La manipulation et la propagande sont les ressorts de votre exploitation et de votre servitude.
Le système répressif utilise les constructions parallèles à grande échelle. Ainsi on se sert des lois sur terrorisme, la sécurité, la santé, pour réduire les libertés et censurer.
L’objectif maintenant est de contrôler le peuple. Les peuples!
Les élites ont appris la leçon de 2008.
A cette époque elles ont cyniquement utilisé l’argent des peuples et surtout celui des classes moyennes pour sauver les ultra riches, les financiers, les banquiers et les grandes familles dynastiques de la noblesse du pognon.
Derrière, les élites ont commis la bêtise de vouloir imposer l’austérité et de redresser les déficits; elles ont même tenté de limiter les dépenses budgétaires et les ratios de dettes.
Le système a failli craquer et en particulier le système européen.
Il a fallu utiliser le coûte que coûte et lacher du lest.
L’espoir et la volonté de redresser les situations et de revenir en arrière a été abandonné.
Il est apparu que la hausse des taux et la réduction des monétisations des dettes souveraines étaient impossible.
On s’est également aperçu que le monde était global que la création monétaire de la Fed avait tout pollué , c’est à dire que les USA étaient maintenant obligés de tenir compte de la situation de la Périphérie et des Emergents.
La fragilité financières et les risques pour la stabilité mondiale ont imposé aux autorités americaines un troisième mandat , celui de maintenir l’ordre mondial financier et monétaire.
Une vague de populisme a suivi les sauvetages et les scélératesses de la Grande Crise et de la Grande Récession; vague qui a failli faire sauter le système socialement et politiquement.
Le vent du boulet est passé près ; on l’a vu avec la venue au pouvoir de Trump.
Les élites et leurs alliés en ont tiré la leçon.
La crise sanitaire est traitée de façon non seulement à tenir compte de la crise actuelle, mais de façon à se préparer aux crises futures que les grands ingénieurs sociaux savent inévitables. Il s’agit de tests, de répétitions, de rodages et surtout de mises en place de structures, superstructures et infrastructures; il s’agit d’assouplir les rigidités individuelles et sociales . Assouplir les échines.
Ce n’est pas par hasard si l’idée du Grand Reset s’est imposée et même si elle s’est imposée publiquement comme un thème normal , banalisé; la réalité a dépassé la fiction complotiste. Ce n’est pas un choix c’est une nécessité.
Le système actuel est condamné de façon endogène par la suraccumulation de capital, par l’excès de dettes, par l’insuffisance de profits et de valeur ajoutée. Il s’y ajoute à la fois les perspectives d’une croissance lente et celle de la transition climatique qui va couter dans un premier temps 200 trillions.
Il faut détruire beaucoup de rapports sociaux, beaucoup de promesses comme les retraites et la protection sociale, il faut repartir à zéro, remettre les compteurs sinon à zéro du moins à des niveaux gérables.
J’en profite pour vous rappeler en passant que la vraie fonction historique objective de la Bourse est de détruire les fausses valeurs -les papiers, le vent, les bulles- de remettre précisément les compteurs à zéro dans sa découverte des vrais prix. C’est pour cela que nous sommes en phase de grande prédation, l’argent intelligent rafle tous les biens réels et rares en ce moment pendant que le public achète le papier! Tout ce qui est émis doit être détenu, c’est un colossal Mistigri et qui va détenir in fine le Mistigri? c’est vous! Directement ou indirectement.
Comprenez que tout ce que vous voyez, entendez et subissez est une construction parallèle destinée non pas à traiter la crise présente -si c’est une vraie crise- mais à utiliser les évènements sanitaires pour préparer le futur.
Vous ne pouvez comprendre la logique actuelle que si, et seulement si, vous faites cette hypothèse, c’est une préparation.
Si vous ne faites pas cette hypothèse, tout devient incohérent, si vous faites cette hypothèse, toute la logique se met en place, lumineuse.
Mais d’abord vous devez avoir assimilé ce que je répète depuis 2008 à savoir que le système a touché ses limites, qu’il joue les prolongations du grand cycle qui a commencé en 1945.
Les élites le prolongent pour avoir le temps de gérer le chaos et peut être , se donner le temps de préparer la guerre avec le bloc chinois.
Leur objectif est prométhéen , il s’agit d’accepter, voire de favoriser la crise du système tout en conservant l’ordre social inique du système ancien.
Il s’agit détruire les formations sociales d’en bas pour conserver les formations sociales d’en haut.
La construction parallèle est une structure, une forme qui a de nombreuses adaptations et utilisations. Elle s’est imposée, cette structure, cette Gestalt, pour contourner les règles, les pratiques démocratiques et les états de droit.
En matière financière, pour manipuler les marchés les constructions parallèles sont très utilisées. Elles consistent à donner, grâce aux médias des fausses causalités aux évènements boursiers afin de détourner des vraies causalités et ainsi d’endormir la vigilance et les prises de conscience des opérateurs. On fracasse leur capacité à raisonner . On crée des arcs reflexes façon Pavlov qui court-circuitent l’intelligence.
Exemple: si vous dites que la cause de la baisse c’est le variant Omicron, cela vous permet de remonter le marché quand la population s’aperçoit que ce risque ne se réalise pas. La vraie cause de la baisse des marchés ce n’est pas Omicron, c’est l’impasse maintenant évidente pour le Smart Money, dans laquelle se trouvent les banques centrales mondiales.
