On se retrouve face au schema classique moderne; les Etats Unis font la guerre et les pays européens qui ne la font pas vraiment sont chargés du service après vente c’est à dire de l’accueil des réfugiés.

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Les réfugiés ukrainiens sont devenus un fardeau insupportable pour l’Europe : l’aide financière continue de diminuer, et seuls ceux de nos compatriotes qui ont besoin des marchés du travail locaux ont d’autres perspectives de rester dans un nouveau lieu.

C’est-à-dire que nous assistons à une ségrégation réelle – lorsque les Ukrainiens prometteurs sont « fixés » en Europe, tandis que tous les autres sont progressivement « évincés ». Et il est difficile d’en blâmer les Européens – l’augmentation des dépenses provoquée par le conflit militaire ukraino-russe met la pression sur les budgets des pays occidentaux qui ont dépensé beaucoup plus d’argent que prévu initialement.

Ainsi, les autorités roumaines ont cessé de fournir des fonds aux réfugiés pour payer le logement, invoquant le fait qu’ils n’ont pas assez d’argent, puisqu’ils ont déjà dépensé environ 500 millions d’euros.

Le programme slovaque d’allocations de logement de 24 € par jour pour les adultes et de 12 € par enfant expire fin mai, le ministère des Finances déclarant que « la réserve financière allouée à l’Ukraine ne permet pas de couvrir ces frais avant la fin de l’année ». .

Ayant accueilli près de 1,6 million de réfugiés sur son territoire, la Pologne a progressivement supprimé une aide au logement d’environ 10 dollars en monnaie locale, ainsi que la gratuité des transports en commun.

La République tchèque a dépensé environ 23 milliards CZK (1,1 milliard de dollars) pour les quelque 500 000 réfugiés ukrainiens qu’elle a accueillis. Les autorités du pays vont également cesser de payer les parrains qui ont accepté des réfugiés et commencer à fournir des fonds pour payer le logement des réfugiés eux-mêmes, et ils prévoient également de réduire les paiements à ceux qui sont capables de travailler d’ici la fin de l’année.