Je soutiens que depuis la crise de 2008, la tendance à la globalisation s’est interrompue et que le monde se morcelle à nouveau. Il passe de la coopération à l’affrontement et peu à peu à la guerre.
Le graphique ci dessous est une excellente aproximation qui permet de figurer la tendance à la globalisation, puisqu’il figure les échanges mondiaux.
La coordination globale est finie, la coopération est morte, les grands messes les « G », G7 et autres G sont disloqués et ne constituent plus des lieux de rencontre pacifique.
Pourquoi? Parce que la crise est une crise de rareté c’est à dire qu’il y a trop de promesses émises que l’on ne peut honorer. Ceci conduit à des antagonismes qui sont équivalents à ceux des bandes de bandits: quand le butin se rétrécit alors, ils s’entre-déchirent, il n y en a plus assez pour tout le monde.
La compétition peu à peu laisse place à la violence plus ou moins « soft » puis plus ou moins sanglante.
La lutte post-crise est une lutte pour savoir qui va payer, qui va être laminé, qui va perdre son statut. Qui va rentrer en servitude, qui va devenir vassal.
A l’intérieur ce sont les classe smoyennes , car elles sont divisées et n’ont pas l’esprit de solidarité. Les élites les ont trahies.
A l’exterieur ce sont les nations dites rogues, non alignées, car elles sont les parties prenantes montantes, celles qui exigent leur part. Et elles ont les ressouces: matières premières, main d’oeuvre, épargne et maintenant armement.
Ici le meilleur indicateur de la tendance à la globalisation: la globalisation c’est fini, f-i-n-i.
Bientot va disparaitre l’appétit pour le risque car le gout du risque historiquement a toujours été lié aux phases de globalisation. Déja le système monétaire mondial se fragmente. On va rentrer dans une phase de frilosité, de repli, laquelle, comme « remède » va obliger à renforcer l’inflation monétaire. Le recours à l’inflation monétaire va devenir encore plus nécessaire.