; c’est le projet post société de consommation car il n’y a plus assez de ressources et de profit , et de surproduit pour se payer le luxe de l’ascenseur social, de faire accéder tout le monde à la consommation socialement intégrative.

Ce grand projet est promu par le Capital -et ses mercenaires intellectuels- , par le très Grand Capital des parties prenantes dont Schwab est le larbin, , les mêmes que celles qui financent Davos depuis les années 70/80

Il vise à changer la société sans passer par la politique, par ses débats et par la confrontation antagonique des souhaits des peuples; le Woke est un court-circuit, un raccourci, une ligne directe. C’est un coup d’état des Maitres. On se passe des peuples . Les experts et les cabinets internationaux et les boites de relations publiques etc suffisent.

Le Woke est une annulation, un refus des différences naturelles, des identités historiques, et des différences catégorielles, en ce sens il met en place un nouvel imaginaire social, un monde indistinct de mêmitude qui se superpose, puis détruit le monde ancien découpé par la lutte des classes, d’un coté les salariés et de l’autre les exploiteurs, le capital.

Attention il faut comprendre le capital au sens large, dans son essence le capital est un rapport social qui permet de vivre et même de bien vivre sans produire. le capital est un droit à prélever sur le travail des autres..

l’ensemble des gens qui sont par essence capitaliste est beaucoup plus divers que celui constitué par les détenteurs de capital: un fonctionnaire de l’Union Européenen qui jouit d’une vie luxueuse sans rien foutre -ils sont des milliers- est un capitaliste car il exploite le capital constitué par l’UE sur le dos des travailleurs au fil des années.

C’est en ce sens qu’il faut le comprendre et l’inscrire dans le grand processus de mutation dans l’abstraction du capitalisme élitiste financiarisé, il détourne les négativités, les frustrations, les luttes, les révoltes vers des objectifs inoffensifs pour le Très Grand Capital.

Le Woke est un colossal processus d’émasculation, féminisation, infantilisation, individualisation, pulvérisation sociale, émiettement, car au lieu de rapprocher, il divise les sociétés, il dresse tout le monde contre tout le monde.

Au plan philosophique, le Woke se situe dans la droite ligne des analyses critiques marxistes décadentes, celles des masturbateurs qui, s’étant fourvoyés dans le communisme soviétique puis chinois se sont recyclés dans la destruction de nos sociétés par la de-construction de notre langue, de nos invariants, de nos valeurs et n’ont eu de cesse, ainsi de détruire les fondements de notre vie en société.

Au lieu de démystifier le capital , de le démasquer, puisqu’ils sont échoué, ils démystifie, le Père, le phallus, l’or, l’homme, le male blanc, la sexualité, le genre, la monnaie. ils rendent tout frivole, ils font voler les signes, les libèrent, les desancrent et bien entendu ils laissent le capital intatct car … ils sont financés par le très grand capital plus ou moins parasite mondialisé.

La guerre en Ukraine fait partie de cette entreprise, de cette confrontation et c’est pour cela que les masses soumises sont pro-Ukraine, pro-Zelensky , elles se reconnaissent, elles reconnaissent l’un des leurs- comme l’a dit Stephane Bern- à l’opposé de Poutine qui reste straight, droit dans ses bottes de male et de blanc conservateur.

Lisez cette mauvaise traduction, le sens est néanmoins accessible; sinon la version originale est en dessous

Il y a huit ans, un détenteur d’une modeste quantité d’actions Apple s’est retrouvé dans la position particulière de se faire dire publiquement par un PDG en colère , Tim Cook, que son argent n’était pas bon à Cupertino. Justin Danhof, un investisseur activiste conservateur, s’était présenté à l’assemblée annuelle des actionnaires de la société pour demander à Cook, essentiellement, si son désir de passer au vert l’emportait sur son désir de générer du vert.

Danhof n’a pas dit à son courtier de vendre, mais verrait la résolution connexe des actionnaires de son entreprise s’effondrer. En 2014, ce n’était pas seulement un combat perdu, mais un combat solitaire.

Aujourd’hui, il n’est plus seul. Il y a une réaction naissante mais croissante contre une entreprise américaine perçue par beaucoup comme s’étant «réveillée». Le refoulement, et la montée abrupte à laquelle sont confrontés ceux qui poussent, peuvent être vus dans le  nombre record  de propositions d’actionnaires conservateurs soumises aux entreprises au cours de la saison annuelle des assemblées d’entreprise de cette année – quelque 48 d’entre elles à la fin avril – mais aussi le  nombre record de propositions progressistes, éclipsant les propositions conservatrices de plus de dix fois à plus de 500. RealClearInvestigations a obtenu les données du Sustainable Investments Institute, co-éditeur du rapport annuel faisant autorité Proxy Preview.

Youtube

Justin Danhof, investisseur activiste conservateur : Une fois une seule voix. C’était alors.Youtube

L’activisme actionnarial n’est qu’un front dans la contre-révolution qui se prépare contre Woke Inc., un front particulièrement évident au niveau de l’État, et de plus en plus à Washington également, avec la possibilité que le contrôle du Congrès passe aux républicains lors des élections de cet automne. Une illustration cette année a été la fureur qui a éclaté lorsque Disney progressivement incliné s’est ouvertement opposé à la loi de Floride interdisant aux écoles publiques d’instruire les très jeunes enfants sur l’orientation sexuelle. En réponse, le gouverneur républicain Ron DeSantis a organisé une révocation législative du statut fiscal spécial de longue date de Disney World.

