Ou sont les risques? Questions centrales.
Les marchés n’ont aucune capacité d’analyse. Ce qui les guide, ce n’est pas de l’intelligence artificielle, c’est de la bêtise artificielle. Des concentrés de bêtise .
-Les négociations commerciales sino-américaines focalisent à tort l’attention. Elles sont simples et peu importantes par rapport à l’impact potentiel de la Turquie, du Venezuela, de l’Europe et, bien sûr, de la décision finale sur le Brexit.
-Les réunions du FMI contiennent une pépite. La déclaration récente est tellement anodine pourtant elle est importante : le FMI n’essaie même plus de dire qu’il s’oppose à l’intervention ou à la manipulation de devises à des fins domestiques.
-On se demande quelquefois ou est le risque?
«De quoi la Fed at-elle peur?» La réponse est bien cachée, mais la FED et toutes les banques centrales ont peur d’elles-mêmes. Elles ont peur de ce qu’elles ont provoqué: elles ont incité les institutions financières à mettre en place des stratégies suicidaires pour améliorer les rendements et les performances.
La politique de QE , la rhétorique accommodante, les promesses, en général ont créé un système financier qui repose sur la dette bon marché. La récente déclaration de Kudlow les résume bien: je ne verrai plus les taux monter . Les taux très bas sont là pour rester, il n’y aura plus de normalisation.
Les interventions continues de la BCE , de la BOJ et de la FED ont incité les investisseurs/opérateurs à mettre en place des stratégies qui consistent à se porter vendeurs shorts de volatilité dans le but de générer un rendement supplémentaire.
Auparavant, c’était les transactions RISK PARITY qui constituaient une menace si les actions et les obligations étaient toutes deux liquidées en tandem. Maintenant la menace c’est la révulsion de la volatilité.
Aujourd’hui, les groupes d’assurance, les institutions de prévoyance et les grands investisseurs sont devenus des acteurs majeurs dans la recherche de rendements plus élevés. Et ils le font par des stratégies qui reposent sur la vente de la Volatilité.
Bill Gross l’a expliqué dans Barron’s en 2018: la vente de « la volatilité » sur les marchés offre la possibilité de générer des rendements plus élevés.
Plus la FED est « confortable », plus le nombre de paris, de martingales de SHORT VOLATILITY est grand. Ce montant a atteint des niveaux extrêmes.
La FED a donc été piégée par ses propres largesses.
Si la FED opérait un réel resserrement monétaire agressif, cela entraînerait le dénouement des stratégies qui reposent sur le « short » de volatilité et cela pourrait constituer un risque systémique beaucoup plus important que ne le prédisent nombre des modèles actuels.
C’est la prise de conscience de tout cela qui a conduit Powell à sa volte face de décembre 2018.
La Fed voit quasi dans les livres des institutions par divers moyens et elle a compris que le risque était là.
L’un des risques car il y en a d’autres!
Le thème de l’animosité franco-allemande gagne du terrain.
Elections en Finlande, le parti anti-establisment talonne le parti de centre gauche d’une voix. Rejet de l’austérité.
After the tightest election in over half a century, Finland looks set to get a more left-leaning government, with voters rejecting years of austerity. The Social Democrats emerged with just a one-seat margin over the right-wing Finns Party in a stinging defeat to the center-right administration.
Difficult talks now loom and compromises will be necessary across the political spectrum