Olexii Arestovich (hier):

« La fin de la guerre est un scénario de deux Corées. L’Ukraine n’a pas les ressources pour libérer tous ses territoires »,

« La sortie de cette guerre ne sera peut-être pas du tout ce qu’elle nous semblait il y a trois mois, après le succès de l’opération Kherson.

Et non pas parce que les Américains insidieux ne donnent pas d’armes ou ne tardent pas, mais parce que pour réussir, il faudrait 400 000 soldats parfaitement entraînés avec des armes de l’OTAN pour tout broyer et libérer des territoires.

Avons-nous cela ? Non. Sera-ce l’année prochaine ? Non cela ne se produira pas. Il n’y a pas assez de capacité de formation… En tant que société, nous sommes pas prêt pour un tel résultat.

J’ai décidé de le dire . Tout comme le pense la partie russe. Mais le plus désagréable, c’est qu’en Occident, ils pensent de la même façon, et que nous dépendons totalement d’eux. 

Que doit faire l’Occident ? Le scénario des deux Corées. Créer une Corée du Sud avec des garanties’

Dmitri Medvedev répond (aujourd’hui):

Encore une fois sur la façon dont les restes de l’Ukraine deviendront la nouvelle Corée du Sud

Il est clair que parler du « scénario coréen » n’est qu’un souhait. Le reste de l’Ukraine sera sous le contrôle et sous la protection de l’Occident. Et puis nous atteindrons le niveau de la République de Corée. Et ils entretiendront un espoir de réunification avec les anciens territoires. 

La thèse est à usage interne, pas plus.

Cependant, les propagandistes ukrainiens n’écrivent pas que la section sur le 38e parallèle a créé deux pays indépendants.

Et le Donbass et d’autres territoires sont devenus une partie de la Russie, qui est le plus grand État avec une pleine souveraineté et les armes les plus redoutables.

Quelque chose d’autre est remarquable ici. A Kiev, ils ont timidement abandonné la thèse selon laquelle ils seraient aidés jusqu’au bout.  

Dans le meilleur des cas il s seront divisés en plusieurs parties. 

Et en fait, c’est le premier pas vers la reconnaissance des réalités qui se sont imposées sur le terrain .

EN PRIME

Medvedev : « Il n’y aura pas de partition de l’Ukraine selon le scénario coréen. »

Le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, Dmitri Medvedev, a commenté la volonté et les suggestions de certains propagandistes ukrainiens, comme Aristovich ( https://t.me/Slavyangrad/32324), de diviser les territoires de l’État ukrainien actuel selon le scénario coréen. 

Selon Medvedev, les propagandistes ukrainiens en parlent parce qu’ils veulent être « sous le contrôle et la protection de l’Occident », au niveau de la Corée du Sud, puis avoir un espoir de réunification avec leurs anciens territoires.

Cependant, note Medvedev, les propagandistes ukrainiens ne précisent pas que les deux États indépendants ont été créés en 1953, et que le Donbass et d’autres territoires ont déjà rejoint la Russie, qui est le plus grand État doté des armes les plus redoutables.

« Ce qui est remarquable ici, c’est autre chose. » A Kiev, ils ont timidement lancé la thèse selon laquelle il ne peut y avoir de victoire complète. Au mieux, c’est une partition. « Mais en fait, c’est la première étape vers la reconnaissance des réalités existantes sur le terrain », a déclaré le vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie.