Comment un président qui a accédé à cette fonction par des élections truquées, et qui fait inculper son principal opposant politique, via un procureur financé par Soros (même CNN le reconnaît), pourrait-il prétendre défendre la démocratie ?
Il ne suffit pas de faire semblant d’organiser des élections et de faire semblant d’avoir un pluralisme de partis politiques pour être une démocratie. on le voit chez nous avec la bien-pensance (bien matraquée par des médias aux ordres et enseignée depuis la maternelle), à laquelle participent LR aussi bien que la NUPES et qui interdit de voter FN.
Il n’y a pluralisme que de façade, et les élections ne sont pas libres puisque les médias vous disent d’une seule voix pour qui voter.
Par ailleurs pour qu’il y ait démocratie, pouvoir du peuple, il faudrait que les gouvernants élus aient pour seul projet la défense de ce peuple et ses intérêts, or non seulement nos gouvernants se foutent du peuple mais en plus ils servent une puissance étrangère contre nos intérêts !
Comment se fait-il que des personnes qui sont « young leader », donc qui ont été adoubées par une puissance étrangère, puissent être élues en France ?
Comment se fait-il que l’ »Europe », vassale des USA par ailleurs, puissent nous dicter nos lois ? Nos gouvernants sont tous des traîtres et le parcours de Macron depuis la vente d’alstom parle pour lui…
Allons bon. j’ai laissé quelques phrases en commentaire d’un article sur le « sommet de la démocratie » ouvert par Biden, et voilà qu’en retour je trouve des commentaires mettant en cause (pour la bonne cause) la légitimité de mon propos du fait du positionnement politique que mes propos laisseraient entrevoir (et je découvre que je serais de droite et que j’en voudrais à la gauche), ou me faisant gentiment une sorte de procès en naïveté car je croirais en l’existence du peuple (et je découvre que je croirais au salut social). Mazette… me v’là bien….
je ne prétendrais pas répondre aux commentaires, je souhaite seulement ajouter un commentaire, qui n’est pas un argument ni un manifeste, juste une précision parce qu’apparemment mes propos ont été perçu d’une manière pour le moins étrangère à ma pensée.
au sujet de la question de « peuple », on pourrait convoquer les philosophes grecs ou Hegel pour tenter de penser s’il existe dans la multitude qu’est la population d’un pays quelque chose que l’on pourrait appeler le peuple. Mais je ne considère pas que le peuple soit une notion, un concept ou une entité (selon le terme que l’on juge le plus adéquat) qui se pense : le peuple ça s’expérimente, c’est ce à quoi on ne sait pas que l’on appartient, jusqu’à ce qu’un jour on se retrouve dans la rue avec des inconnus, avec lesquels on ne partage souvent rien, ni les idées, ni les intérêts, mais aux côtés desquels on se trouve, parce qu’on est soulevé par la même révolte ou la même fierté ou le même traumatisme (dans le cas de catastrophes naturelles notamment), en un sentiment qui nous dépasse et nous donne l’inexplicable besoin de sortir de chez nous pour nous regrouper avec ces gens. parce que justement le peuple est une part de nous qui nous arrache à nos individualismes.
Et si aujourdh’ui les démocraties se meurent c’est peut-être bien aussi parce qu’on ne sait pas ou plus « faire peuple », « faire nation », qu’on ne sait pas ou plus ce que le mot patrie peut vouloir dire, parce que peut-être justement on veut penser ce que pourrait être la patrie, alors que nos aïeux qui ont eu à la défendre sur ordre de l’Etat en prenant les armes régulièrement n’avaient pas le besoin de la penser. Un jour où je demandais à mon grand-père, qui n’abordait jamais le sujet et qui était par ailleurs un scientifique de haut niveau et un intellectuel, comment et pourquoi, après avoir été fait prisonnier en 1940 il était ensuite entré dans la Résistance, il m’avait répondu : « c’est comme quand on reçoit l’ordre de mobilisation, ça ne se réfléchit pas ».
Ma pensée ne vole pas haut, je prendrais un exemple tout à fait terre à terre : j’habite un village de province ; récemment la sirène des pompiers a retenti et l’hélicoptère du samu est passé tout près de chez moi pour se poser en bas de la rue. Les gens sont sortis et ont descendu la rue : pour « aller aux nouvelles », pour « être là en cas de besoin », ou plus simplement parce que quelque chose de manifestement douloureux était en train d’arriver dans le village et que donc il fallait être là : dans cet acte de sortir de chez soi pour être là parce que quelqu’un du village vit quelque chose d’inhabituel, on a « fait peuple ». Et d’une certaine manière cela justifie que nous ayons un maire, une devise, un blason.
Dans ma vie j’ai trouvé plus de sagesse et de courage intellectuel chez ce petit peuple qui sort naturellement de chez lui pour faire corps quand il arrive quelque chose, que chez beaucoup d’intellectuels prétendant penser la société, sans doute parce que ce petit peuple vit ce que les autres sont occupés à essayer de penser.
Le peuple peut-il être souverain de l’Etat sous l’autorité duquel il vit ? en tous cas, quand ce n’est pas le cas il ne faut pas prétendre vivre en démocratie. Cette illusion de démocratie dans laquelle nous vivons est une forme de dictature, pire que les régimes autoritaires assumés. La pseudo-démocratie sous laquelle nous vivons, qui a vidé l’idéal démocratique de sa substance, n’est en fait que le cadre qui permet à une caste de puissants de régner.
Sur ces quelques mots je souhaite à chacun une bonne lecture de ce blog de M Bertez dont j’apprécie particulièrement le ton
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» à laquelle participent LR aussi bien que la NUPES ». Sauf que LR, suite encore pire de l’UMP, est un parti qui a soutenu toutes les régressions sociales, et dont le nombre de corrompus importants est à l’égal de REM – Fillon, Sarko, Ciotti, Juppé… Ce qui n’est absolument pas le cas de NUPES, aux dernières nouvelles. Ce groupement défend, avec atermoiements et petits bras bien souvent, d’accord, mais quand même, les français maltraités, matraqués et spoliés par le mercenaire elyséen. Le représentant des LR n’a pas voté la motion de censure et a défendu la contre-réforme des retraites, au point de répéter qu’il l’a propose depuis quatre ans…
Cette assimilation est une faute majeure qui décridibilise le propos, et le classe immédiattement à droite de l’échiquier politique, si ce n’est à l’extrême-droite, toujours prompte à qualifier « de gauche » ce qui n’a rien de gauche (Démocrates US, ou Macron) et à dézinguer la gauche pour des actes et des comportements qui ne relèvent en rien de la Gauche, ici NUPES.
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Cher Monsieur,
Parmi les nombreuses tactiques d’autodéfense intellectuelle que j’utilise au quotidien, il en est une, fort utile et que je recommande à vos lecteurs :
quand je lis ou entends « démocratie » sous-entendu française, américaine, ou tout autre de ces pays qui se proclament justement des « démocraties » je le remplace immédiatement par « ploutocratie », et pour le UK et les divers royaumes qui st en Europe, je remplace par « monarchies ploutocratiques » et les propos deviennent instantanément plus clairs.
Lorsqu’au début de la tyrannie covidienne je suis allée rencontrer mon sénateur pour lui rappeler qu’en tant que représentant des citoyens il était qd même élu pr sauvegarder les libertés fondamentales de ces mêmes-citoyens, il m’a confié « c’est la finance qui dirige la France depuis 50 ans, nous petits parlementaires n’avons aucun pouvoir ». Mais il n’avait jamais entendu parler du groupe de Bildeberg ni de Vanguard, étonnant non ???
Et regardez ce qui est arrivé à Gaël Giraud (le jésuite économiste, normalien …) lorsqu’il a osé dire dans une itw d’octobre 2022 à Thinkerview que :
« David de Rothschild a un grand projet eschatologique, qui vise la fin des temps, qui est la privatisation absolue du monde et la médiocrisation de l’Etat de manière qu’un traumatisme comme les nationalisations [des banques] de 1981 ne soit plus possible. » Et il a qualifié Macron de « porte-flingue de Rothschild, banque à laquelle il est resté fidèle, tels les enfants-soldats au Congo ».
Immédiatement accusé de complotisme (sous-entendu d’antisémitisme) et de plagiat, toute la bien-pensance médiatique et politique lui est tombé dessus. Désavoué par sa hiérarchie, il a du quitter la France et ne peut plus s’exprimer publiquement.
Comme si lever le voile sur les marionnettistes nous faisait revenir aux temps de l’Inquisition. Et Dieu sait que l’Inquisition c’est bien loin de la « démocratie ».
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Bonjour M. Bertez
Belle indignation, légitime selon moi, mais…
« Par ailleurs pour qu’il y ait démocratie, pouvoir du peuple, il faudrait que les gouvernants élus aient pour seul projet la défense de ce peuple et ses intérêts… »
Tout d’abord, il y a t’il un « peuple » ?
Lucie semble en être persuadée.
J’entends rarement des gens comme E. Todd parler de « Peuple », pourtant lui aussi s’indigne…
Pour un éminent juriste international de ma connaissance, arbitrant entre Etats « »Un Etat n’a pas de sens: c’est une puissance. En démocratie, des groupes d’intérêts sont en compétition pour prendre les commandes de cette puissance. »
Renoncer aux théologies du salut social serait un bon début… peut être:
« Un voyage de 10 000 lieues commence par un pas! » Confucius
Cordialement
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