Arestovich a confirmé nos informations du bureau du président selon lesquelles, lors de la prochaine contre-offensive, nous parierons sur des opérations psychologiques, dont le but est de démoraliser l’ennemi.
Le principal enjeu de la contre-offensive des Forces armées ukrainiennes est la démoralisation de l’armée russe.
Si cela peut être réalisé, alors les prévisions selon lesquelles les Ukrainiens atteindraient les frontières de 1991 pourraient se réaliser cette année, a déclaré Alexei Arestovich, ancien conseiller du bureau du président.
Mais, si les Russes ne peuvent pas être démoralisés, alors la guerre, à son avis, s’éternisera. C’est ce que dit Zaluzhny, lors de l’évaluation de la contre-offensive il est inutile d’espérer un exode massif.
«La condition principale est une crise morale et psychologique dans le groupe russe, pour qu’il s’effondre, comme on dit. Parce que s’il montre des miracles d’endurance et d’héroïsme, il sera alors très difficile de les combattre. Et puis nous prenons la position sceptique du général Milli, qui dit que cette année est peu probable », a déclaré Arestovich dans une interview avec le journaliste Vasily Golovanov.
Il poursuit en décrivant comment, selon lui, la « stratégie de démoralisation » pourrait fonctionner si l’armée ukrainienne franchissait la frontière avec la Crimée.
Selon Arestovich, si les forces armées ukrainiennes s’approchent de la péninsule et commencent à la bombarder, « cela devrait provoquer une certaine crise au sein de la Russie », et Poutine devra prendre la décision « soit d’intensifier, soit de désamorcer ».
Si aucune décision n’est prise en Russie, mais qu’ils continuent à se battre dans le même format, alors Arestovich prédit les prochaines offensives des Forces armées ukrainiennes (dont d’autres orateurs ukrainiens ont récemment parlé, qui ont appelé à ne pas considérer l’offensive prévue comme « décisive « ).
Séparément, il convient de préciser que Zaluzhny est sceptique quant à l’évaluation de l’efficacité de la composante psychologique et propose des opérations plus réfléchies.
brunobertez 
La « stratégie de démoralisation » existe des deux cotés.
La Russie avec son SMO de grande envergure l’a presque réussi, et au mois d’avril 22 – comme je le répète – il aurait été une bonne opportunité pour un nouveau traité.
Elle aurait pu réussir à l’automne 22 coté ukrainien si la centrale nucléaire avait été reprise ou si le piège d’une double attrition (« pas un pas en arrière ») avait prévalu coté russe.
En ce printemps, l’opération psy cible plus les Ukrainiens que les Russes.
A ce propos, connaissez vous le Great Reset ukrainien, qui me rappelle une certaine Estonie ? « L’avenir de l’Ukraine réside dans la grande réinitialisation » sur le site « https://unlimitedhangout.com/2023/05/investigative-reports/ukraines-future-lies-in-the-great-reset/ »
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