Ailleurs, selon New Private Markets , un point de vente axé sur l’investissement durable, les législateurs républicains et les procureurs généraux de plusieurs États ont récemment lancé des enquêtes ou présenté des projets de loi s’opposant à la large adoption de trois initiales transformant profondément le capitalisme : ESG, abréviation de Environmental, Social, et Gouvernance. C’est une approche de plus en plus impulsée par Wall Street et approuvée par les régulateurs pour juger les entreprises en fonction de leur dévouement à atteindre des objectifs environnementaux et sociaux qui vont au-delà de la maximisation des profits au nom des actionnaires. Parmi les évolutions récentes :

  • Le contrôleur du Texas a pressé plus de 100 sociétés financières – y compris le géant de la gestion d’actifs et principal promoteur ESG BlackRock, la centrale de capital-investissement Blackstone et la principale banque d’investissement JPMorgan Chase – pour savoir si elles étaient engagées dans un « boycott » des entreprises énergétiques, ce qui empêcherait le Texas entités gouvernementales d’investir avec eux.
  • Les responsables de l’Utah ont envoyé une lettre à la société de notation de crédit S&P pour s’opposer à la publication des scores ESG de l’État dans le cadre de ses notations de crédit, ce qui, selon lui, « politise[ed] le processus de notation » et pourrait avoir un impact « injuste et négatif » sur le marché de ses obligations .
  • Le Sénat de l’Idaho a adopté une législation qui interdirait aux entités publiques d’investissement comme les pensions de peser les caractéristiques ESG au-dessus des caractéristiques plus strictement économiques, et sa Chambre a introduit une législation qui interdirait les boycotts d’investissement des industries souvent ciblées par les partisans de l’ESG, comme l’énergie et les mines.
  • Le Sénat du Wyoming a adopté un projet de loi qui aurait interdit aux institutions financières de discriminer sur la base des mesures ESG, bien qu’il soit mort en commission. La Virginie-Occidentale et le Kansas auraient introduit une législation similaire.
  • Le Board of Treasury Investments de Virginie-Occidentale a retiré des fonds de BlackRock, qui a une grande influence sur des milliards de dollars en retraite publique et autres investissements.
  • Les États poursuivent également l’ESG comme une question antitrust. Le procureur général de l’Arizona, Mark Brnovich, a déclaré que son bureau enquêtait sur la « manipulation illégale du marché » avec des entreprises se regroupant « pour obliger les entreprises à fermer les usines de charbon et de gaz naturel ». Comme le dit Brnovich : « Vos fonds de retraite contribuent probablement à faciliter ces campagnes politiques pour faire avancer les objectifs politiques d’extrême gauche, les consommateurs supportant les coûts de l’augmentation des prix de l’énergie. »

Au total, le conservateur Heartland Institute affirme avoir identifié, proposé ou aidé à adopter des projets de loi anti-ESG dans 24 États.

Une autre poussée législative vient de l’American Legislative Exchange Council, axé sur le marché libre. L’ALEC a proposé que les États adoptent une loi sur la protection de la retraite des employés du gouvernement de l’État pour protéger les retraités «des stratégies d’investissement politiquement motivées».

Dans une interview avec RealClearInvestigations, l’économiste en chef de l’ALEC et vice-président exécutif de la politique, Jonathan Williams, a déclaré que la législation répondait aux préoccupations concernant la « politique des conseils d’administration », qui, selon son organisation, doit être tenue à l’écart des systèmes de retraite publics.

Institut des investissements durables

Un grand réveil ? Peut-être, mais les militants progressistes ont une longue longueur d’avance.Institut des investissements durables

La réaction anti-réveil vient en réponse à une augmentation de plusieurs années de l’activisme progressiste dans les entreprises américaines, concernant des questions allant des armes à feu et de l’avortement à l’ immigration , l’ intégrité des élections et la justice pénale . Les entreprises se sont inclinées devant les vents dominants, par exemple en s’engageant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, en adoptant « la diversité, l’équité et l’inclusion » dans l’embauche et la formation des employés, ou en liant la rémunération des dirigeants à la performance ESG . Une enquête du cabinet de conseil KPMG montre que 82 % des grandes entreprises américaines consacrent de l’espace dans les dépôts réglementaires pour démontrer leur bonne foi ESG.

Youtube

Stephen Soukup, auteur 

de « Dictatorship of Woke Capital » : Les entreprises subissent des pressions pour se réveiller du « bas vers le haut », « du haut vers le bas » et « de l’extérieur vers l’intérieur ».Youtube

L’activisme a été galvanisé par l’alarme des libéraux lors de l’élection de Donald Trump en 2016, un ancien magnat des affaires et sceptique du changement climatique. Un moment décisif s’est produit en 2019, lorsque la puissante et éminente Business Roundtable a redéfini l’objectif d’une société, élevant les « parties prenantes » vaguement définies de la société dans son ensemble au-dessus des actionnaires traditionnels. Plus de 180 signataires se sont engagés à « favoriser la diversité et l’inclusion » parmi leurs effectifs et à « protéger l’environnement en adoptant des pratiques durables ». En 2020, le meurtre de George Floyd par un policier blanc a déclenché une vague massive de soutien des entreprises à la «justice raciale» soutenue par quelque 50 milliards de dollars et a stimulé des initiatives connexes .

Stephen Soukup, consultant de longue date auprès de la communauté des investisseurs institutionnels et auteur du livre de 2021 «The Dictatorship of Woke Capital», a déclaré à RCI que les entreprises subissent des pressions pour se réveiller du «bas vers le haut», «du haut vers le bas» et «de l’extérieur dans .”

« Alors que le système d’enseignement supérieur américain a traversé son propre réveil », dit Soukup, « il y a eu un changement considérable dans les croyances d’une grande partie de l’élite, des gens qui sont à la fois les directeurs, les cadres et les employés de certains de ces hauts- profiler les entreprises.

Sedgedorrit /Wikipédia

Vivek Ramaswamy, entrepreneur, 

« Woke, Inc. » auteur et activiste: Il s’associe à Justin Danhof, ci-dessus, pour affronter le leader de l’investissement éveillé BlackRock et ses pairs.Sedgedorrit /Wikipédia

Parmi ceux qui alimentent la réaction contre le « capital éveillé » ou le « capitalisme des parties prenantes », Soukup compte l’entrepreneur devenu auteur et activiste Vivek Ramaswamy ; des journalistes comme  Rupert Darwall  et  Andrew Stuttaford ; et des chercheurs de groupes de réflexion tels que  Richard Morrison  du libertarian Competitive Enterprise Institute. Christopher Rufo du marché libre Manhattan Institute est un autre critique, s’appuyant souvent sur des documents internes de l’entreprise révélant comment les opinions progressistes sur «l’antiracisme» et l’identité de genre se manifestent au sein des grandes entreprises, y compris, récemment, The Walt Disney Company.

