Editorial. Une semaine importante: alerte rouge. Synthèse. Lisez tout , s’il vous plait.

Depuis 2009 nous sommes en guerre.

Je me tue à le répéter car c’est le facteur explicatif majeur de la pêriode.

Cette guerre a pour origine la fin de la prospérité illusoire produite par la grande vague de crédit mondial: quand le butin se rétrécit voire disparait, les brigands s’entretuent.

La prospérité, c’est de l’huile dans les rouages nationaux et internationaux. Quand elle cesse tout se grippe. La prospérité c’est le grain à moudre dans les relations domestiques, sociales, internationales  et géopolitiques.

Le monde de la concertation est mort.

Nous sommes dans un monde de compétition stratégique et de guerre froide qui préparent la guerre militaire. On fabrique des ennemis; on transforme les alliances comme l’OTAN en machine de guerre du monde dit libre contre l’autre, contre le rival qu’est devenu le bloc chinois. .

On reprend en mains les sociétés civiles, on les encadre, on les censure, on militarise les polices, on désigne les ennemis intérieurs et extérieurs. On clive, on passe en force. Finies les recherches d’unités nationales, on exclut.

On attend la vraie guerre.

« Un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre on le sait bien » ;

je l’ai écrit dès 2010 et je n’ai cessé de le répeter. Nous sommes sur la pente, dans l’engrenage.

Trump n’est qu’un pantin, jouet de l’histoire qu’il croit conduire,  pantin certes mais il incarne les forces de la super-puissance qui poussent à la guerre car elle ne veut pas renoncer à l’Hégémonie.

Elle ne veut pas renoncer au statut que la Seconde Guerre Mondiale lui a donné. Elle veut que dure « The world America made »

Nous sommes dans un mouvement historique bien décrit et analysé par Thucydide. On ne cède jamais la première place sans combats. Les idiots qui avient prédit la fin de l’Histoire se sont trompés, l’Histoire se remet en marche.

Et j’ajoute que cela est vrai au niveau géopolitique mais on verra aussi qu’elle se remet en marche au niveau intérieur chez les pays occidentaux, la Taupe creuse, elle ronge nos sociétés. Tout est miné. Les plaques tectonique bougent.

Vous lirez ci dessous, plus bas  le discours de Pompeo qui franchit la ligne rouge . 

Pourquoi vivons nous la fin de la prospérité?

Parce que la système capitaliste a buté sur ses limites. Il a buté sur la raréfaction du profit d’entreprise, sur l’insuffisance du  profit de production et face à cette limite il a refusé de se réformer. Il a refusé de se purger du dépassé, de l’inadapté. Il voulu forcer la dialectique, forcer la logique de son propre  système. Au lieu de dépasser ses contradictions il s’y est enfermé.

Il a voulu faire de la fuite en avant, il s’est dopé par la dette et la fausse monnaie tous azimuts. Le monde, au lieu d’etre réaliste, s’est envoyé en l’air avec des opioides monétaires.

La dette s’étant accumulée et suraccumulée,  le monde a croulé sous les mauvaises créances, sous l’usure, sous l’insolvabilité et en 2008 , puis 2020, il a voulu à nouveau fuir en avant en masquant l’insolvabilité par la création de liquidités, de signes monétaires. Il  a truqué ses livres de comptes. il a ajouté des zéros partout. Il a accumulé les promesses intenables. Le monde en est au stade du « marche ou crève », du « coûte que coute »!

La création de liquidités a inflaté les cours de bourse , elle a provoqué une hernie de capital fictif, une débauche zombiesque de capital de poids mort.

Elle n’a pas atteint  les économies réelles et il n’y pas eu Transmission. Les signes n’ont eu aucune prise sur la matière.

L’alchimie financière a échoué à transformer  le plomb des dettes et de la fausse monnaie en richesses réelles et en croissance. On est en déflation disent ils! Non. On est en Dépression masquée par des constructions Potemkine.

Résultat une bulle financière colossale , tout est bullaire; le crédit, les actions l’immobilier, les dérivés, les emprunts d’état.

La pyramide  ainsi créée est instable, elle menace de s’écrouler , elle ne peut résister à aucun choc. Nous sommes dans l’instabilité, la volatilité, la frivolité  généralisées.

Tout est pourri, fragile, mal évalué, mal financé par du court qui finance du long, mal financé par du sans-risque qui finance du risque. Nous sommes rongés  par l’absence de vrai capital  et de vraie assurance pour faire face aux sinistres.

