Je pense que Tandonnet , dans le texte ci dessous ne cherche pas à nous offrir une analyse juste, approfondie, il expirme sous un ton mesuré ses émotions, son émotion face à l’incendie qui ravage la France. Soit dit en passant « incendie » est bien grand mot, à ma connaissance nous sommes dans le spectacle, dans le simulacre de la révolte pour les télés, pas vraiment dans le vif du sujet d’une authentique rebellion !

La position du spectateur qu’est Tandonnet se comprend, elle se justifie; du moins presque.

En étant courte et émotionnelle l’analyse risque de passer à côté de l’essentiel. En passant à côté de l’essentiel elle rigidifie la situation et l’enterine .

Certes c’est la personnalité de Macron qui est la cause proche de l’embrasement, sa mégalomanie, sa névrose de gamin à l’Oedipe mal digéré, son narcissisme etc sont en apparence determinants.

Pourtant le déterminisme est ailleurs.

-1 Il est dans l’état du système Français; dans son insertion dans un monde au dessus de ses moyens , dans lequel il prétend encore jouer dans la cour des grands alors qu’il n’en a plus les moyens; ce qui conduit à l’enfoncement dans la Dette et donc à la Dépendance.

La France n’est pas , n’est plus maitresse de son destin. Elle doit donner des gages; se conformer.

Elle doit donc faire, sous la menace d épées de Damoclès variées, de multiples choses qui ne sont pas adaptées à sa situation sociale, économique et politique.

La France pète plus haut que son cul dans tous les domaines et Macron est le péteur par excellence.

Sa morgue, son arrogance sont la conséquence de ses pets , ce sont des dénégations, des surcompensations, il est honteux alors qu’il tient à tout prix en raison de sa névrose narcissique à exhiber un phallus flamboyant.

-2 Je ne conteste pas l’analyse personnalisée de Tandonnet, mais Macron ‘est qu’un pantin, un tenant lieu , derrière lui il y a tout un système . et ce système utilise ce clown pour tenter de parvenir à des fins qui sont scélérates. Le système tient par les déficits, par les dettes mais il veut que ce soient les salariés, les classes moyennes et inférieures qui paient.

Voila ou se trouve la valeur ajoutée du commentateur: démasquer ceux qui commandent Macron, les éclairer , leur mettre le projecteur dans les yeux, les faire sortir de l’ombre dans laquelle ils restent bien planqués.

Mais Tandonnet ne peut pas faire cela, il ne peut les dénoncer car ce serait dénoncer ceux dont il a été longtemps proche, ces petits messieurs bourgeois en costumes -maintenant sans cravates-, qui veulent rester en place dans la société Francaise bien qu’ils aient failli à leur mission et en aient perdu la légitimité.

-3 L’affaire de la motion de censure est révélatrice.

Les petits bourgeois LR et autres permettent le maintien en place de Macron. Ils sont les larbins des autres, les gros bourgeois insérés dans la société internationale du Gros Pognon qui voudraient continuer à en faire partie malgré le déclin Français . Il est évident qu’il n’est pas facile de dénoncer la classe compradore qui tire les ficelles.

Le tumulte dans la rue signifie que la représentation nationale a manqué à sa mission, elle a trahi.

Maxime Tandonnet.

450 policiers et gendarmes blessés, des centaines d’arrestations, les événements d’hier soir sont d’une extrême gravité que la tonalité générale médiatique a tendance à sous-estimer.

Paris est couvert de montagnes d’immondices. Les émeutiers ont incendié les gigantesques tas d’ordures accumulés dans les rues de la capitales, les flammes et des colonnes de fumées s’élevaient à l’horizon.

Dans toute la France, les manifestation rassemblant des centaines de milliers de salariés, de lycéens et étudiants ont dégénéré en émeutes, provoquant des incendies et des destructions.

Les transports et les raffineries sont bloqués et l’essence risque de manquer.

Sous peu, l’économie sera paralysée. Le pays se désintègre sous nos yeux. Nous allons vers un nouveau mai 68 (comme cela a été dit à maintes reprises dans ces pages) mais sans Pompidou pour en sortir.

L’image que donne la France à l’étranger est celle d’un pays en train de brûler.

L’effondrement a pour origine un projet de réforme dont nous savons, sans le moindre doute possible, par-delà les vagues de mensonges, qu’il est parfaitement inconsistant, inutile et injuste.

Cette situation n’est rien d’autre que le fruit d’une dérive mégalomaniaque et du jeu des courtisans et des lâches qui l’ont encouragée ou laissé faire quand ils pouvaient s’y opposer. C’est tout un système fondé sur la sublimation de l’hubris et l’anéantissement de la force de caractère et d’intelligence qui empoisonne aujourd’hui la France.

MT