Les critiques du camp anti-réveil sont nombreuses. La première est qu’un lieu de travail politique sape la société civile. Ramaswamy, auteur du livre de 2021 «Woke, Inc.», soutient que les «espaces apolitiques» sont «une condition préalable nécessaire à la solidarité sociale dans un régime divisé comme le nôtre». Stuttaford écrit que l’ESG est « un outil formidable pour faire avancer un programme politique sans se soucier de passer par le processus électoral ».

Une autre affirmation est que l’ESG est un gadget coûteux . Soukup dit que la communauté financière peut prendre des fonds négociés en bourse, « les rebaptiser ESG, puis facturer le double ou le triple des frais de gestion, et ils incitent les gens à y adhérer constamment ».

Une critique connexe est que la performance d’ESG est surestimée – un argument avancé en détail pour les organismes de réglementation par l’American Securities Association, qui se présente comme «la voix de l’Amérique pour les investisseurs de Main Street».

Soukup conteste la proposition des partisans de l’ESG de « bien faire en faisant le bien ». Il a déclaré à RCI que, généralement, toute performance supérieure au marché des fonds ESG « est créée pour des raisons autres qu’ESG. Il a été créé simplement parce que ce sont de bonnes entreprises. Si vous achetez Apple, par exemple, Apple s’en sort bien non pas parce que c’est ESG, mais parce que c’est Apple.

PA

Larry Fink, PDG de BlackRock : Les opposants cherchent à rendre son activisme « durable » insoutenable.PA

Larry Fink, « l’éléphant aux 10 000 milliards de dollars »

Pour Soukup et d’autres détracteurs du capital éveillé, un homme personnifie à la fois le virage éveillé des entreprises américaines et en porte la responsabilité unique : « L’éléphant de 10 000 livres… ou l’éléphant de 10 000 milliards de dollars dans le coin », déclare Soukup, c’est Larry Fink, PDG de BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde.

Dans une série de lettres annuelles aux PDG des sociétés dans lesquelles BlackRock investit, et dans la correspondance avec les clients, il a clairement exprimé sa vision. Fink dit aux PDG que «chaque entreprise doit… montrer comment elle apporte une contribution positive à la société», notant que «la société se tourne de plus en plus vers les entreprises, publiques et privées, pour résoudre les problèmes sociaux et économiques urgents». Il souligne que « chaque gouvernement, entreprise et actionnaire doit faire face au changement climatique », appelant à une divulgation accrue de la « durabilité » afin de parvenir à « un capitalisme plus durable et inclusif » au nom de « toutes les parties prenantes ».

Aux clients de Blackrock, Fink a déclaré que « la durabilité devrait être notre nouvelle norme d’investissement » et que la société était « engagée à soutenir l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050 ou avant ». Fink a récemment déclaré que « le problème… n’est plus de savoir si la transition nette zéro se produira, mais comment… ».

BlackRock soutient ses paroles en tirant parti de son immense pouvoir pour conduire l’action. Avec 10 000 milliards de dollars sous gestion, BlackRock est l’un des trois principaux actionnaires , aux côtés des gestionnaires d’actifs aux vues similaires Vanguard et State Street, dans plus de 80 % des sociétés du S&P 500. Les trois gestionnaires d’actifs totalisent collectivement plus de 20 000 milliards de dollars. – dans la fourchette du PIB annuel américain – détiennent ensemble  environ 22 % de l’entreprise moyenne du S&P 500. Vous, le lecteur, pouvez détenir des actions d’un ou plusieurs des fonds négociés en bourse iShares de BlackRock, ou être exposé à la société par le biais d’un plan de retraite – ce qui signifie que vous pouvez soutenir son programme ou les programmes des sociétés qu’il influence.

Institut des investissements durables

Les propositions d’actionnaires anti-ESG sont éclipsées par les propositions progressistes.Institut des investissements durables

Guerres par procuration

Derrière l’essentiel de l’activisme des actionnaires conservateurs se trouve l’ancien projet d’entreprise libre dirigé par Danhof, qui fait partie du Centre national de recherche sur les politiques publiques, maintenant rejoint par le projet de responsabilité d’entreprise du National Legal and Policy Center. Ces activistes se disputent l’influence des entreprises contre des dizaines de rivaux ESG, y compris des sociétés d’investissement plus petites comme Domini Impact, qui se décrit comme dirigée par des femmes ; Walden Asset Management et Trillium Asset Management ; les fonds de pension de l’État bleu, y compris CalPERS et CalSTRS de l’État de New York et de la Californie ; et les organisations à but non lucratif As You Sow et Ceres. (BlackRock lui-même a subi des pressions de la part de certaines de ces entités.)

Voici des exemples de propositions présentées cette saison par procuration :

  • Trillium demande à BJ’s Restaurants de divulguer les émissions de gaz à effet de serre et de poursuivre des objectifs de réduction « pour atteindre zéro émission nette d’ici 2050 ou avant ».
  • As You Sow a demandé à l’entreprise de matériaux de construction Martin Marietta de divulguer son « plan de promotion de la justice raciale ».
  • Arjuna Capital a demandé à Alphabet, la société mère de Google, de fournir un rapport annuel sur les efforts de l’entreprise pour s’assurer que son conseil d’administration « atteigne une représentation raciale et de genre… mieux alignée sur la démographie de ses clients et/ou des régions dans lesquelles elle opère ».

