
Ci dessous des extrait d’un texte.
C’est un bon texte, professionnel, bien documenté.
Mais je soutiens qu’il est à coté de la plaque -pour parler vulgairement mais être compris.
Le texte ci dessous énumère correctement l’evolution négative de certains indicateurs comme: la confiance des consommateurs, l’activité manufacturière, les anticipations d’inflation, la production de nouveaux crédits, les dépôts bancaires.
Comme en temps normal ces indicateurs sont négatifs et pointent dans la direction de la stagflation l’auteur en conclut que l’on se rapproche de la Crise. De la Grande Crise qu’il appelle de tous ses voeux. L’auteur a un biais: il souhaite la Crise. Il se sert de ces indicateurs pour conforter son point de vue d’une explosion crisique.
Moi, au contraire je vois ces indicateurs comme l’inverse, comme l’opposé. Comme nous éloignant de la Crise.
Je vois ces indicateurs comme positifs dans l’optique des autorités lesquelles veulent faire la célèbre pause qui rafraichit pour pouvoir reprendre un prochain jour, leur gestion inspirée par la doctrine de l’inflationnisme monétaire.
En un mot pour simplifier je dis que ce qui se passe équivaut pour les autorités à reconstituer leurs marges de manoeuvres, leurs amortisseurs et leurs freins.
Toute action des autorités doit être interprétée en fonction de leurs objectifs.
Elles ont monté les taux afin de reconstituer une marge de baisse future la plus élevée possible; donc elles veulent aller le plus loin possible dans cette direction, quitte à froler, quitte à flirter avec le risque pour la stabilité financière.
Elles veulent écrémer, éliminer les marginaux, les faibles et accroitre la concentration autour des TBTF et elles le font avec brio. Les marginaux , les zombies, les non conformes sont en train d’être éliminés. Et c’est vrai au niveau bancaire, financier, et on n’y pense pas assez, au niveau technologique; il faut assainir et renforcer ce secteur qui avait fait du gras. .
Elles veulent créer un « slack » c’està dire dégager des capacités de production disponibles afin de faire monter le chomage, ralentir la distribution de revenus et faire baisser la demande finale . Elles sont donc selon l’indicateur manufacturier en train d ‘y parvenir, elles ont deja réussi sur les matières premières et l’énergie . Il leur reste à peser sur l’emploi. mais c’est deja en cours.
Elles veulent ralentir la production de pouvoir d’achat tombé du ciel c’est à dire la production de crédit pour renforcer l’attrait de la monnaie et faire en sorte que la monnaie soit plus désirable que les biens et services et c’est ce qui se passe. Elles reintroduisent la prudence.
Elles veulent que la hausse des prix reste le plus longtemps possible au dessus des 2% afin de résorber le gap qui existe entre la sphère monétaire et la sphère de l’economie réelle, c’est à dire le GDP. Elles veulent faire baisser le ratio de la capitalisation financière par rapport au GDP, c’est en route.
Elles ne veulent surtout pas que les ménages et les riches convertissent leurs dépôts bancaires, leur cash, leurs avoirs monétaires en valeurs réelles, en biens et services , elle veulent que l’argent reste parqué dans le Papier ; elle réussissent. L’argent reste dans la sphère financiere pusique les fonds du marché monétaire servent de reservoirs/réceptacle d’accueil. Le pognon ne sort pas du piège.
Elles veulent faire peur, rendre le public frileux, docile afin qu’il reprenne des comportements de rétention et calme la surchauffe, c’est en cours; et la comedie du plafond de la dette va également dans ce sens.
Peter Boockvar :
– Voici quelques commentaires sur l’indice de confiance des consommateurs UoM de vendredi qui est tombé au plus bas depuis novembre dernier. « Les attentes pour l’année à venir concernant l’économie ont chuté de 23% par rapport au mois dernier.
–L’indice manufacturier de New York plonge à -31,8 %

–Les consommateurs croient que les prix élevés sont là pour rester
–La confiance des consommateurs continue de se détériorer
–Contrats de prêts, la production de credit ralentit

–Les dépôts bancaires américains continuent de chuter