Pour faire fluctuer le marché, il vous suffit de manipuler les informations et les perceptions sur ce variant.
Si vous dites que la cause de la hausse des marchés c’est la situation Goldielock, il vous suffit de manipuler les informations et les perceptions Goldie pour pouvoir avoir le contrôle du marché. On a vécu jusqu’à présent sur la perception Goldie.
Powell a essayé de prolonger l’illusion Goldie depuis mars 2020, il a essayé de faire passer l’idée, la perception que l’inflation était temporaire. On allait revenir au « ni trop chaud ni trop froid » qui autorise toutes les dérives monétaires. Hélas, il a été démenti, il a du aller à Canossa.
Le « Goldie narrative » est une construction parallèle qui vient de s’effondrer, une nouvelle ère s’ouvre sous nos yeux.
Grace aux constructions parallèles, on construit une fausse logique, afin d’en tirer un bénéfice que l’on n’énonce pas. En ce moment ce narrative s’effondre, le voile tombe.
Je n’insiste pas car je ne cherche pas à vous persuader. Si vous jugez cet outil intellectuel utile, approndissez-le , servez vous en , adaptez-le.

Pourquoi est-on sorti de Goldie?
Réponse:
Parce que la crise du système s’est approfondie , non seulement il a fallu créer 20 trillions, mais il a fallu tolérer une vague spéculative colossale en provenance du public.
Parce que les conditions concrètes, réelles, matérielles de fonctionnement du système se sont irrémédiablement modifiées, la globalisation s’est fracassée, l’offre de biens et services s’est dérobée, les effets modérateurs de la mondialisation des chaines de production ont été engloutis.
Le réel est entré en collision avec le monétaire et le financier.
Un gouffre s’est ouvert sous nos pieds.
Il a fallu parer au plus urgent.
Wall Street et Washington sont tous deux sortis du gouffre en dépensant, en empruntant, en imprimant, en régulant et en spéculant comme jamais cela ne s’était fait auparavant dans l’histoire. La BCE et le bloc européen ont fait encore plus. L’Allemagne a lâché prise . La Chine qui est dans la même situation tente une autre voie , un retour en arrière socialiste, à la faveur de l’emprise que les dirigeants ont sur les populations, mais l’effet est le même: c’est, là aussi une nouvelle ère.
Le « la » mondial est fourni par le Centre du système , par les Etats-Unis.
Nous avons maintenant une Administration déterminée à déclencher un GreenMageddon dans la poursuite de l’hystérie du changement climatique et à aggraver considérablement les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les pénuries de main-d’œuvre par ses mandats Vaxx injustifiables et inconstitutionnels.
Au cours des 18 derniers mois seulement, le Congrès américain a adopté 7 trillions de dollars de nouvelles dépenses pour les renflouements des Lockdown-covid et le projet de loi sur les infrastructures de Biden.
Ces sommes énormes représentent une surpuissance époustouflante : elles représentent en fait 8,8 fois les 800 milliards de dollars de perte de PIB au cours des six derniers trimestres. C’est aussi 54 000 $ pour chaque foyer en Amérique.
Pourtant, ce n’est pas fini.
Le soi-disant compromis de 1,8 trillions de dollars sur les droits sociaux et les cafouillis de l’énergie verte sont toujours en suspens et il coûtera en réalité plus de 4 Trillions de dollars au cours de la prochaine décennie lorsque les gadgets comptables disparaitront.
C’est une débauche de dépenses unique dans toute l’histoire américaine — y compris pendant le New Deal et les excès du « guns and butter » de LBJ des années 1960.
C’est une situation qui n’est comparable qu’aux situations de guerre.
De plus, ce total de 11 trillions de dollars de potentielles nouvelles dépenses a été précipité par le Congrès sans pratiquement aucune audition ni analyse d’experts — ce qui signifie que Washington a du débloquér 85 000 $ de nouvelles dépenses par ménage américain sans le moindre égard pour les conséquences économiques et fiscales à long terme. C’est le vrai coute que coute, définitif.
De même, le bilan de la Fed est passé de 3, 8 trillions de dollars -déjà gonflé- en août 2019 à 8, 8 trillions à l’heure actuelle. Au cours de la même période de 27 mois, la dette publique fédérale a augmenté de près de 5,2 trillions de dollars.
Cela signifie que près de 100 % de l’explosion d’emprunts et de dépenses de Washington est monétisée, c’est-à-dire financée avec de faux crédits tombés du ciel, par la Fed.
Les monnaies telles que nous les connaissons et les libertés individuelles qui vont avec sont condamnées.
Les monnaies sont des monnaies de crédit et elles ont pour contrepartie symétrique une montagne de dettes irrecouvrables. Même en faisant monter les prix fictifs des actifs, les dettes sont radicalement irrecouvrables pour une raison fondamentale, incontournable, à savoir que sur le long terme, les dettes ne peuvent être honorées que par des flux, par des cash flows. Nous en sommes déjà au stade ou, pour soutenir l’illusion de la valeur des monnaies il faut soutenir la pyramide de dettes; la création monétaire ne sert plus qu’à une chose: soutenir la monnaie.