De grands gestionnaires d’actifs comme BlackRock pourraient voter sur ces résolutions au nom de millions de retraités et d’autres clients dont les pécules, aussi petits et aussi éloignés soient-ils, sont confiés à l’entreprise. Historiquement, les gestionnaires d’actifs se sont abstenus. Mais en 2018, conformément au message de Fink, BlackRock a mis à jour les directives de vote par procuration pour suggérer qu’il voterait de plus en plus selon sa conscience .

Comme l’a rapporté le Wall Street Journal , au cours de la saison des procurations 2020, BlackRock a voté sur plus de 1 000 propositions, soutenant 6 % des résolutions environnementales, 7 % des résolutions sociales et 17 % des résolutions de gouvernance.

Cette année-là, Fink a averti les PDG que BlackRock serait « de plus en plus disposé à voter contre la direction et les administrateurs lorsque les entreprises ne font pas suffisamment de progrès sur les divulgations liées à la durabilité et les pratiques et plans commerciaux qui les sous-tendent ». Il voterait contre – ou s’abstiendrait – sur les propositions de réélection d’administrateurs individuels un record de 5 450 fois.

Le moteur n°1 Coupé

moteur1.com

Le petit moteur qui pourrait — avec l’aide de trois locomotives progressives.moteur1.com

En 2021, BlackRock prendrait un vote considéré comme l’un des plus influents de tous. L’investisseur activiste Engine No. 1, propriétaire de 0,02% d’Exxon Mobil, a nommé plusieurs administrateurs au conseil d’administration du géant de l’énergie dans le but d’amener l’entreprise à réduire son empreinte carbone. Dépensant apparemment presque autant pour sa course aux procurations avec Exxon que la valeur de ses avoirs, le fonds a remarquablement remporté trois sièges au sein de son conseil d’administration de 12 membres. Il a prévalu malgré sa petite position car il a obtenu le soutien des trois principaux actionnaires d’Exxon : BlackRock, Vanguard et State Street. Black Rock a écritde sa décision : « Nous pensons qu’il faut faire davantage dans la stratégie à long terme d’Exxon et dans les actions à court terme liées à la transition énergétique afin d’atténuer l’impact du risque climatique sur la valeur actionnariale à long terme. » Ramaswamy soulignerait dans un éditorial critiquant l’activisme de BlackRock que le PDG d’Engine No. 1 était auparavant un employé de longue date de BlackRock.

En plus d’exercer son pouvoir en tant qu’investisseur, BlackRock peut également avoir un impact sur les entreprises par le biais de désinvestissements. Dans sa lettre aux clients de 2020 , Fink a noté que BlackRock intégrerait le risque ESG dans son processus d’investissement actif « avec la même rigueur » que des mesures typiques comme le risque de crédit et le risque de liquidité. Conformément à cette poussée, Fink a annoncé qu’après s’être déjà débarrassé des investissements dans des « secteurs présentant un risque ESG accru, tels que les fabricants de systèmes d’armes controversés », BlackRock supprimerait 500 millions de dollars de positions dans des portefeuilles gérés activement générant des revenus importants de la production de charbon thermique. .

Cette lettre au client indiquait également une autre façon dont Fink pourrait avoir un impact sur le marché : BlackRock a annoncé qu’il doublerait son offre d’ETF ESG dans les années à venir à 150. Les concurrents suivraient BlackRock dans cet espace, facturant une prime aux investisseurs .

La marque de BlackRock sur le secteur financier peut bien être vue dans les offres croissantes de produits ESG d’autres gestionnaires d’actifs, dans l’explosion du nombre de chercheurs et d’ évaluateurs ESG, et dans l’ orientation pro-ESG des sociétés de conseil en vote – dont deux dominent le marché pour la conduite en bonne et due forme. diligence et en informant les investisseurs sur la manière de voter pour leurs procurations.

À but non lucratif As You Sow note – citant l’approbation de BlackRock – que plus de 18 000 milliards de dollars, soit un tiers des fonds sous gestion professionnelle, sont désormais investis en utilisant des critères ESG et connexes. Le total des actifs détenus dans des investissements durables a été multiplié par 25 depuis 1995. Il y a maintenant environ 2,7 billions de dollars d’actifs gérés dans plus de 2 900 fonds ESG, et chaque année voit de nouveaux flux record dans l’espace. Ces développements peuvent être considérés comme un témoignage des efforts de BlackRock.

(AP Photo/Patrick Semansky)

Brian Deese, directeur du Conseil économique national de Biden – et 

ancien BlackRocker .PA

Une grande aide de l’équipe Biden

Son influence s’étend également à Washington, DC, où son travail passé avec la Réserve fédérale a conduit un universitaire à la qualifier de « quatrième branche du gouvernement ». Une administration Biden aux vues similaires peuplée à des niveaux élevés d’anciens membres du personnel de BlackRock pourrait encore accélérer les tendances privilégiées de l’entreprise, malgré les promesses de plusieurs de ces responsables de se récuser sur les questions liées à BlackRock.

Le ministère du Travail de Biden, qui réglemente les régimes de retraite du secteur privé, a proposé une règle qui permettrait aux fiduciaires du régime de peser «tout facteur dans l’évaluation d’un investissement ou d’un plan d’action d’investissement qui… est important pour l’analyse risque-rendement». par opposition à des facteurs simplement « pécuniaires ». L’ancienne norme avait été perçue par certains comme anti-ESG. Le nouveau pourrait être considéré comme favorable à l’ESG, étant donné son affirmation selon laquelle l’obligation d’un fiduciaire peut « exiger souvent une évaluation de l’effet du changement climatique ». Les critiques affirment que cette règle pourrait obliger les promoteurs de régimes de retraite à orienter l’épargne des employés – à leur insu – vers des ESG 401(k) à dépenses plus élevées et donc potentiellement à rendement plus faible, et à voter pro-ESG sur les procurations.

Pendant ce temps, comme indiqué dans un article distinct de RealClearInvestigations , la SEC a proposé des règles de divulgation sur le climat potentiellement très coûteuses qui obligeraient les entreprises à faire face à l’impact imprévisible du changement climatique en divulguant des tonnes de nouvelles informations aux investisseurs.

