J’ai quelques lecteurs qui ont des difficulté à suivre le fil que je développe depuis depuis 2009.
En 2009 j’ai expliqué que dans la voie qui est suivie de fuite en avant dans la dette et la création d’un effet de richesse fictive il n’y avait pas de retour en arrière possible. « Ils ont brulé leurs vaisseaux« , ai-je écrit.
Mon analyse n’a jamais été prise en défaut, nous sommes obligés de continuer, c’est « marche ou crève ».
Ce fil est cohérent, suivi, et jamais je n’ai modifié mon cadre analytique depuis cette période.
Ceux qui me suivent savent que je n’ai jamais varié dans mes analyses. Depuis les années 80, nous traitons tous les problèmes et toutes les crises de la même façon, par l’inflation des signes monétaires et du crédit.
L’issue de cette démarche sera:
-la multiplication des crises et recrudescence de l’instabilité financière
-l’aggravation des inégalités sociales
-la division des sociétés civiles et le populisme
-les tensions géopolitiques et la guerre tiède puis ouverte
-la mise en bulle de tous les actifs monétaires et quasi monétaires
-l’irrésistible besoin de créer de la monnaie de base pour soutenir la pyramide
-la répression financière de plus en plus cynique, les contrôles et surveillances
-la montée du besoin de destruction des bourses et de beaucoup d’autres valeurs fictives.
L’issue finale, en revanche, est encore en suspens, elle peut être soit l’effondrement des bourses et des fausses valeurs, soit, si on cherche à éviter cet effondrement, la perte de contrôle de la politique monétaire et/ou l’hyperinflation des prix dees biens et services .
Présenté autrement, les issues probables sont soit la déflation si les marchés s’effondrent, soit l’hyperinflation si on s’oppose à l’effondrement.
Mes lecteurs sont fidèles et pour la plupart ils ont intériorisé ma ligne , ils en comprennent le déroulé et quelques fois les méandres. En particulier ils connaissent mon postulat selon lequel les autorités ne peuvent résoudre les problèmes mais qu’ils peuvent les repousser très longtemps..
Je suis désolé mais je ne peux à chaque publication offrir un résumé des chapitres précédents, j’ai écrit près de 10 000 articles sur ces questions , dans différents supports. » papier » et électroniques..
Par ailleurs je rappelle que je n’écris pas pour persuader , j’écris pour faire réfléchir et .. travailler.
Me lire est un investissement de long terme . Ce n’est ni une distraction, ni une consommation.
Cordialement.
Bonjour,
Je cherche désespérément ce fameux texte : »ils ont brulé leurs vaisseaux ». Comment le retrouver
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C’est dans le corps d’un texte , -et même de plusieurs textes- publiés à cette époque dans le site Le blog a lupus . Ce n’est pas le titre du texte à proprement parler.
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Des pièces de puzzle venant de toutes parts, pour former un bien triste tableau…
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Merci pour vos éclairages!
Le long de ces réflexions et travaux, viens une question qui mêle, disons plusieurs secteurs:
La fuite en avant du système monétaire par les dettes, et donc a terme la dévalorisation des monnaies et/ou des actifs, auto-alimentée par la baisse de la profitabilité du capital, ne peut-elle pas avoir un rapport avec la raréfaction des énergies fossiles, ainsi que des conséquences des ces dernières sur le dérèglement climatique?
Un liaison entre vos travaux et ceux de M. Jancovici en quelque sorte.
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La loi tendancielle de l’érosion de la profitabilité du capital est
endogène .
Cela n’empêche pas le jeu de facteur exogenes comme la question de l’energies et du pétrole.
La chute de la profitabilité est, en pratique, sur déterminée et multi causale.
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« Me lire est un investissement de long terme . Ce n’est ni une distraction, ni une consommation. »
chez Bruno Bertez vous êtes dans un autre monde…
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Oui
Brunobertezautresmondes
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Merci à vous
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M. Bertez, continuez à nous éclairer comme vous le faites… quitte à parfois nous perdre en cours de route. Notre gain n’irait pas loin si nous trouvions uniquement sous votre plume des idées que nous avons déjà. Nous ne sommes pas tous économistes… et nous nous en remettons volontiers à vous – « sujet supposé savoir » – pour faire le travail de recherche et de création de pensée que nous ne sommes pas toujours en mesure de faire. Nul n’est tenu de vous suivre… seuls ceux pour qui votre pensée fait sens et réduit le champ de l’ignorance vous resteront fidèles et reconnaissants. Bien à vous.
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Merci pour cette synthèse.
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