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Des turbulence se préparent. les autorités doivent répondre à des conditions contradictoires , elles entrent dans une sorte de nasse objective, c’est à dire réelle; par opposition aux contradictions subjectives qui, elles ne le sont pas et se gérent.
Le meilleur exemple est celui des vitesses de réaction : elles diffèrent selon les composantes du système.
Quand on gère en fonction des perceptions, on est dans le temps court, celui de la traversée du crane humain.
Quand on gère en fonction du réel on est dans le temps long celui de la transmission des impulsions au travers un ensemble de processus .
Les flux ont de vitesse différentes
Par ailleurs tout n’est pas qu’affaire de flux il y a les effets de stocks, des effets d’accumulation, des effets de seuil.
Le problème c’est la macroéconomie. c’est elle qui guide les politiques des autorités alors que la macro est une abstraction, une fiction qui dans les moments critiques se dissocie.
Le problème c’est par exemple l’immobilier, c’est un paquebot lent à virer.
C’est l’opposé du marché financier qui lui, étant un imaginaire évolue à la vitesse des digits c’est à dire des nouvelles. Et pour des montants considérables.
L’immobilier américain et même mondial, très en levier, se dégrade fortement , et lourdement.
Il faudrait, pour éviter les accidents, deja le reflater; mais si on le reflate on réactive la Bourse et les anticipations positives ce qui précipite une amélioration mal venue des conditions financières.
Alf nous fait remarquer que l’immobilier américain plonge et se gèle à une vitesse encore plus grande que lors de la crise de 2007-2008. C’est une hémorragie.