La SEC a noté que « les investisseurs avec des billions de dollars d’actifs sous gestion » avaient « soutenu la mise en œuvre des divulgations liées au climat ». Le premier investisseur de ce type qu’il a cité était BlackRock. La règle s’inspire en partie du cadre de divulgation privilégié de l’influent groupe de travail sur la divulgation climatique. BlackRock, membre fondateur du TCFD, avait fait pression pour cela.

La SEC sous l’administration Biden a également publié des directives indiquant qu’il serait plus facile pour les actionnaires d’émettre des résolutions militantes, permettant à celles «ayant un large impact sociétal» et notant que «les propositions que le personnel considérait auparavant comme pouvant être exclues parce qu’elles n’apparaissaient pas soulever une question politique importante pour [une] entreprise ne peut plus être considéré comme excluable. » Ce changement a peut-être permis par inadvertance le nombre record de résolutions d’actionnaires conservateurs en 2022, mais il a également coïncidé avec le nombre record bien plus élevé de résolutions ESG.

Cette année, quelque 64 % des résolutions ont été votées. Chaque année, de nombreuses résolutions ne parviennent jamais à une déclaration de procuration parce que les militants les retirent après que les entreprises ont répondu de manière adéquate à leurs préoccupations avant de voter, ou parce que la SEC les exclut pour des raisons réglementaires. Sept pour cent des résolutions de cette année ont obtenu des votes à la majorité, contre 10 % en 2021.

De son côté, BlackRock a indiqué dans une note récente que nombre des propositions d’actionnaires liées au climat qu’il évalue « sont plus prescriptives ou contraignantes pour les entreprises » qu’en 2021, et qu’il serait donc moins enclin à les soutenir.

En règle générale, moins d’un tiers des résolutions d’actionnaires conservateurs ont été votées. Jusqu’à présent dans la saison des procurations 2022, aucun n’a réussi.

GOP Ferment au Congrès

Alors que les agences fédérales propulsent l’agenda ESG, des législateurs fédéraux critiques commencent également à entrer dans la mêlée, mettant en place une confrontation potentielle si le GOP remporte la Chambre et / ou le Sénat en 2022.

Lorsque les responsables de l’État de l’Utah ont  critiqué la division de notation de crédit de S&P pour ses efforts visant à intégrer les indicateurs ESG dans les notations de l’État, ils ont été rejoints par les sénateurs républicains de l’État Mike Lee et Mitt Romney, et ses quatre membres de la Chambre, tous républicains.

Twitter

Le représentant Chris Stewart, républicain de l’Utah : « Nous allons pouvoir mettre des limites » a réveillé le capitalisme.Twitter

Un membre, le représentant Chris Stewart, a déclaré que lui et ses collègues poussaient les autres à discuter de la «prolifération des mesures ESG» avec les trésoriers et les régulateurs des États – des mesures que l’institut anti-ESG Heartland a comparées aux scores de crédit social . Le représentant Stewart a également déclaré à Roll Call que si les républicains gagnaient la Chambre, « nous allons pouvoir imposer des limites » à la poussée ESG de la SEC.

La représentante Beth Van Duyne du Texas et plus d’une douzaine de co-sponsors républicains ont déjà présenté un projet de loi qui, selon Morrison de la CEI, « empêcherait la SEC d’exiger des informations sur le changement climatique et les gaz à effet de serre, mais laisserait les entreprises libres de partager quoi que ce soit. informations qu’ils jugeaient importantes pour les actionnaires et les investisseurs potentiels.

Selon Morrison, le « scepticisme croissant » du Congrès à l’égard de l’investissement ESG « concorde parfaitement avec les politiques que les gouverneurs et les législateurs proposent au niveau des États ».

Les législateurs opèrent, affirme Danhof, soutenus par « presque tous les groupes conservateurs » du pays, un contraste frappant avec la situation d’il y a quelques années à peine.

Ramaswamy est récemment revenu à ses racines entrepreneuriales en fondant Strive Asset Management, une société d’investissement basée dans l’Ohio. Là, il sera rejoint par des collègues, dont Danhof, qui a quitté le Free Enterprise Project après plus d’une décennie pour devenir le chef de la gouvernance d’entreprise de Strive. Selon un communiqué de presse annonçant le lancement du gestionnaire de fonds, il vise à affronter BlackRock et ses pairs, décriant leur invocation du «capitalisme des parties prenantes» pour justifier l’utilisation des «fonds des clients pour exercer une influence décisive sur presque toutes les entreprises publiques américaines afin de faire avancer les idéologies politiques qui beaucoup de leurs clients ne sont pas d’accord. Au lieu de cela, il espère promouvoir le «capitalisme d’excellence», en aidant «les entreprises américaines à se concentrer exclusivement sur la fourniture d’excellents produits et services à leurs clients…»

Pour sa part, dans une lettre aux PDG de 2022 , Fink s’est senti obligé de s’adresser aux critiques, précisant que «le capitalisme des parties prenantes n’est pas une question de politique. Ce n’est pas un programme social ou idéologique. Ce n’est pas « réveillé ». C’est le capitalisme , motivé par des relations mutuellement bénéfiques entre vous et les employés, clients, fournisseurs et communautés sur lesquels votre entreprise s’appuie pour prospérer . C’est le pouvoir du capitalisme.

By Ben Weingarten, RealClearInvestigations
May 17, 2022

Detail,

Detail, « David Slings the Stone » James Tissot (c. 1896-1902)

Eight years ago, a holder of a modest amount of Apple stock found himself in the peculiar position of being told publicly by an angered CEO Tim Cook that his money was no good in Cupertino. Justin Danhof, a conservative activist investor, had turned up at the company’s annual shareholder meeting to ask Cook, essentially, if his desire to go green trumped his desire to generate green.

Danhof did not tell his broker to sell, but would see his outfit’s related shareholder resolution go down in flames. In 2014, his was not only a losing fight, but a lonely one.

Today, he’s no longer alone. There is a nascent but growing backlash against a corporate America perceived by many as having gone “woke.” The pushback, and the steep uphill climb facing those doing the pushing, can be seen in the record number of conservative shareholder proposals submitted to companies during this year’s annual corporate meeting season – some 48 of them as of late April – but also the record number of progressive proposals, dwarfing conservative ones by more than tenfold at a whopping 500-plus. RealClearInvestigations obtained the data from the Sustainable Investments Institute, co-publisher of the authoritative annual Proxy Preview report.

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Justin Danhof, conservative activist investor: Once a lone voice. That was then.

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Shareholder activism is just one front in the brewing counterrevolution against Woke Inc., one particularly evident at the state level, and increasingly in Washington too, with the possibility of control of Congress shifting to Republicans in elections this fall. An illustration this year was the furor that erupted when progressively inclined Disney outspokenly opposed Florida’s law barring public schools from instructing very young children on sexual orientation. In response, Republican Gov. Ron DeSantis engineered a legislative revocation of Disney World’s longstanding special tax status.

Elsewhere, according to New Private Markets, a sustainable investment-focused outlet, Republican legislators and attorneys general across several states have recently launched inquiries into or introduced bills opposing the wide embrace of three initials profoundly transforming capitalism: ESG, short for Environmental, Social, and Governance. That’s an approach increasingly driven by Wall Street and endorsed by regulators to judging companies based on their devotion to achieving environmental and social goals that go beyond maximizing profits on behalf of shareholders. Among recent developments:

  • Texas’ comptroller pressed more than 100 financial companies – including asset management giant and leading ESG proponent BlackRock, private equity powerhouse Blackstone, and top investment bank JPMorgan Chase – on whether they were engaged in a “boycott” of energy firms, which would preclude Texas government entities from investing with them.
  • Utah officials sent a letter to credit ratings company S&P objecting to its publishing of state ESG scores as part of its credit ratings, which it argued « politiciz[ed] the ratings process » and could « unfairly and adversely » impact the market for its bonds.
  • Idaho’s Senate passed legislation that would bar public investing entities like pensions from weighing ESG characteristics above more strictly economic ones, and its House introduced legislation that would prohibit investment boycotts of industries often targeted by ESG proponents, such as energy and mining.
  • Wyoming’s Senate took up a bill that would have banned financial institutions from discriminating based on ESG metrics, though it died in committee. West Virginia and Kansas have reportedly introduced similar legislation.
  • West Virginia’s Board of Treasury Investments has pulled funds from BlackRock, which has great influence over billions of dollars in public retirement and other investments.
  • States are also pursuing ESG as an antitrust issue. Arizona Attorney General Mark Brnovich has said his office is probing “unlawful market manipulation” with firms banding together “to compel companies to shut down coal and natural-gas plants.” As Brnovich puts it: “Your retirement funds are likely helping facilitate these political campaigns to advance far-left policy goals, with consumers bearing the costs of increased energy prices.”

All told, the conservative Heartland Institute says it has identified, proposed, or helped to pass anti-ESG bills in 24 states.

Another legislative push comes from the free market-oriented American Legislative Exchange Council. ALEC has proposed that states enact a State Government Employee Retirement Protection Act to shield pensioners “from politically driven investment strategies.”

In an interview with RealClearInvestigations, ALEC chief economist and Executive Vice President of Policy Jonathan Williams said the legislation came in response to concerns over “corporate boardroom politics,” which his organization believes must be kept out of public pension systems.

Sustainable Investments Institute

A Great Unwokening? Maybe, but progressive campaigners have had a long head start.

Sustainable Investments Institute

The anti-woke backlash comes in response to a years-long surge in progressive activism in corporate America, regarding issues ranging from guns and abortion to immigrationelection integrity, and criminal justice. Companies have bowed to the prevailing winds by, for example, pledging to reduce greenhouse gas emissions, embracing “diversity, equity and inclusion” in employee hiring and training, or tying executive compensation to ESG performance. One survey from consulting firm KPMG shows 82% of large U.S. corporations devoting space in regulatory filings to demonstrate their ESG bona fides.

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Stephen Soukup, « Dictatorship of Woke Capital » author: Corporations face pressure to go woke from the “bottom up,” “top down,” and “outside in.”

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The activism was galvanized by liberals’ alarm at the 2016 election of Donald Trump, an oldline business tycoon and climate change skeptic. A watershed moment came in 2019, when the powerful and prominent Business Roundtable redefined the purpose of a corporation, elevating vaguely defined “stakeholders” in society at large over traditional stock shareholders. More than 180 signatories pledged to “foster diversity and inclusion” among their workforces, and to “protect the environment by embracing sustainable practices.” In 2020, George Floyd’s murder by a white police officer triggered a massive outpouring of corporate support for “racial justice” backed by some $50 billion, and spurred related initiatives.

Stephen Soukup, a longtime consultant to the institutional investment community and author of the 2021 book “The Dictatorship of Woke Capital,” told RCI that corporations face pressure to go woke from the “bottom up,” “top down,” and “outside in.”

“As the American higher education system has gone through its own awokening,” Soukup says, “there’s been a considerable change in the beliefs of a lot of the elite, people who are both the directors and executives and employees of some of these high-profile companies.”

Sedgedorrit /Wikipedia

Vivek Ramaswamy, entrepreneur, « Woke, Inc. » author and activist: He’s joining forces with Justin Danhof, above, to take on woke investment leader BlackRock and peers.

Sedgedorrit /Wikipedia

Among those fueling the backlash against “woke capital” or “stakeholder capitalism,” Soukup counts entrepreneur-turned-author and activist Vivek Ramaswamy; journalists such as Rupert Darwall and Andrew Stuttaford; and think-tank scholars such as Richard Morrison of the libertarian Competitive Enterprise Institute. Christopher Rufo of the free market Manhattan Institute is another critic, often drawing on internal corporate material revealing how progressive views on “anti-racism” and gender identity manifest themselves within large corporations, including, lately, The Walt Disney Company.