Nous vivons dans  le bluff.

On ne peut plus accepter de sinistre, il faut maintenir l’illusion de la perfection.

On est impuissant mais on joue la comédie de la toute puissance,

on ment,

on manipule,

on triche,

on falsifie.

Déja on controle les peuples, on les fait vivre dans l’imaginaire, on les enfume avant de les mettre au pas.

Nous sommes en guerre économique contre la Dépression.

Nous sommes en guerre financière pour maintenir l’édifice qui branle et se fissure.

Nous sommes en guerre pour la répartition des richesses et des revenus, avec la rarété qui domine et les inégalites qui explosent.

Les élites sont en guerre contre tout et tout le monde pour maintenir l’ordre social qu’ils sentent très menacé.

Venons en à l’essentiel.

July 23 – Wall Street Journal : «Le secrétaire d’État Mike Pompeo a appelé le peuple chinois à changer  la direction du Parti communiste au pouvoir …Le dirigeant chinois Xi Jinping est le «vrai partisan d’une idéologie totalitaire en faillite», a déclaré M. Pompeo.

Il n’a cessé d’appeler explicitement à un changement de régime en Chine , exhortant les pays alliés et le peuple chinois à travailler avec les États-Unis pour changer le comportement du Parti communiste. Le Parti communiste «craint les opinions honnêtes du peuple chinois plus que n’importe quel ennemi», a déclaré M. Pompeo…  Les États-Unis «doivent également s’engager et autonomiser le peuple chinois», a-t-il déclaré.

Extraits:

Pompeo: «L’année prochaine marquera un demi-siècle depuis la mission secrète du Dr Kissinger en Chine, et le 50e anniversaire du voyage du président Nixon n’est pas si loin, ce sera  en 2022.

Le monde était alors bien différent. Nous avons imaginé qu’un engagement avec la Chine produirait un avenir avec de brillantes promesses de courtoisie et de coopération. Mais aujourd’hui – aujourd’hui nous portons tous encore des masques et regardons le nombre de corps de la pandémie augmenter parce que le PCC a failli à ses promesses au monde.

Nous lisons chaque matin de nouveaux titres de répression à Hong Kong et au Xinjiang.

Nous voyons des statistiques stupéfiantes sur les abus commerciaux chinois qui coûtent des emplois aux États-Unis et frappent  les économies de toute l’Amérique… Et nous observons une armée chinoise qui devient de plus en plus forte, voire plus menaçante.  »

«Écoutez, nous devons admettre une dure vérité. Nous devons admettre une dure vérité qui devrait nous guider dans les années et les décennies à venir, que si nous voulons avoir un 21e siècle libre, et non le siècle chinois dont rêve Xi Jinping. Le vieux paradigme des bonne relations  avec la Chine ne tient pas la route. Nous ne devons pas continuer dans cette voie et nous ne devons pas y revenir… Le monde libre doit triompher de cette nouvelle tyrannie.

«La vérité est que nos politiques – et celles d’autres pays libres – ont ressuscité l’économie chinoise défaillante, pour seulement voir Pékin mordre les mains internationales qui la nourrissaient.»

«… Voici une citation du discours que  Général Barr a prononcé…« L’ambition ultime des dirigeants chinois n’est pas de commercer avec les États-Unis. Il s’agit d’attaquer les États-Unis. »La Chine a volé notre précieuse propriété intellectuelle et nos secrets commerciaux, provoquant des millions de pertes d’emplois partout en Amérique.»

«Le président Nixon a dit une fois qu’il craignait d’avoir créé un« Frankenstein »en ouvrant le monde au PCC, et nous y voilà.»

«… Nous devons garder à l’esprit que le régime du PCC est un régime marxiste-léniniste. Le secrétaire général Xi Jinping croit fermement en une idéologie totalitaire en faillite. C’est cette idéologie, c’est cette idéologie qui nourrit  son désir d’hégémonie mondiale du communisme chinois. L’Amérique ne peut plus ignorer les différences politiques et idéologiques fondamentales entre nos pays, tout comme le PCC ne les a jamais ignorées… »

« La seule façon – la seule façon de vraiment changer la Chine communiste est d’agir non pas sur la base de ce que disent les dirigeants chinois, mais de la façon dont ils se comportent … Le président Reagan a dit qu’il traitait avec l’Union soviétique sur la base de ‘la confiance mais de vérifier . « En ce qui concerne le PCC, je dis que nous devons nous méfier et vérifier. Nous, les nations éprises de liberté , devons inciter la Chine à changer, tout comme le président Nixon l’a voulu. Nous devons inciter la Chine à changer de manière plus créative et de manière affirmée, car les actions de Pékin menacent notre peuple et notre prospérité.

