Editorial. De la guerre mondiale au trou d’air sur la finance. Mon opinion.

On vous parle beaucoup de guerre mondiale ces dernières semaines et singulièrement depuis l’attaque terroriste d ‘Israël sur le Consulat Iranien. L’appellation dans les médias est WWIII.

Je vous le dit tout net, je n’y crois guère.

Je diagnostique depuis 2009 une marche inéluctable vers la guerre- vous connaissez mon article initial; « Un jouer ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre , on le sait bien … c’est le destin »- mais il est beaucoup trop tôt.

Les protagonistes se préparent mais ils ne sont pas prêts, Il y a encore pas mal de chemin à faire pour parvenir au moment crucial ou propice comme vous voulez.

La fin de la coopération mondiale date de 2012 ou 2013, mais en fait les premiers symptômes datent de1994.

Vous voyez nous sommes dans le temps long, le temps de l’Histoire.

L’analyse ne permet pas les datations; c’est pour cela que beaucoup de gens compétents qui s ‘exercent à la prévision se trompent, ils croient que l’analyse permet des datations, or c’est faux. Une analyse c’est de la logique , c’est à dire que cela décrit des enchainements de phénomènes lesquels s’emboitent et produisent des Nécessités; mais ces nécessités pour se révéler, souvent ont besoin de catalyseurs, de causes proches. Ces enchaînements créent un temps spécial qui est le temps logique, le temps qu’il faut pour que tous les élements se mettent en place pour produire une situation.

Découvrir ce temps logique et le décortiquer est très utile mais ne renseigne en rien sur le temps calendaire, celui du calendrier et ce lui de vos activités.

Quand je parle de temps de l’Histoire ce n’est pas tout a fait celui de la logique mais cela s’en rapproche. En effet plus le temps passe plus les évènements anodins, circonstanciels, non signifiants s’estompent et plus les forces fondamentales se révèlent, sont actives. Le fondamental se donne à voir au travers des mouvements erratiques du circonstanciel, du hasard et des contre tendances intercalaires.

Ainsi l’analyse logique permet d’annoncer une destruction des actifs financiers , mais cette analyse est contredite par les oscillations intercalaires, les contre tendances; mais sur le long terme, la vraie nécessité des destructions est incontournable.

Et puis au fond, dans la guerre mondiale a y bien regarder nous y sommes déjà , mais sous une forme moderne c’est à dire hybride.

Nous sommes en situation d’affrontements sur un nombre de fronts de plus en plus large et diversifié.

Les camps sont formés, les belligérants sont connus et désignés, les opinions publiques formatées, simplement c’est une nouvelle forme de guerre qui ne dit pas encore son nom. Nous en sommes au stade ou les camps cherchent à s’affaiblir mutuellement d’une part et à renforcer leur armement et leurs alliances d’autre part.

La crise financière , la vraie, pas la petite crisette, le petit hoquet géré et piloté, par les gnomes , la crise viendra peut etre avant cette guerre … a moins que ce soit l’inverse c’est à dire que ce soit la guerre qui vienne produire ses effets de destruction et rendre inutile la crise financière sous sa forme classique de révulsion des marchés.

Crise financière, crise de reproduction de notre système politique et social délégitimé , crise guerrière à l’extérieur, tout cela fait partie du même ensemble, du même tout, avec les mêmes causes fondamentales situées à la racine du système, mais elles peuvent suivre des chemins parallèles ou bien se rejoindre, c’est selon le hasard ou les catalyseurs.

Les différentes crises que certains pseudo penseurs comme Tooze désignent sous le nom de polycrises peuvent naviguer de concert, cote à cote et se rejoindre ou converger d’un seul coup. Exemple un affrontement militaire précoce et un revers américain peut précipiter la chute du dollar et avec cette chute l’envolée des taux d’intérêt, puis celle des marchés financiers Occidentaux , puis l’effondrement des banques occidentales dollarisées et enfin , l’annéantissement de toutes monnaie occidentales ou Otaniennes .

Tout ceci pour bien vous rappeler que l’on ne peut séparer les deux grandes crises la financière et la crise militaire, ce sont les deux faces d’une même médaille, celle du choc des Hegemon, du choc des impérialismes , du choc de l’ancien régime, celui dollar contre le nouveau régime qui reste à faire advenir.

Quand nous sommes face à la fin d’un cycle de longue durée tout est concerné parce que le cycle de longue durée s’est enraciné, il a produit des structures, des infrastructures, des superstructures, des comportements, des reflexes, des théories, des pratiques, des cultures , des ordres ou désordres sociaux et a un moment donné tous ces éléments enchevêtrés du système doivent en chaine se fracasser, se désunir, pour permettre la naissance de quelque chose de neuf, de plus adapté .

Et comme dans tous les cas les élites dominantes bénéficiaires de l’ordre ancien ont cherché à prolonger cet ordre , elles ont utilisé tous les subterfuges, tous les trucs et tous les tricks, elles ont « parié la ferme » comme disent les américains , elles ont joué le tout pour le tout et ainsi on est parvenu à la célèbre Falaise de Sénèque, celle du grand saut, de la grande chute.

Malgré les alertes rapprochées samedi soir et jeudi soir, nous avons survécu à la semaine et éviter « le début de la Troisième Guerre mondiale ».

Je crains qu’on ne puisse pas en dire autant du début de dislocation du marché financier mondial!

La montée du risque d’affrontement militaire large sinon généralisé a provoqué une vague de réduction des risques; les joueurs ont essayé de reprendre leurs billes, surtout ceux qui avaient engagé des billes à crédit. Engager des billes à crédit c’est recourir à l’effet de levier et /ou au carry trade.

Les principaux épicentres de l’effet de levier spéculatif ont été soumis à une forte pression cette semaine, qu’il s’agisse des marchés obligataires mondiaux, des devises, des marchés émergents et des grandes valeurs de la technologie.

Quelques titres :

« La résurgence du dollar et la hausse des rendements envoient les devises des marchés émergents aux plus bas de 2024 » ;

« Les États-Unis font un signe de tête aux inquiétudes « sérieuses » du Japon et de la Corée du Sud concernant la chute des devises » ;

« La Corée discute de ses préoccupations monétaires avec le Japon et intensifie ses discussions » ;

« La chute de la roupie indonésienne pèse sur l’intrigue politique » ;

« L’Indonésie intensifie ses mesures pour protéger son économie d’un dollar fort » ;

« La baisse du peso philippin au-delà de 57 exerce une pression sur la banque centrale » ;

« Le yen japonais atteint son plus bas niveau depuis trois décennies, à 154 » ;

« La Chine s’engage à maintenir le yuan stable alors que les monnaies asiatiques sont sous pression. »

Bloomberg:

« Le « super peso » glisse alors que le risque au Moyen-Orient menace le carry trade » : « Le peso mexicain s’est effondré de son maximum en quatre ans, alors que le conflit croissant au Moyen-Orient a sapé la demande pour la monnaie. Elle a connu une forte baisse ayant été l’une des cibles préférées des carry trades. Le peso a chuté de plus de 6 % par rapport au dollar alors que la nouvelle commençait à filtrer vendredi concernant une frappe de représailles d’Israël contre l’Iran, dans ce que certains sur le marché ont décrit comme un « krach éclair ».

Le peso mexicain est une devise majeure et privilégiée des marchés émergents, la dislocation du marché de jeudi soir a confirmé que le contexte est devenu précaire pour la spéculation à effet de levier et sur le « carry trade ».

Les « carry trades » mondiaux consistent à emprunter dans des devises bon marché et à investir dans des instruments à plus haut rendement dans une autre devise. Ils se sont multipliés ces dernières années pour atteindre des milliers de milliards, tout cela joint à l’effet de levier spéculatif renforce la liquidité perçue et fait monter les prix des actifs pratiquement partout.

Un effet de levier spéculatif aussi massif est une bombe atomique .. à retardement .

Bloomberg :

« « Mag Seven » se fait écraser et entraîner des pertes sur les actions » et « La plus grande déroute hebdomadaire des actions technologiques depuis 2022 ébranle les marchés. »

Nvidia, l’une des actions les plus surpossédées et les plus suivies , a enregistré une perte de 10 % en une seule séance. Netflix a coulé de 9,1 %, Advanced Micro de 5,4 %, Micron de 4,6 % et Meta Platforms de 4,1 %.

La chute de 4,1 % des semi-conducteurs vendredi a poussé la perte de la semaine à 9,2 % – la plus grande perte hebdomadaire depuis juillet 2022.

La baisse hebdomadaire de 5,4 % du Nasdaq100 (NDX) a été la plus importante depuis novembre 2022.

19 avril – Bloomberg :

« Les banques centrales de Jakarta à Séoul ont intensifié la défense de leurs monnaies, alors que la lutte de l’Asie contre la résurgence du dollar était confrontée à un nouveau défi lié aux informations faisant état de conflits armés au Moyen-Orient.

La Banque d’Indonésie a intensifié ses interventions vendredi pour soutenir la roupie et a exhorté les entreprises soutenues par le gouvernement à éviter de procéder à des achats massifs de dollars.

Le vice-gouverneur de la Banque d’État du Vietnam s’est déclaré prêt à intervenir sur le marché des changes…

Alors que le won se rapproche du plus bas niveau depuis 17 mois par rapport au billet vert, la Corée du Sud s’est engagée à réagir immédiatement à la volatilité excessive du marché des changes. Les monnaies asiatiques ont chuté précipitamment par rapport au dollar, les investisseurs perdant tout espoir d’une réduction imminente des coûts d’emprunt américains.

Sur la semaine, le peso mexicain a baissé de 2,6 %, la roupie indonésienne de 2,5 %, le peso philippin de 1,9 %, le réal brésilien de 1,6 %, le rand sud-africain de 1,3 % et le peso colombien de 1,3 %.

Il est beaucoup trop tôt pour annoncer une crise monétaire mondiale, mais les choses ont évolué dans cette direction cette semaine.

La situation deviendra plus grave lorsque la Banque du Japon (BOJ) sera débordée et donnera le sentiment d’avoir perdu le controle de la situation, , c’est la que se situe le maillon faible du système actuel, au japon.

La volatilité sur le Yen pourrait déclencher des échanges de devises désordonnés et une contagion de « krach éclair » dans tout l’univers du « carry trade » et également dans l’univers des operations complexes sur les emprunts d’état mondiaux.. Et puis il y a des opérations d’ingénierie financière complexes et comptablement opaques chez certaines grosses baleines asiatiques …

Les pertes s’accumulent sur les marchés des changes asiatiques. Le yen japonais a baissé de 8,8 % depuis le début de l’année, le baht thaïlandais de 7,4 %, le won sud-coréen de 6,8 %, le dollar taïwanais de 5,6 %, la roupie indonésienne de 5,3 %, le ringgit malais de 4,0 % et le peso philippin de 3,9 %.

La situation la plus dangereuse à long terme pour les marchés mondiaux est celle de la Chine, elle souffre de la hausse du dollar, de ses taux élevés et de déflation. La Chine va devoir changer de regime monétaire, c’est une évidence.

Son ancrage vis à vis du dollar est à la fois précaire et en même temps central dans le système mondial. L’ancrage de la monnaie chinoise au dollar américain est l’un des invariants les plus dangereux du système mondial selon moi. Les exportations chinoises sont en difficulté face à des concurrents qui profitent de la dépréciation de leur monnaies. Pékin préférerait sûrement assouplir l’ancrage et affaiblir le renminbi… mais tout signe indiquant que Pékin a décidé d’assouplir l’ancrage susciterait la crainte d’une dévaluation désordonnée.

Il y a manifestement un trou d ‘air sur les marchés, il est provoqué par un trou d’air dans la liquidité banque centrale et par un pivot sur les anticipations. Et bien sur apr les développements guerriers.

Tout cela est cumulatif, transitif et réflexif.

6 avril – Bloomberg :

« Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a signalé que les décideurs attendraient plus longtemps que prévu pour réduire les taux d’intérêt après une série de chiffres d’inflation étonnamment élevés.

Powell a souligné l’absence de progrès supplémentaires en matière d’inflation…, notant qu’il faudra probablement plus de temps aux responsables pour acquérir la confiance nécessaire dans le fait que la croissance des prix se dirige vers l’objectif de 2 % de la Fed avant de réduire les coûts d’emprunt.

Si les pressions sur les prix persistent, a-t-il déclaré, la Fed peut maintenir ses taux stables « aussi longtemps que nécessaire ».

« Les données récentes ne nous ont clairement pas donné une plus grande confiance et indiquent au contraire qu’il faudra probablement plus de temps que prévu pour atteindre cette confiance », a déclaré Powell… « 

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5 réflexions sur “Editorial. De la guerre mondiale au trou d’air sur la finance. Mon opinion.

  1. Article très intéressant, celui initial inspiré par la chanson de Nino Ferrer m’a traumatisé, à l’époque. Ce fut une révélation, un peu comme celle de Saul sur le chemin de Damas.

    Je vous lisais déjà, mais cette prophétie ( terme un brin provocateur, mais les prophètes savent lire les signes des temps) que vous avez énoncée alors a été un révélateur pour moi, et je vous en remercie. J’étais un puceau célinien, vous m’avez ce jour-là deniaisé.

    Oui, à bien considérer l’Histoire, c’était évident et pourtant, vous êtes bien le seul à l’époque à l’avoir dit, averti vos lecteurs, fruit de votre logique analytique rigoureuse.

    Mais je vous lis fidèlement. Et parfois, la guerre relève du fractal, comme tout autre crise. De la nécessité certes, mais un protagoniste précipite le récit, le casus belli, parfois sans vraiment le vouloir, en avoir conscience. La volonté de frapper le premier, par erreur, par hubris, folie, bêtise…

    Et j’ai le sentiment profond que le chaos actuel qui va s’emplifiant va s’organiser pour repasser à un état plus stable. L’instabilité croissante crée les conditions de la guerre, pour revenir ensuite à un état basal plus stable.

    Aussi, même si tout semble laisser penser – à juste titre -que les conditions d’un affrontement global s’organisent peu à peu, il se pourrait bien que le destin ( folie messianique, folie tout court ou diabolique besoin de sang et de mort ou que sais-je d’autre… ) précipite les choses d’une pichenette. Et que l’on se retrouve dans le dur très vite.

    De façon choquante et imprevue. C’est ce que pense aussi mon père de 95 ans. Son expérience, celle de son propre père sur ce XXe siècle, me sont précieuses pour oser l’affirmer aujourd’hui.

    Une intuition que cela dégénérera bien avant 2030. Ne publiez pas si vous pensez que cette conjecture est simplement intuitive, peu importe, je voulais vous en faire part, avec une impérieuse nécessité.

    L’intuition a sauvé mon père et sa famille d’un massacre SS un 11 juin 44 et pourtant, il était féru d’histoire et de logique. Il faisait beau, tout était calme dans la région malgré cela, toutes les fibres de son corps lui hurlaient qu’un drame se préparait. Parce qu’un dirigeant de maquis pervers projetait, par orgueil, bêtise, peur d’être débordé par sa base… peu importe, libérer Bagnères de Bigorre, contre toute logique. Et que mon père, paysan de 15 ans alors avait en outre compris que le mythe pétainiste bouclier de la France, encore bien implanté dans les campagnes, n’était qu’un mythe, comme les promesses de protection des miliciens de Tarbes qui traînaient par là. Sincères, mais naïfs face à leurs maîtres. Comme la gentillesse des soldats de la Wehrmacht rescapés de Stalingrad, dont un suisse alémanique engagé volontaire qui maudissait les italiens pour cette défaite, soldats qui sympatisaient avec les paysans pour échanger des cigarettes contre des œufs, eux mêmes pour certains paysans mélancoliques, en manque de leur terre et de paix.

    Et ce fut le drame entre Bagnères et Tarbes. À des endroits inattendus, mise en garde au passage pour les survivalistes qui croient savoir où se planquer en cas de pépin.

    Les SS de passage stationnés à Tarbes. Une compagnie seulement.

    Sans miliciens, sans les soldats réguliers horrifiés.

    Puis en 1947, la révolution communiste locale, qui a failli remettre ça. De l’autre bord cette fois-ci.

    Alors oui, le précipice se rapproche. Mais je n’affirmerais pas avec certitude que nos pieds sont encore en terrain sûr et non glissants. Merci en tout cas pour vos analyses. Je continuerai à vous lire avec plaisir et délectation !

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    1. Je réfléchis et je travaille dans un cadre logique et dialectique.
      Dialectique signifiant que j’intègre le jeu des contraires selon le schema action, réaction, résultante.

      Je ne fais pas de prévisions mais j’énonce des nécessités logiques qui peuvent se concrétiser ou ne pas se concrétiser selon le cours de l’Histoire.

      Je ne recours pas à l’intuition.

      Le grain de blé contient en germe le plant de blé futur qui va donner l’épi puis le grain , puis la farine et enfin le pain.
      Tout cela est écrit et c’est la base de ma démarche.

      Mais il faut toujours être attentif et si le jeu des forces est bouleversé, si les antagonismes évoluent ou se résolvent ou se dépassent autrement, alors il faut être assez ouvert intellectuellement et éthiquement pour d’abord le voir et ensuite remettre en question son travail.

      Depuis 2008 le monde est sur la pente et il n’y a jamais eu de répit sur cette pente: nous la descendons.

      Donc je maintiens mon analyse.

      Je suis vigilant et si les conditions antagoniques qui sont à l’oeuvre venaient à disparaitre, je crois que je les discernerais. c’est la raison pour laquelle je me documente et j’étudie autant.

      On pourrait par exemple, face aux pressions des Bric’s, évoluer vers une réforme totale des Nations Unies.

      Le grain de blé donne le blé futur mais il y a un mais , il peut y avoir des tempêtes ou des bouleversements climatiques ou autres qui empêchent la logique et la nécessité de se réaliser. Le grain peut ne pas germer.

      Tout système évolue en fonction de ses contradictions internes et de ses contradictions externes et en même temps de leurs interactions.

      On pourrait imaginer que les forces sociales internes imposent des changements qui conduiraient à des modifications positives dans les relations entre les grandes puissances mondiales, pour l’instant je n’en vois pas le moindre signe avant coureur.

      Les peuples vont, soumis, à l’abattoir.

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  2. Je suis tout-à-fait d’accord avec l’opposition que vous faites entre les temps logiques (pour moi des temps circulaires) et le temps physique (pour moi le temps linéaire). Il faut attendre que les temps logiques « plutôt en phase » se synchronisent et s’amplifient et que les contre-tendances intercalaires s’annulent jusqu’à ce que Lacan appelle une « précipitation identificatoire ».

    C’est en lisant « À l’ombre de Grothendieck et de Lacan » (2022) d’Alain Connes et Patrick Gauthier-Lafaye que j’ai réalisé la convergence de points de vue sur le temps entre un psychanalyste lacanien et un mathématicien spécialiste de physique quantique.

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