The critiques from the anti-woke camp are numerous. One is that a political workplace undermines civil society. Ramaswamy, author of the 2021 book “Woke, Inc.,” argues that “apolitical spaces” are “a necessary precondition for social solidarity in a divided polity like ours.” Stuttaford writes that ESG is “a tremendous device for advancing a political agenda without the bother of going through the electoral process.”

Another contention is that ESG is an expensive gimmick. Soukup says the financial community can take exchange-traded funds, “rebrand them as ESG, and then charge double or triple the management fees, and they get people buying into this constantly.”

A related criticism is that ESG’s performance is overstated – an argument put forth in detail for regulatory agencies by the American Securities Association, which bills itself as “America’s voice for Main Street’s investors.”

Soukup challenges ESG proponents’ proposition of “doing well by doing good.” He told RCI that typically any above-market performance of ESG funds “is created for reasons other than ESG. It’s created simply because they’re good companies. If you buy Apple, for example, Apple does well not because it’s ESG, but because it’s Apple.”

AP

Larry Fink, BlackRock CEO: Opponents look to make his « sustainability » activism unsustainable.

AP

Larry Fink, the ‘$10 Trillion Elephant’

To Soukup and other critics of woke capital, one man both personifies corporate America’s woke turn and bears unique responsibility for it: “The 10,000-pound elephant … or the $10 trillion elephant in the corner,” says Soukup, is Larry Fink, CEO of BlackRock, the world’s largest asset manager.

In a series of annual letters to CEOs of companies in which BlackRock invests, and in correspondence with clients, he has made his vision clear. Fink tells CEOs that “every company must … show how it makes a positive contribution to society,” noting “society is increasingly looking to companies, both public and private, to address pressing social and economic issues.” He emphasizes that “every government, company, and shareholder must confront climate change,” calling for increased “sustainability” disclosure in order to achieve “a more sustainable and inclusive capitalism” on behalf of “all stakeholders.”

To Blackrock’s clients, Fink has said that “sustainability should be our new standard for investing,” and that the company was “committed to supporting the goal of net zero greenhouse gas emissions by 2050 or sooner.” Fink recently declared that “The issue … is no longer whether the net zero transition will happen but how ...”

BlackRock backs its words by leveraging its immense power to drive action. With $10 trillion under management, BlackRock is one of the top three shareholders, alongside like-minded asset managers Vanguard and State Street, in more than 80% of the companies in the S&P 500. The three managers of assets collectively totaling more than $20 trillion – in the range of America’s annual GDP – together own approximately 22% of the average S&P 500 company. You the reader may own shares of one or several of BlackRock’s iShares exchange-traded funds, or be exposed to the company through a retirement plan – which means you may be supporting its agenda or the agendas of the companies it influences.

Sustainable Investments Institute

Anti-ESG shareholder proposals are dwarfed by progressive ones.

Sustainable Investments Institute

Proxy Wars

Behind the bulk of conservative shareholder activism is the formerly Danhof-led Free Enterprise Project, part of the National Center for Public Policy Research, now joined by the National Legal and Policy Center’s Corporate Responsibility Project. These activists compete for corporate influence against dozens of ESG rivals, including smaller investment firms like Domini Impact, which describes itself as women-led; Walden Asset Management and Trillium Asset Management; blue state pension funds including New York State’s and California’s CalPERS and CalSTRS; and nonprofits As You Sow and Ceres. (BlackRock itself has faced pressure from some of these entities.)

Examples of proposals proffered this proxy season include:

  • Trillium’s call on BJ’s Restaurants to disclose greenhouse gas emissions and pursue reduction targets “to achieve net-zero emissions by 2050 or sooner.”
  • As You Sow’s call on building materials company Martin Marietta to disclose its “plan to promote racial justice.”
  • Arjuna Capital’s call on Alphabet, Google’s parent company, to provide an annual report on the company’s efforts to ensure its board “attains racial and gender representation … better aligned with the demographics of its customers and/or regions in which it operates.”

Big asset managers like BlackRock might vote on these resolutions on behalf of millions of retirees and other clients whose nest eggs, however small and however remotely, are entrusted with the firm. Historically, the asset managers abstained. But in 2018, consistent with Fink’s messaging, BlackRock updated proxy voting guidance to suggest it would increasingly vote its conscience.

As the Wall Street Journal reported, during the 2020 proxy season BlackRock voted on more than 1,000 proposals, backing 6% of environmental, 7% of social, and 17% of governance resolutions.

That year, Fink warned CEOs that BlackRock would be “increasingly disposed to vote against management and board directors when companies are not making sufficient progress on sustainability-related disclosures and the business practices and plans underlying them.” It would vote against – or abstain – on proposals to reelect individual directors a record 5,450 times.

The Engine No. 1  Coup

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The little engine that could — with the help of three progressive locomotives.

engine1.com

In 2021, BlackRock would take a vote seen as one of its most influential of all. Activist investor Engine No. 1, owner of 0.02% of Exxon Mobil, nominated several directors to the energy giant’s board in a bid to get the company to reduce its carbon footprint. Reportedly spending almost as much on its proxy fight with Exxon as the value of its holdings, the fund remarkably won three seats on its 12-member board. It prevailed despite its small position because it won the backing of Exxon’s three largest shareholders: BlackRock, Vanguard, and State Street. BlackRock wrote of its decision: “We believe more needs to be done in Exxon’s long-term strategy and short-term actions in relation to the energy transition in order to mitigate the impact of climate risk on long-term shareholder value.” Ramaswamy would point out in an editorial critical of BlackRock’s activism that Engine No. 1’s CEO had previously been a longtime BlackRock employee.

In addition to wielding its power as an investor, BlackRock can also impact companies through divestment. In its 2020 client letter, Fink noted BlackRock would incorporate ESG risk into its active investment process “with the same rigor” as typical measures like credit risk and liquidity risk. Consistent with that push, Fink announced that having already rid itself of investments in “sectors with heightened ESG risk, such as controversial weapons systems manufacturers,” BlackRock would exit $500 million worth of positions in actively-managed portfolios generating significant revenues from thermal coal production.