«Nous savons aussi que si nos entreprises investissent en Chine, elles peuvent sciemment ou involontairement soutenir les violations flagrantes des droits de l’homme commises par le Parti communiste….

…Notre ministère de la Défense a intensifié ses efforts pour la liberté de navigation dans les mers de Chine orientale et méridionale, ainsi que dans le détroit de Taiwan. Et nous avons créé une Force spatiale pour aider à dissuader la Chine de l’agression sur cette dernière frontière… Nous avons renversé, il y a deux semaines, huit ans de contournement des lois  en ce qui concerne le droit international dans la mer de Chine méridionale. « 

«Mais notre approche ne peut pas se limiter à devenir verbalement dure. Il est peu probable que cela aboutisse au résultat que nous souhaitons. Nous devons également engager et autonomiser le peuple chinois – un peuple dynamique, épris de liberté et complètement distinct du Parti communiste chinois … Le PCC craint les opinions honnêtes du peuple chinois plus que n’importe quel ennemi,  … Pendant trop de décennies, nos dirigeants ont ignoré, minimisé les paroles des braves dissidents chinois qui nous ont mis en garde contre la nature du régime auquel nous sommes confrontés. Et nous ne pouvons plus l’ignorer. Ils savent aussi bien que quiconque que nous ne pourrons jamais revenir au statu quo.

«Mais j’appelle tous les dirigeants de chaque nation à  faire ce que l’Amérique a fait – insister simplement sur la réciprocité, insister sur la transparence et la responsabilité du Parti communiste chinois. C’est un groupe de dirigeants qui sont loin d’être homogènes. Et ces conseils fermes  simples et puissants permettront de réaliser beaucoup. Pendant trop longtemps, nous avons laissé le PCC fixer les conditions d’engagement, mais nous n’iront pas plus loin . Les nations libres doivent donner le ton. Nous devons fonctionner sur les mêmes principes. »

«Nous ne pouvons pas répéter les erreurs de ces dernières années. Le défi que nous alnce  la Chine exige l’effort, l’énergie des démocraties – celles d’Europe, celles d’Afrique, celles d’Amérique du Sud, et en particulier celles de la région indo-pacifique. Et si nous n’agissons pas maintenant, le PCC finira par éroder nos libertés et renverser l’ordre fondé sur des règles que nos sociétés ont travaillé si dur à construire. Si nous plions le genou maintenant, les enfants de nos enfants seront peut-être à la merci du Parti communiste chinois, dont les actions constituent le principal défi aujourd’hui dans le monde libre. Le secrétaire général Xi ne doit pas réussir à tyranniser l’intérieur et  l’extérieur de la Chine, à moins que nous ne le permettions.

Nous ne pouvons donc pas faire face seuls à ce défi.

Les Nations Unies, l’OTAN, les pays du G7, le G20, notre puissance combinée économique, diplomatique et militaire suffisent sûrement à relever ce défi si nous le dirigons clairement et avec beaucoup de courage. Il est peut-être temps pour un nouveau groupement de nations partageant les mêmes idées, une nouvelle alliance de démocraties. Nous avons les outils. Je sais que nous pouvons le faire. Maintenant, nous avons besoin de la volonté. Pour citer les Écritures, je demande: «Notre esprit veut mais notre chair est-elle faible?» Si le monde libre ne change pas  la Chine communiste nous changera sûrement. Il ne peut y avoir de retour aux pratiques passées parce qu’elles sont à l’aise ou parce qu’elles sont pratiques. Garantir nos libertés face au  Parti communiste chinois est la mission de notre temps, et l’Amérique est parfaitement positionnée pour le diriger parce que nos principes fondateurs nous donnent cette opportunité.
«En effet, Richard Nixon avait raison quand il écrivait en 1967 que« le monde ne pourra pas être en sécurité tant que la Chine ne  changera pas  ». Aujourd’hui, le danger est clair. Et aujourd’hui, le réveil se produit. Aujourd’hui, le monde libre doit réagir.  »

Est ce que cela vous étonne si l’or s’envole?

