C’est très difficle de faire comprendre cette verité que les crises boursieres sont déterminées, écrites, on est dans le domaine de la Necessité. La meilleure formulation que j’ai trouvé c’est la comparaion avec le grain de blé; le grain de blé contient ten germe tous ses developpements futurs à savoir la poussée du blé dans le champ; la hausse speculative des bourses c’est la meme chose elle contient son aboutissement , sa réalisation totale dans la destruction qui s’ensuit un jour, on ne sait pas quand .
JP Hussman:
Comme je l’ai noté lors des bulles précédentes, un effondrement du marché n’est rien d’autre qu’une aversion au risque qui révèle que les primes de risque sont inadéquates ; augmentation de la pression pour obtenir des rendements face à un rendement insuffisant. Les valorisations extrêmes encouragées par des années de politique dérangée de la Fed se dissipent, et sur la base de l’écart entre les valorisations d’investissement encore en vigueur et les normes historiques même les plus modestes on peut dire que ce n’est pas fini et de loin.
Les choses durent jusqu’au moment de la désillusion massive et du crash. Ce dernier, c’est maintenant suffisamment évident, ne vient jamais doucement. Il s’accompagne toujours d’un effort désespéré et largement infructueux pour s’en sortir.
Les questions les moins importantes sont celles sur lesquelles on insiste le plus, comme celle ci: Qu’est-ce qui a déclenché le crash ?
Ce n’est pas très important, car il est dans la nature d’un boom spéculatif qu’il peut être effondré presque par n’importe quoi.
Tout choc sérieux qui affecte la confiance peut entraîner des ventes par les spéculateurs qui ont toujours espéré s’en sortir avant l’effondrement final, mais après que tous les gains possibles de la hausse des cours ont été récoltés.
Le pessimisme gagnera les âmes plus simples qui avaient pensé que le marché pourrait monter toujours mais ceux-là maintenant changeront d’avis et vendront.
– John Kenneth Galbraith
Bonjour M. Bertez
On peut se souvenir qu’Alain Peyrefitte aavait lui aussi souligné la grande importance de la confiance comme facteur de développement des sociétés.
La perte de confiance dans les institutions , entre les hommes et dans nos modèles sociaux produit aujourd’hui ses effets sous nos yeux.
Il est intéressant qu’une étude menée un peu avant l’épidémie * covid ait mis en lumière que la réponse des autorités en cas de crise était surtout fonction de l’état de confiance entre les gouvernements et les citoyens: moins la confiance existe, plus la réponse des autorités est de type autoritaire , allant jusqu’à la contrainte par corps. On peut ainsi mesurer le différentiel de confiance accordé aux autorités en Suède et en France à l’aune de leurs politiques de santé respectives.
Les émeutes quotidiennes sur la question des retraites ne font qu’illustrer la dégradation avancée de la confiance du peuple Français envers ses « élites » dirigeantes.
Cordialement
* sciences po Grenoble + chercheurs étrangers européens.
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