That client letter also indicated another way Fink could impact the market: BlackRock announced it would be doubling its offering of ESG ETFs in the coming years to 150. Competitors would follow BlackRock into this space, charging investors a premium.

BlackRock’s mark on the financial industry may well be seen in other asset managers’ growing ESG product offerings, in the explosion in ESG researchers and raters, and in the pro-ESG orientation of proxy advisory firms – two of which dominate the marketplace for conducting due diligence and instructing investors on how to vote their proxies.

Nonprofit As You Sow notes – citing BlackRock’s endorsement – that over $18 trillion or a third of funds under professional management are now invested using ESG and related criteria. Total assets held in sustainable investments have multiplied 25-fold since 1995. There are now approximately $2.7 trillion in assets managed in more than 2,900 ESG funds, and each year sees new record inflows into the space. These developments can be seen as a testament to BlackRock’s efforts.

(AP Photo/Patrick Semansky)

Brian Deese, director of Biden’s National Economic Council — and a former BlackRocker.

AP

A Big Assist From Team Biden

Its influence also extends to Washington, D.C., where its past work with the Federal Reserve has led one academic to label it a “fourth branch of government.” A like-minded Biden administration populated at high levels by ex-BlackRock personnel may further accelerate the firm’s favored trends, notwithstanding pledges of several such officials to recuse themselves on BlackRock-related matters.

Biden’s Department of Labor, which regulates private-sector retirement plans, has proposed a rule that would allow plan fiduciaries to weigh “any factor in the evaluation of an investment or investment course of action that … is material to the risk-return analysis,” as opposed to merely “pecuniary” factors. The old standard had been perceived by some to be anti-ESG. The new one might be seen as pro-ESG, given its assertion that a fiduciary’s duty may “often require an evaluation of the effect of climate change.” Critics say this rule could compel retirement plan sponsors to steer employee savings – unbeknownst to them – into higher-expense and therefore potentially lower-yielding ESG 401(k)s, and to vote pro-ESG on proxies.

Meanwhile, as noted in a separate RealClearInvestigations article, the SEC has proposed potentially highly costly climate disclosure rules that would force companies to grapple with the unpredictable impact of climate change by disclosing reams of new information to investors.

The SEC noted that “investors with trillions of dollars of assets under management” had “supported implementation of climate-related disclosures.” The first such investor it cited was BlackRock. The rule is modeled in part on the influential Task Force for Climate Disclosure’s favored disclosure framework. BlackRock, a TCFD founding member, had lobbied for it.

The SEC under the Biden administration has also issued guidance indicating it would make it easier for shareholders to issue activist resolutions, permitting those “with a broad societal impact,” and noting that “proposals that the staff previously viewed as excludable because they did not appear to raise a policy issue of significance for [a] company may no longer be viewed as excludable.” This shift may have inadvertently enabled the record number of conservative shareholder resolutions in 2022, but so too did it coincide with the far greater record number of ESG resolutions.

This year some 64% of resolutions have come to a vote. Many resolutions each year never make it to a proxy statement because activists withdraw them after companies adequately address their concerns prior to voting, or because the SEC excludes them on regulatory grounds. Seven percent of this year’s resolutions have earned majority votes, down from 10% in 2021.

For its part, BlackRock indicated in a recent note that many of the climate-related shareholder proposals it is evaluating “are more prescriptive or constraining on companies,” than in 2021, and that it would therefore be less inclined to support them.

Typically, less than a third of conservative shareholder resolutions have made it to a vote. Thus far in the 2022 proxy season, none have passed.

GOP Ferment in Congress

While federal agencies propel the ESG agenda, critical federal lawmakers too are beginning to enter the fray, setting up a potential showdown should the GOP win the House and/or Senate in 2022.

When Utah state officials criticized S&P’s credit rating division for efforts to incorporate ESG indicators into state ratings, they were joined by the state’s Republican Senators Mike Lee and Mitt Romney, and its four House members, all Republicans.

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Rep. Chris Stewart, Republican of Utah: “We’re going to be able to put some limits on” woke capitalism.

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One member, Rep. Chris Stewart, stated that he and his colleagues were pushing others to discuss the “proliferation of ESG metrics” with state treasurers and regulators – metrics the anti-ESG Heartland Institute have likened to social credit scores. Rep. Stewart also told Roll Call that if Republicans win the House, “We’re going to be able to put some limits on” the SEC’s ESG thrust.

Rep. Beth Van Duyne of Texas and more than a dozen Republican co-sponsors have already introduced a bill that, according to CEI’s Morrison, would “prevent the SEC from requiring climate change and greenhouse gas disclosures, but leave companies free to share whatever such information they believed was material to shareholders and potential investors.”

As Morrison sees it, Congress’ “increasing skepticism” of ESG investing “dovetails perfectly with policies that governors and legislators are advancing at the state level.”

Lawmakers operate, Danhof asserts, buoyed by “pretty much every conservative group” in the country, a stark contrast from the situation just several years ago.

Ramaswamy recently returned to his entrepreneurial roots, founding Strive Asset Management, an Ohio-based investment firm. There, he’ll be joined by colleagues including Danhof, who left the Free Enterprise Project after more than a decade to become Strive’s head of corporate governance. According to a press release announcing the money manager’s launch, it aims to take on BlackRock and peers, decrying their invocation of “stakeholder capitalism” to justify using “clients’ funds to exercise decisive influence over nearly every U.S. public company to advance political ideologies that many of their clients disagree with.” Instead, it hopes to promote “Excellence Capitalism,” supporting “American companies to focus exclusively on delivering excellent products and services to their customers…”

For his part, in a 2022 letter to CEOs, Fink felt compelled to address critics, clarifying that “Stakeholder capitalism is not about politics. It is not a social or ideological agenda. It is not ‘woke.’ It is capitalism, driven by mutually beneficial relationships between you and the employees, customers, suppliers, and communities your company relies on to prosper. This is the power of capitalism.”

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