Le S & P500 a glissé de 0,3% (en baisse de 0,5% en glissement annuel) et le Dow finit en baisse de 0,8% (en baisse de 7,2%).

Les services publics ont peu changé (en baisse de 5,5%).

Les banques ont progressé de 3,3% (en baisse de 33,4%), tandis que les courtier ont  reculé de 1,1% (en baisse de 2,7%).

Les Transports ont reculé de 1,7% (-10,7%).

Le S&P 400 Midcaps a progressé de 0,7% (-10,3%), tandis que les small caps du Russell 2000 ont plongé de 0,4% (-12,0%).

Le Nasdaq100 a baissé de 1,5% (+ 20,0%).

Les semi-conducteurs ont perdu 1,5% (+ 10,2%).

Les Biotechs ont chuté de 4,5% (+ 13,9%).

Avec une flambée de l’or  de 92 $, l’indice des mines   HUI a bondi de 7,5% (en hausse de 41,2%).

Les taux des bons du Trésor à trois mois ont terminé la semaine à 0,1025%. Les rendements du gouvernement à deux ans ont peu varié à 0,15% (en baisse de 142 pb y-t-j).

Les rendements des bons du Trésor à cinq ans ont glissé d’un point de base à 0,28% (en baisse de 142 pb).

Les rendements des bons du Trésor à dix ans ont chuté de quatre points de base à 0,59% (en baisse de 133 points de base). Les rendements des obligations longues ont chuté de 10 pb à 1,23% (baisse de 116 pb).

Les rendements de l’indice de référence Fannie Mae MBS ont baissé de trois points de base à 1,42% (en baisse de 129 points de base).

A l’étranger:

Les rendements des bunds allemands sont restés inchangés à – 0,45% (baisse de 26 pb). Les taux français ont reculé d’un point de base à 0,15% (baisse de 27 pb). Le spread obligataire franco-allemand à 10 ans s’est rétréci de 1 à 30 pb.

Les rendements grecs à 10 ans ont chuté de 13 pb à 1,05% (en baisse de 38 pb ).

Les taux portugais à dix ans ont reculé de six points de base à 0,36% (en baisse de 9 points de base).

Les rendements italiens à 10 ans ont chuté de 17 pb à 1,00% (en baisse de 42 pb). Les rendements à 10 ans de l’Espagne ont reculé de six points de base à 0,35% (en baisse de 12 points de base).

Les rendements des gilt à 10 ans du Royaume-Uni ont baissé de deux pb à 0,14% (en baisse de 68 pb). L’indice actions FTSE du Royaume-Uni a chuté de 2,6% (en baisse de 18,8%).

L’indice Nikkei Equities au Japon  a augmenté de 0,2% (en baisse de 3,8% d’une année à l’autre). Les rendements japonais «JGB» à 10 ans ont baissé d’un point de base à 0,02% (en hausse de 3 points de base y-t-j).

Le CAC40 français recule de 2,2% (-17,1%). L’indice boursier allemand DAX a reculé de 0,6% (en baisse de 3,1%).

L’indice boursier espagnol IBEX 35 a baissé de 2,0% (en baisse de 23,6%). L’indice italien FTSE MIB a reculé de 1,7% (en baisse de 14,6%).

Les actions des marchés émergents étaient mitigées. L’indice Bovespa du Brésil a baissé de 0,5% (en baisse de 11,5%), tandis que le Bolsa du Mexique a progressé de 2,8% (en baisse de 14,2%).

L’indice Kospi de la Corée du Sud est inchangé.

L’indice boursier indien Sensex a bondi de 3,0% (en baisse de 7,6%). La bourse chinoise de Shanghai a reculé de 0,5% (+ 4,8%). L’indice Borsa Istanbul National 100 de la Turquie a augmenté de 0,3% (+ 4,2%). L’indice d’actions russe MICEX a bondi de 3,2% (en baisse de 6,0%).

La semaine dernière, le crédit de la Réserve fédérale a augmenté de 31,0 milliards de dollars à 6,912 Trillions , avec un gain de 46 semaines de 3,190 Trillions .

Au cours de la dernière année, le crédit de la Fed a augmenté de 3,145 $ Trillions , soit 84%.

La masse «monétaire» M2 (étroite) a bondi de 74,7 milliards de dollars la semaine dernière à 18 400 Trillions , avec un gain sans précédent sur 20 semaines de 2,892 Trillions .

