Le ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg à déclaré :
» Vous ne pouvez pas interdire la délivrance de visas à 144 millions de Russes.
Nous devons comprendre que la Russie n’ira nulle part. La géographie ne peut pas changer, tout comme l’histoire. La Russie restera dans l’histoire et la culture européennes.
L’architecture de sécurité européenne devra en quelque sorte inclure La Russie à l’avenir, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et en tant que puissance nucléaire . »
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Le ministre autrichien des Affaires étrangères reconnaît le rôle de la Russie dans la sécurité européenne
Alexander Schallenberg a également rejeté l’idée d’une interdiction complète de la délivrance de visas Schengen aux citoyens russes
Le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a reconnu que la future architecture de sécurité de l’Europe devrait inclure la Russie et a rejeté l’idée d’une interdiction complète de la délivrance de visas Schengen aux citoyens russes. Le chef du Ministère autrichien des Affaires étrangères l’a déclaré lundi lors d’un discours à l’Institut d’Études politiques de Paris Sciences Po.
« Nous ne devrions pas franchir la ligne, par exemple, en introduisant une interdiction de délivrer des visas à 144 millions de Russes. Nous devons aussi penser à ce qui se passera demain, dans une semaine et dans des mois. D’une manière ou d’une autre, l’architecture de sécurité européenne devra inclure la Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et en tant que puissance nucléaire à l’avenir », a déclaré le journal autrichien Kronen Zeitung citant le texte du discours de Schallenberg.
Le chef du ministère autrichien des Affaires étrangères a également appelé à la préservation de l’OSCE en tant que plate-forme de négociation et a critiqué le refus de Varsovie d’inviter le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Larov à une réunion de l’organisation en Pologne.
Le chef de la diplomatie autrichienne est à Paris pour une visite d’une journée. Il a tenu la première rencontre bilatérale avec son homologue française Catherine Colonna. Selon Kronen Zeitung, lors des entretiens, Schallenberg a transmis au ministre français des Affaires étrangères la thèse de « l’impensable » d’ignorer le rôle de la Russie dans la construction d’un système de sécurité européen durable. »
Un peu de bon sens ?
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