La «monnaie étroite» a bondi de 3,579 $ TN, soit 24%, au cours de la dernière année.

22 juillet – Reuters : «La baisse  du dollar s’est accélérée ces dernières semaines, alors que la résurgence de l’épidémie de coronavirus aux États-Unis et l’amélioration des perspectives économiques à l’étranger agitent les investisseurs sur la devise. Le dollar est en baisse de 8% par rapport à ses sommets de l’année par rapport à un panier de devises et se situe près de son plus bas niveau depuis 2018… «Le dollar ne tient qu’à un fil», a déclaré Mazen Issa, stratège principal des devises chez TD Securities. Les anticipations de faiblesse du dollar est devenu profondément ancré.

21 juillet – Bloomberg : «L’accord sur le fond de reprise  de l’Europe est exactement ce dont l’euro a besoin pour poursuivre avec un rallye qui pourrait propulser la monnaie commune vers des sommets de plusieurs années, selon les stratèges . Après avoir été dans le marasme depuis que la crise de la dette souveraine dans la zone euro a presque déchiré le bloc il y a moins de dix ans, les stratèges voient la monnaie commune bondir  dans les mois à venir, pouvant atteindre 1,30 dollar. Pour la première fois, les États membres garantiront l’émission d’obligations conjointes, ce qui remet en question l’hégémonie du dollar sur les marchés financiers. »

L’indice DXY du dollar a reculé de 1,6% à 94,435 (en baisse de 2,1% d’une année à l’autre).

Sur  la semaine, le real brésilien a augmenté de 2,9%, la couronne suédoise 2,2%, l’euro 2,0%, le franc suisse 2,0%, la livre britannique 1,8%, le dollar australien 1,6%, la couronne norvégienne 1,5%, la Le dollar néo-zélandais 1,3%, le dollar canadien 1,2%, le peso mexicain 1,2%, le yen japonais 0,8%, le dollar singapourien 0,6%, le dollar sud-coréen a gagné 0,3% et le rand sud-africain 0,2%.

Sur les produits de base:

22 juillet – Reuters : «L’or a atteint un sommet de neuf ans … sur les espoirs que les banques centrales introduiraient plus de mesures de relance pour atténuer l’impact économique du coronavirus. L’argent a atteint un sommet de près de sept ans sur l’espoir d’un rebond de l’activité industrielle… «Le fait que les gouvernements, les banques centrales et à peu près tout le monde se tournent vers plus de stimulants  budgétaires et monétaires contribue à stimuler le métal jaune», a déclaré Michael Hewson, analyste en chef du marché chez CMC Markets UK.

L’indice Bloomberg Commodities a bondi de 2,5% (en baisse de 15,7% d’une année à l’autre).

L’or au comptant a bondi de 5,1% à 1902 $ (en hausse de 25,3%). L’argent a bondi de 15,7% à 22,85 $ (en hausse de 27,5%).

Le brut WTI a gagné 1,8% à 41,34 $ (en baisse de 32%). L’essence a bondi de 5,2% (en baisse de 24%) et le gaz naturel de 5,2% (en baisse de 17%).

Le cuivre a glissé de 0,4% (en hausse de 3%).

Le blé a gagné 0,9% (en baisse de 3%). Le maïs a reculé de 1,4% (en baisse de 14%).

4 réflexions sur “Editorial. Une semaine importante: alerte rouge. Synthèse. Lisez tout , s’il vous plait.

  1. Effectivement les propos de Pompéo, aux chinois, rappelle ceux adressés aux irakiens, lybiens, syriens, vénézuéliens, le ciel s’assombrit. Un peu plus loin dans l’Histoire la guerre du Péléoponnèse, à ce propos M. Bertez puis-je vous suggérer de consacrer un billet aux livres de cet été ?
    Cordialement,
    JM

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  2. La Chine étant une puissance nucléaire, capable d’anéantir les États-Unis, je ne les vois pas capable de prendre de tels risques. En revanche, créer un conflit de basse intensité, avec ces voisins par exemple, pour mettre la Chine au banc des accusés et leur interdire toutes transactions avec la zone dollars, me semble plus réaliste. Le monde serait ainsi partagé en deux blocs, Chine- Russie et la coalition avec les US comme patron. Ainsi ils auront préservé l’essentiel.

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